Fonctionnaire, es-tu motivé.e ?

C'est la question centrale d'une récente étude du CEVIPOF notamment en vérifiant si la motivation par l'individualisation de la rémunération et de la carrière est, ou non, pertinente.

C’est l’une des interrogations d’une récente étude du CEVIPOF notamment en vérifiant si la motivation par l’individualisation de la rémunération et de la carrière est, ou non, pertinente.

Cette enquête analyse 15 513 questionnaires dont 2 578 complétés par des fonctionnaires. Elle a pour objet l’étude du rapport que les salariés entretiennent avec leur travail. La question de départ est simple : « Vous estimez vous satisfait par votre emploi ? »

Paradoxalement ce sont les jeunes, et les salariés du privé qui expriment le moins bon niveau de satisfaction. Etre diplômé, ou bien rémunéré influe peu sur les résultats.

L’auteur cherche alors ce qui influence le plus ces résultats. Les chiffres montrent que c’est la bonne perception de l’évaluation qui fait monter le sentiment de satisfaction. L’individualisation de la rémunération, influe de façon très relative sur le sentiment de satisfaction à l’égard de son travail. Pour la fonction publique, l’étude montre que ce sont les cadres A, et notamment les enseignants qui s’estiment les moins gérés par leur hiérarchie.

L’étude se focalise ensuite sur le sentiment de service rendu au public. Ce sentiment est beaucoup plus prégnant chez les agents de la fonction publique, ce qui, selon l’auteur, démontre qu’il existe une motivation de service public. Cette dernière, commune à tous les fonctionnaires, est plus sensible chez les cadres A et B que chez les C. Faire une assimilation entre salariés du public et du privé est dès lors peu pertinent.

A l’UNSA éducation, ces résultats nous confortent dans nos mandats. Nous sommes attachés au statut de la fonction publique qui doit perdurer. Nous sommes également exigeants sur des améliorations à apporter en matière de gestion des ressources humaines, domaine où le ressenti des agents prime.


 

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C’est l’une des interrogations d’une récente étude du CEVIPOF notamment en vérifiant si la motivation par l’individualisation de la rémunération et de la carrière est, ou non, pertinente.

Cette enquête analyse 15 513 questionnaires dont 2 578 complétés par des fonctionnaires. Elle a pour objet l’étude du rapport que les salariés entretiennent avec leur travail. La question de départ est simple : « Vous estimez vous satisfait par votre emploi ? »

Paradoxalement ce sont les jeunes, et les salariés du privé qui expriment le moins bon niveau de satisfaction. Etre diplômé, ou bien rémunéré influe peu sur les résultats.

L’auteur cherche alors ce qui influence le plus ces résultats. Les chiffres montrent que c’est la bonne perception de l’évaluation qui fait monter le sentiment de satisfaction. L’individualisation de la rémunération, influe de façon très relative sur le sentiment de satisfaction à l’égard de son travail. Pour la fonction publique, l’étude montre que ce sont les cadres A, et notamment les enseignants qui s’estiment les moins gérés par leur hiérarchie.

L’étude se focalise ensuite sur le sentiment de service rendu au public. Ce sentiment est beaucoup plus prégnant chez les agents de la fonction publique, ce qui, selon l’auteur, démontre qu’il existe une motivation de service public. Cette dernière, commune à tous les fonctionnaires, est plus sensible chez les cadres A et B que chez les C. Faire une assimilation entre salariés du public et du privé est dès lors peu pertinent.

A l’UNSA éducation, ces résultats nous confortent dans nos mandats. Nous sommes attachés au statut de la fonction publique qui doit perdurer. Nous sommes également exigeants sur des améliorations à apporter en matière de gestion des ressources humaines, domaine où le ressenti des agents prime.