Il y aura bien une loi JM.Blanquer

 

« Il n’y aura pas de loi Blanquer et j’en serai fier». Il aura fallu un peu plus d’un an pour que le ministre de l’éducation nationale fasse marche arrière et qu’il présente la loi «Pour l’école de la confiance» en conseil supérieur de l’éducation ce lundi 15 octobre.

Si la raison initiale qui imposait l’étape législative est l’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire, ce nouveau projet de loi s’avère être un véhicule législatif. Avec ses 24 articles, c’est bien par surprise que sont annoncées de multiples transformations du système éducatif.

L’UNSA exige un vrai débat!

L’UNSA Éducation a dénoncé une nouvelle fois cette manière de procéder. Nous nous étonnons de cette volonté de confisquer le débat sur de réelles évolutions de l’école. Nous l’avons contesté en exigeant plus de considération à l’égard de l’ensemble des femmes et d’hommes qui œuvrent chaque jour au quotidien. Nous l’avons aussi fait en tant que représentants de ces personnels qui depuis un an voient leurs missions et leur expertises balayées à coups d’annonces, réformes à tiroir dans un calendrier toujours plus serré.


Une loi verticale et unilatérale
Les mesures de ce projet n’ont pas forcément à voir les unes avec les autres. Pour autant, plusieurs d’entre-elles sont d’importance pour notre école. Elles restent cependant seulement esquissées car un texte de loi ne peut aller plus dans la précision et beaucoup est renvoyé à des décrets ultérieurs.
La cohérence se retrouve par contre dans la verticalité des mesures qui sont proposées. Du contrôle de l’enseignement privé à la réforme de la formation. De l’évaluation à la l’organisation territoriale ou encore à des nouveaux établissement internationaux, force est de constater que le ministre sait ce qu’il veut faire et le met en œuvre.
Si certains éléments vont dans le bon sens, c’est un ensemble qui aurait largement mérité d’être débattu, d’entendre le terrain. Ce n’est pas le choix qui a été fait. L’UNSA Éducation a donc décidé de ne pas prendre part au vote lors de la présentation de la loi au Conseil Supérieur de l’Éducation.


L’UNSA Education demande un vrai débat
Notre déclaration à lire ici.


 

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« Il n’y aura pas de loi Blanquer et j’en serai fier». Il aura fallu un peu plus d’un an pour que le ministre de l’éducation nationale fasse marche arrière et qu’il présente la loi «Pour l’école de la confiance» en conseil supérieur de l’éducation ce lundi 15 octobre.

Si la raison initiale qui imposait l’étape législative est l’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire, ce nouveau projet de loi s’avère être un véhicule législatif. Avec ses 24 articles, c’est bien par surprise que sont annoncées de multiples transformations du système éducatif.

L’UNSA exige un vrai débat!

L’UNSA Éducation a dénoncé une nouvelle fois cette manière de procéder. Nous nous étonnons de cette volonté de confisquer le débat sur de réelles évolutions de l’école. Nous l’avons contesté en exigeant plus de considération à l’égard de l’ensemble des femmes et d’hommes qui œuvrent chaque jour au quotidien. Nous l’avons aussi fait en tant que représentants de ces personnels qui depuis un an voient leurs missions et leur expertises balayées à coups d’annonces, réformes à tiroir dans un calendrier toujours plus serré.


Une loi verticale et unilatérale
Les mesures de ce projet n’ont pas forcément à voir les unes avec les autres. Pour autant, plusieurs d’entre-elles sont d’importance pour notre école. Elles restent cependant seulement esquissées car un texte de loi ne peut aller plus dans la précision et beaucoup est renvoyé à des décrets ultérieurs.
La cohérence se retrouve par contre dans la verticalité des mesures qui sont proposées. Du contrôle de l’enseignement privé à la réforme de la formation. De l’évaluation à la l’organisation territoriale ou encore à des nouveaux établissement internationaux, force est de constater que le ministre sait ce qu’il veut faire et le met en œuvre.
Si certains éléments vont dans le bon sens, c’est un ensemble qui aurait largement mérité d’être débattu, d’entendre le terrain. Ce n’est pas le choix qui a été fait. L’UNSA Éducation a donc décidé de ne pas prendre part au vote lors de la présentation de la loi au Conseil Supérieur de l’Éducation.


L’UNSA Education demande un vrai débat
Notre déclaration à lire ici.