Garantir le droit des femmes à disposer de leur corps : où est l’argent pour les droits sexuels et reproductifs ?

303 000 femmes décèdent chaque année des suites d’un avortement à risque ou d’un accouchement mal accompagné dans le monde et 220 millions de femmes n’ont pas accès à la contraception. Des situations qui sont totalement inacceptables pour l’Unsa Éducation.

C’est pourquoi, à la veille de la Journée mondiale de la contraception ce mardi 26 septembre et de la Journée internationale du droit à l’avortement ce jeudi 28 septembre, l’Unsa Éducation, relaye l’appel qui a été lancé par cinq organisations dont le Conseil économique social et environnemental (CESE) et le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (HCE).

Car un an après un précédent rapport : « Où est l’argent pour le droit des femmes ? Une sonnette d’alarme » dont nous vous parlions :ici, ces cinq organisations interpellent encore une fois les dirigeants politiques, avec un nouveau rapport : « Où est l’argent pour les droits sexuels et reproductifs ? Garantir le droit des femmes à disposer de leur corps : La France doit tenir ses engagements. »

Un rapport qui appelle l’État à investir dans les droits et la santé sexuels et reproductifs (DSSR) autour de 3 axes principaux :

-Financer massivement des politiques et des projets qui promeuvent les droits et la santé sexuels et reproductifs, pierre angulaire des droits des femmes.
-Systématiser l’approche genre dans l’ensemble des politiques et des programmes d’aide.
-Défendre les droits des femmes dans toutes les relations diplomatiques.

Le budget de l’État alloué en matière de DSSR est très largement insuffisant et la France a un rôle à jouer au niveau international.

Les inégalités entre les femmes et les hommes sont extrêmement fortes dans le domaine des droits sexuels et reproductifs : ainsi, « 95% des filles de 15 à 19 ans ont eu des rapports sexuels sans utiliser de méthode contraceptive ». Malgré des progrès perceptibles, la montée des conservatismes de toute nature fragilise sans cesse ces droits.

Les DSSR sont essentiels pour l’autonomie et l’émancipation. Plus largement, l’éducation à l’égalité femme/homme doit aussi permettre d’améliorer la situation.
L’Unsa Éducation soutient cet appel qui non seulement doit être entendu mais doit aussi être suivi d’engagements financiers importants et concrets, seuls gages d’une volonté de construire une société plus égalitaire et plus juste.

 

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303 000 femmes décèdent chaque année des suites d’un avortement à risque ou d’un accouchement mal accompagné dans le monde et 220 millions de femmes n’ont pas accès à la contraception. Des situations qui sont totalement inacceptables pour l’Unsa Éducation.

C’est pourquoi, à la veille de la Journée mondiale de la contraception ce mardi 26 septembre et de la Journée internationale du droit à l’avortement ce jeudi 28 septembre, l’Unsa Éducation, relaye l’appel qui a été lancé par cinq organisations dont le Conseil économique social et environnemental (CESE) et le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (HCE).

Car un an après un précédent rapport : « Où est l’argent pour le droit des femmes ? Une sonnette d’alarme » dont nous vous parlions :ici, ces cinq organisations interpellent encore une fois les dirigeants politiques, avec un nouveau rapport : « Où est l’argent pour les droits sexuels et reproductifs ? Garantir le droit des femmes à disposer de leur corps : La France doit tenir ses engagements. »

Un rapport qui appelle l’État à investir dans les droits et la santé sexuels et reproductifs (DSSR) autour de 3 axes principaux :

-Financer massivement des politiques et des projets qui promeuvent les droits et la santé sexuels et reproductifs, pierre angulaire des droits des femmes.
-Systématiser l’approche genre dans l’ensemble des politiques et des programmes d’aide.
-Défendre les droits des femmes dans toutes les relations diplomatiques.

Le budget de l’État alloué en matière de DSSR est très largement insuffisant et la France a un rôle à jouer au niveau international.

Les inégalités entre les femmes et les hommes sont extrêmement fortes dans le domaine des droits sexuels et reproductifs : ainsi, « 95% des filles de 15 à 19 ans ont eu des rapports sexuels sans utiliser de méthode contraceptive ». Malgré des progrès perceptibles, la montée des conservatismes de toute nature fragilise sans cesse ces droits.

Les DSSR sont essentiels pour l’autonomie et l’émancipation. Plus largement, l’éducation à l’égalité femme/homme doit aussi permettre d’améliorer la situation.
L’Unsa Éducation soutient cet appel qui non seulement doit être entendu mais doit aussi être suivi d’engagements financiers importants et concrets, seuls gages d’une volonté de construire une société plus égalitaire et plus juste.