Glyphosate : trois petits tours et puis revient

Le décès le 7 septembre de l’Argentin Fabian Tomas, symbole de la lutte contre le glyphosate, n’aura pas suffi à éveiller les consciences dans tous les pays.

Alors qu’en 2017, huit Français sur dix estimaient déjà selon un sondage, qu’il fallait interdire le glyphosate, parce que cet herbicide est « potentiellement dangereux pour la santé », l’Assemblée nationale en a décidé autrement le week-end dernier.

Pour l’Unsa Éducation, c’est une aberration et un très mauvais signe pour l’environnement.

En effet, en rejetant les amendements du projet de loi « Agriculture et alimentation » empêchant la commercialisation de l’un des herbicides les plus utilisés dans le monde, les députés ont balayé toutes les attentes des consommateurs et d’une partie de la société civile sur cette question de santé publique.

L’interdiction du glyphosate, extrêmement nocif et classé comme « cancérigène probable » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), était pourtant une promesse de campagne du Président de la République.

Les députés n’ont pas suivi non plus, les recommandations des « huit mesures incontournables » que proposait le FNE (France Nature Environnement) dans son communiqué du 12 septembre pour une « meilleure protection de la santé des citoyens et de la biodiversité » dont l’interdiction du glyphosate faisait partie.

Le projet de loi doit être examiné maintenant par les sénateurs, puis sans doute à nouveau par l’Assemblée. Il est à souhaiter que les discussions législatives se poursuivent afin que l’interdiction de ce produit dangereux soit actée dans un futur proche. Les lobbys agissant en faveur du glyphosate ne doivent pas dicter l’avenir de l’agriculture et de l’environnement en France 

La prise en compte de l’évaluation de l’impact des activités humaines sur
les ressources naturelles et la santé fait partie des enjeux éducatifs.
L’Unsa Éducation le rappelle, le respect de l’environnement et à la protection de la biodiversité est primordial.

Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 affirme sa résolution « à protéger durablement la planète et ses ressources naturelles ». Il faut donc garder le cap et l’Unsa Éducation y sera partie prenante pour y parvenir.

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Le décès le 7 septembre de l’Argentin Fabian Tomas, symbole de la lutte contre le glyphosate, n’aura pas suffi à éveiller les consciences dans tous les pays.

Alors qu’en 2017, huit Français sur dix estimaient déjà selon un sondage, qu’il fallait interdire le glyphosate, parce que cet herbicide est « potentiellement dangereux pour la santé », l’Assemblée nationale en a décidé autrement le week-end dernier.

Pour l’Unsa Éducation, c’est une aberration et un très mauvais signe pour l’environnement.

En effet, en rejetant les amendements du projet de loi « Agriculture et alimentation » empêchant la commercialisation de l’un des herbicides les plus utilisés dans le monde, les députés ont balayé toutes les attentes des consommateurs et d’une partie de la société civile sur cette question de santé publique.

L’interdiction du glyphosate, extrêmement nocif et classé comme « cancérigène probable » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), était pourtant une promesse de campagne du Président de la République.

Les députés n’ont pas suivi non plus, les recommandations des « huit mesures incontournables » que proposait le FNE (France Nature Environnement) dans son communiqué du 12 septembre pour une « meilleure protection de la santé des citoyens et de la biodiversité » dont l’interdiction du glyphosate faisait partie.

Le projet de loi doit être examiné maintenant par les sénateurs, puis sans doute à nouveau par l’Assemblée. Il est à souhaiter que les discussions législatives se poursuivent afin que l’interdiction de ce produit dangereux soit actée dans un futur proche. Les lobbys agissant en faveur du glyphosate ne doivent pas dicter l’avenir de l’agriculture et de l’environnement en France 

La prise en compte de l’évaluation de l’impact des activités humaines sur
les ressources naturelles et la santé fait partie des enjeux éducatifs.
L’Unsa Éducation le rappelle, le respect de l’environnement et à la protection de la biodiversité est primordial.

Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 affirme sa résolution « à protéger durablement la planète et ses ressources naturelles ». Il faut donc garder le cap et l’Unsa Éducation y sera partie prenante pour y parvenir.