Il y a 113 ans!

Il y a 113 ans, le 21 mars 1905, dans l’hémicycle du Palais-Bourbon, s’engageait le débat qui allait aboutir à la loi de séparation des Eglises et de l’Etat. Elle fût adoptée et promulguée le 9 décembre 1905.

C’est un grand républicain, Aristide Briand qui en était le rapporteur durant les quarante huit séances que les députés consacrèrent à ce texte.
«Texte de compromis mais non de compromission, la loi de 1905 s’applique toujours au XXIe siècle»*.
La loi de séparation a été modifiée plus de vingt-cinq fois, pour s’adapter au mieux à l’évolution de la société française. Mais ses deux premiers articles sont restés inchangés.
Article 1: «La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public»
Article 2: «La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l’Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes. Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons. Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l’article 3

L’Unsa Éducation fait de la Laïcité et de cette loi un des pilier de notre République. Nous continuerons sans faiblir à les défendre et à les promouvoir.

* Huffpost du 21 mars 2018

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Il y a 113 ans, le 21 mars 1905, dans l’hémicycle du Palais-Bourbon, s’engageait le débat qui allait aboutir à la loi de séparation des Eglises et de l’Etat. Elle fût adoptée et promulguée le 9 décembre 1905.

C’est un grand républicain, Aristide Briand qui en était le rapporteur durant les quarante huit séances que les députés consacrèrent à ce texte.
«Texte de compromis mais non de compromission, la loi de 1905 s’applique toujours au XXIe siècle»*.
La loi de séparation a été modifiée plus de vingt-cinq fois, pour s’adapter au mieux à l’évolution de la société française. Mais ses deux premiers articles sont restés inchangés.
Article 1: «La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public»
Article 2: «La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l’Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes. Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons. Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l’article 3

L’Unsa Éducation fait de la Laïcité et de cette loi un des pilier de notre République. Nous continuerons sans faiblir à les défendre et à les promouvoir.

* Huffpost du 21 mars 2018