Grand reporter en Afghanistan

La bande dessinée Les larmes du seigneur afghan, s’inspire des missions en Afghanistan de la journaliste belge, Pascale Bourgaux, grand reporter pour la RTBF. L’album dessiné par Campi à partir des images tirés des reportages de la journaliste permet de comprendre à la fois la vie de grand reporter et le quotidien d’un village afghan dans la guerre.

 Le point de départ du documentaire est le retour de Pascale Bourgaux – grand reporter forte d’une solide expérience de terrain au Kossovo, en Irak ou en Afghanistan – à Dasht-E-Galeh, le village de Mamour Hassan, un seigneur de guerre renommé.  L’homme est l’archétype du résistant et en particulier l’un de ceux qui, avec l’aide américaine, a chassé les Talibans. Mais aujourd’hui les choses semblent bouger, le fantasme taliban fait son œuvre et s’immisce à l’intérieur même du fief du vieux chef de guerre afghan.

Cette bande dessinée nous aide à comprendre les liens entre afghans et occidentaux, et le travail et l’implication des reporters dans un pays et un contexte dangereux. Le regard posé par une femme aussi est intéressant et nous montre que rien n’est simple, comme les occidentaux aimeraient tant le penser : « Pendant que vous pensez à nos burqas, nous on se demande comment on va manger, s’éclairer, circuler… », affirme Nadiah, diplômée de physiothérapie, qui soigne les femmes dans une petite clinique à Kaboul.

Les Larmes du seigneur afghan, Campi, Zabus, Pascale Bourgaux, Dupuis, Aire libre, 2014, 16.5 €.

 

 

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 Le point de départ du documentaire est le retour de Pascale Bourgaux – grand reporter forte d’une solide expérience de terrain au Kossovo, en Irak ou en Afghanistan – à Dasht-E-Galeh, le village de Mamour Hassan, un seigneur de guerre renommé.  L’homme est l’archétype du résistant et en particulier l’un de ceux qui, avec l’aide américaine, a chassé les Talibans. Mais aujourd’hui les choses semblent bouger, le fantasme taliban fait son œuvre et s’immisce à l’intérieur même du fief du vieux chef de guerre afghan.

Cette bande dessinée nous aide à comprendre les liens entre afghans et occidentaux, et le travail et l’implication des reporters dans un pays et un contexte dangereux. Le regard posé par une femme aussi est intéressant et nous montre que rien n’est simple, comme les occidentaux aimeraient tant le penser : « Pendant que vous pensez à nos burqas, nous on se demande comment on va manger, s’éclairer, circuler… », affirme Nadiah, diplômée de physiothérapie, qui soigne les femmes dans une petite clinique à Kaboul.

Les Larmes du seigneur afghan, Campi, Zabus, Pascale Bourgaux, Dupuis, Aire libre, 2014, 16.5 €.