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GT AEFE sur le télétravail : une petite révolution en marche ?

Comte-rendu du GT AEFE sur le télétravail

Le télétravail est une petite révolution potentielle dans l’organisation du travail. Comme jadis l’informatisation ou la numérisation des procédures, elle génère des attentes en terme d’amélioration de l’efficacité comme du bien-être des agents.

Il s’agit d’une petite révolution des mentalités d’abord.

Pour passer d’une fallacieuse culture présentéiste qui postule que l’efficacité au travail serait un concours de présence au bureau, éteindre la lumière en étant le dernier parti étant parfois le nec plus ultra de l’action administrative à une culture du travail à distance conjuguant les impératifs professionnels et personnels.

Cette petite révolution se fait cependant dans un contexte épidémique dégradé, se fait sous pression des événements. C’est la Covid l’aiguillon alors que, rappelons-le, l’agence avait choisi le minimum d’un jour de télétravail voilà trois ans quand le maximum fonction publique autorisait trois jours.

C’est donc un saut quantitatif et qualitatif qui est en cours.

Cette grande réforme nécessite donc du temps d’expérimentation, une évaluation lucide de tous les effets induits et une correction des effets négatifs.

L’agence connaît une expérimentation in vivo depuis le confinement généralisé de mars. L’UNSA se félicite de la réactivité de notre organisation, du déploiement rapide de matériel complémentaire, de l’investissement des agents qui ont joué le jeu en temps de crise.

Alors que la fonction publique a mis en place un groupe de travail sur le télétravail pour aboutir à un accord en début d’année prochaine, nous nous félicitons des discussions inaugurées par ce GT.

Nous avons pu recevoir des informations et remontées de nos collegues. La charte remise est un document exhaustif mais dont il faut discuter certains points.

Nous pensons aussi que la meilleure des chartes ne vaut que si son application est uniforme, équitable et sans ambiguïté.

C’est dans cet objectif que l’UNSA-Éducation travaille en GT. Sur les points précis :

L’UNSA-Éducation a revendiqué une application égalitaire du télétravail sans règles spécifiques pour les chefs de service mais avec un principe de responsabilité dans l’usage du télétravail au regard des contraintes de management.

L’UNSA-Éducation a demandé l’aménagement du délai de carence pour les nouveaux agents qui pour l’instant ne peuvent demander du télétravail dans les trois premiers mois de leur contrat. Compte tenu des circonstances exceptionnelles sanitaires, nous avons demandé l’aménagement de ce délai pour le raccourcir ou le supprimer.

Sur la question de l’avenant à faire signer au contrat de travail pour baliser le télétravail, nous souhaitons surtout que de la souplesse demeure et que le formalisme ne ralentisse pas l’application du télétravail qui doit néanmoins faire l’objet d’un additif au contrat pour le baliser.

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Le télétravail est une petite révolution potentielle dans l’organisation du travail. Comme jadis l’informatisation ou la numérisation des procédures, elle génère des attentes en terme d’amélioration de l’efficacité comme du bien-être des agents.

Il s’agit d’une petite révolution des mentalités d’abord.

Pour passer d’une fallacieuse culture présentéiste qui postule que l’efficacité au travail serait un concours de présence au bureau, éteindre la lumière en étant le dernier parti étant parfois le nec plus ultra de l’action administrative à une culture du travail à distance conjuguant les impératifs professionnels et personnels.

Cette petite révolution se fait cependant dans un contexte épidémique dégradé, se fait sous pression des événements. C’est la Covid l’aiguillon alors que, rappelons-le, l’agence avait choisi le minimum d’un jour de télétravail voilà trois ans quand le maximum fonction publique autorisait trois jours.

C’est donc un saut quantitatif et qualitatif qui est en cours.

Cette grande réforme nécessite donc du temps d’expérimentation, une évaluation lucide de tous les effets induits et une correction des effets négatifs.

L’agence connaît une expérimentation in vivo depuis le confinement généralisé de mars. L’UNSA se félicite de la réactivité de notre organisation, du déploiement rapide de matériel complémentaire, de l’investissement des agents qui ont joué le jeu en temps de crise.

Alors que la fonction publique a mis en place un groupe de travail sur le télétravail pour aboutir à un accord en début d’année prochaine, nous nous félicitons des discussions inaugurées par ce GT.

Nous avons pu recevoir des informations et remontées de nos collegues. La charte remise est un document exhaustif mais dont il faut discuter certains points.

Nous pensons aussi que la meilleure des chartes ne vaut que si son application est uniforme, équitable et sans ambiguïté.

C’est dans cet objectif que l’UNSA-Éducation travaille en GT. Sur les points précis :

L’UNSA-Éducation a revendiqué une application égalitaire du télétravail sans règles spécifiques pour les chefs de service mais avec un principe de responsabilité dans l’usage du télétravail au regard des contraintes de management.

L’UNSA-Éducation a demandé l’aménagement du délai de carence pour les nouveaux agents qui pour l’instant ne peuvent demander du télétravail dans les trois premiers mois de leur contrat. Compte tenu des circonstances exceptionnelles sanitaires, nous avons demandé l’aménagement de ce délai pour le raccourcir ou le supprimer.

Sur la question de l’avenant à faire signer au contrat de travail pour baliser le télétravail, nous souhaitons surtout que de la souplesse demeure et que le formalisme ne ralentisse pas l’application du télétravail qui doit néanmoins faire l’objet d’un additif au contrat pour le baliser.