Grandes écoles : quels recrutements en 2020 ?

Le monde (élèves et enseignants) des classes préparatoires est circonspect. Les concours de recrutement des grandes écoles n’auront peut-être pas lieu cette année à cause de la crise sanitaire que notre pays (et le monde) subit. Pour l’instant, le ministère a simplement indiqué que les épreuves écrites, lorsqu’elles sont maintenues, ne pourraient avoir lieu qu’à partir de début juin. C’est optimiste !

Le monde (élèves et enseignants) des classes préparatoires est circonspect. Les concours de recrutement des grandes écoles n’auront peut-être pas lieu cette année à cause de la crise sanitaire que notre pays (et le monde) subit. Pour l’instant, le ministère a simplement indiqué que les épreuves écrites, lorsqu’elles sont maintenues, ne pourraient avoir lieu qu’à partir de début juin. C’est optimiste !

C’était mardi 31 mars que les décisions devaient être prises par les grandes écoles. Il est vraisemblable qu’elles devront être inventives dans leurs modes de recrutement. Un simple décalage des épreuves sera compliqué à organiser sous peine d’embouteillage en juin dans les lycées ou les centres d’examens, surtout si l’idée de faire passer deux épreuves écrites aux 700000 candidats au bac était retenue par le ministre. Ajoutons que l’imprimerie nationale chargée d’imprimer les dizaines de milliers de sujets du bac et des concours ne pourra pas tout imprimer en même temps.

C’est bien le mode de recrutement des élites françaises qui est posée cette année.

Certaines grandes écoles ont anticipé. Ainsi, HEC a décidé de supprimer ces oraux d’admissibilité. Le concours commun de sept instituts de sciences politiques est entièrement annulé et remplacé par un recrutement sur dossier via Parcoursup. Les écoles d’ingénieurs s’accrochent pour l’instant à leurs épreuves orales quitte à les faire passer en septembre sous une forme simplifiée.
Les candidats sont dans l’expectative et on les comprend. Il n’empêche qu’à l’occasion de cette crise sans précédent, le modèle du concours républicain est posé. Un recrutement différent par rapport aux habitudes bien ancrées dans notre système scolaire, où le concours domine le recrutement des élites de la nation, donnera peut-être des résultats finalement pas si décalés par rapport aux besoins de notre société. On peut en faire le pari !

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Le monde (élèves et enseignants) des classes préparatoires est circonspect. Les concours de recrutement des grandes écoles n’auront peut-être pas lieu cette année à cause de la crise sanitaire que notre pays (et le monde) subit. Pour l’instant, le ministère a simplement indiqué que les épreuves écrites, lorsqu’elles sont maintenues, ne pourraient avoir lieu qu’à partir de début juin. C’est optimiste !

C’était mardi 31 mars que les décisions devaient être prises par les grandes écoles. Il est vraisemblable qu’elles devront être inventives dans leurs modes de recrutement. Un simple décalage des épreuves sera compliqué à organiser sous peine d’embouteillage en juin dans les lycées ou les centres d’examens, surtout si l’idée de faire passer deux épreuves écrites aux 700000 candidats au bac était retenue par le ministre. Ajoutons que l’imprimerie nationale chargée d’imprimer les dizaines de milliers de sujets du bac et des concours ne pourra pas tout imprimer en même temps.

C’est bien le mode de recrutement des élites françaises qui est posée cette année.

Certaines grandes écoles ont anticipé. Ainsi, HEC a décidé de supprimer ces oraux d’admissibilité. Le concours commun de sept instituts de sciences politiques est entièrement annulé et remplacé par un recrutement sur dossier via Parcoursup. Les écoles d’ingénieurs s’accrochent pour l’instant à leurs épreuves orales quitte à les faire passer en septembre sous une forme simplifiée.
Les candidats sont dans l’expectative et on les comprend. Il n’empêche qu’à l’occasion de cette crise sans précédent, le modèle du concours républicain est posé. Un recrutement différent par rapport aux habitudes bien ancrées dans notre système scolaire, où le concours domine le recrutement des élites de la nation, donnera peut-être des résultats finalement pas si décalés par rapport aux besoins de notre société. On peut en faire le pari !