Front national : un programme économique si rétrograde que même leurs sympathisants n’y croient pas !

Respectabilité et crédibilité sont les deux leviers que le Front national tente d’actionner afin de se faire passer pour un parti politique comparable aux autres.

Respectabilité et crédibilité sont les deux leviers que le Front national tente d’actionner afin de se faire passer pour un parti politique comparable aux autres.
Chacun sait que derrière l’abandon des petites phrases et des provocations, leur fonds de commerce demeure celui de la haine et du racisme et qu’il en faut peu pour que leurs penchants naturels reviennent tristement sur le devant de la scène.
Mais qu’en est-il du programme porté par ce parti d’extrême droite ?


Le Monde daté du 28 novembre a soumis sa dimension économique à trois spécialistes. Le verdict est sans appel : « Le programme du front national produirait un profond et durable appauvrissement » !


En effet, le recours à des méthodes des années 50, sans prendre en compte la réelle évolution de notre société, produirait une véritable régression. S’il est difficile de mesurer les effets d’une sortie de l’euro, il est illusoire de faire croire à la haute tenue d’un franc dévalué. L’utilisation –actuellement illégale- de la « planche à billet » permettant à la Banque de France de prêter de l’argent bon marché à l’Etat ne pourrait que conduire au retour d’une inflation galopante. Quant au protectionnisme, vanté comme une vertu patriotique, il serait synonyme d’un déficit encore plus gigantesque de notre commerce extérieur.

Ainsi donc, pour Charles Wiplosz, Jean-Marc Daniel et Nicolas Gravel, ce programme n’est pas seulement erroné, mais il conduirait à un affaiblissement économique de la France. De plus, sous couvert d’une approche plus sociale et se présentant comme le nouveau parti des ouvriers, le mouvement lepéniste porte un projet économique dont les premières victimes seraient les familles modestes, celles-là mêmes dont il cherche à capter l’électorat.


Heureusement, hormis pour la défense des services publics, le FN ne semble pas convaincre sur les sujets économiques.

C’est ce que montre une étude d’Ipsos pour France Bleu (978 personnes interrogées par téléphone du 15 au 16 novembre, selon la méthode des quotas). Ainsi « la lutte contre les inégalités » ; « la défense du pouvoir d’achat » ; « la lutte contre le chômage » ou « la baisse des déficits », ne recueillent qu’entre 33 % et 23 % des sondés.

Quant à « l’arrêt de l’euro et le retour au franc », seuls 21 % des sondés y adhèrent (seulement 4 sympathisants FN sur 10), alors qu’il est présenté comme la clé de voute et le garant de la cohérence de l’ensemble du projet économique du parti.

Si même les sympathisants n’y croient pas !!!…

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Respectabilité et crédibilité sont les deux leviers que le Front national tente d’actionner afin de se faire passer pour un parti politique comparable aux autres.
Chacun sait que derrière l’abandon des petites phrases et des provocations, leur fonds de commerce demeure celui de la haine et du racisme et qu’il en faut peu pour que leurs penchants naturels reviennent tristement sur le devant de la scène.
Mais qu’en est-il du programme porté par ce parti d’extrême droite ?


Le Monde daté du 28 novembre a soumis sa dimension économique à trois spécialistes. Le verdict est sans appel : « Le programme du front national produirait un profond et durable appauvrissement » !


En effet, le recours à des méthodes des années 50, sans prendre en compte la réelle évolution de notre société, produirait une véritable régression. S’il est difficile de mesurer les effets d’une sortie de l’euro, il est illusoire de faire croire à la haute tenue d’un franc dévalué. L’utilisation –actuellement illégale- de la « planche à billet » permettant à la Banque de France de prêter de l’argent bon marché à l’Etat ne pourrait que conduire au retour d’une inflation galopante. Quant au protectionnisme, vanté comme une vertu patriotique, il serait synonyme d’un déficit encore plus gigantesque de notre commerce extérieur.

Ainsi donc, pour Charles Wiplosz, Jean-Marc Daniel et Nicolas Gravel, ce programme n’est pas seulement erroné, mais il conduirait à un affaiblissement économique de la France. De plus, sous couvert d’une approche plus sociale et se présentant comme le nouveau parti des ouvriers, le mouvement lepéniste porte un projet économique dont les premières victimes seraient les familles modestes, celles-là mêmes dont il cherche à capter l’électorat.


Heureusement, hormis pour la défense des services publics, le FN ne semble pas convaincre sur les sujets économiques.

C’est ce que montre une étude d’Ipsos pour France Bleu (978 personnes interrogées par téléphone du 15 au 16 novembre, selon la méthode des quotas). Ainsi « la lutte contre les inégalités » ; « la défense du pouvoir d’achat » ; « la lutte contre le chômage » ou « la baisse des déficits », ne recueillent qu’entre 33 % et 23 % des sondés.

Quant à « l’arrêt de l’euro et le retour au franc », seuls 21 % des sondés y adhèrent (seulement 4 sympathisants FN sur 10), alors qu’il est présenté comme la clé de voute et le garant de la cohérence de l’ensemble du projet économique du parti.

Si même les sympathisants n’y croient pas !!!…