FN ou RN : le nom change, mais les idées d’extrême-droite restent !

Le 1er juin 2018 a été officialisé le changement de nom du Front national en Rassemblement national.

Le but est double : il s’agit, tout d’abord, de se démarquer de l’héritage du parti créé en 1972 par Jean-Marie Le Pen, avec notamment l’aide d’anciens collaborateurs notoires et d’anciens SS. Cela est conçu pour faciliter l’accession au pouvoir en niant les idées et les pratiques trop marquées à l’extrême-droite.

Le but est également de favoriser autour de ce rassemblement des alliances en vue de la conquête des institutions.

Mais ce changement de nom ne doit pas nous leurrer : le FN, devenu RN, est et demeurera un parti d’extrême-droite.

L’UNSA Éducation a relaté régulièrement les dangers des idées de ce parti dans sa rubrique « Non à l’extrême-droite ! ».

Nous continuerons à le faire avec une détermination plus grande encore car la doctrine défendue par les partisans de Marine Le Pen est bien présente en France, mais aussi en Europe.

Ainsi, la semaine dernière, l’Italie s’est dotée d’un nouveau gouvernement de coalition où la Ligue, parti allié au RN sur le plan européen, tient un rôle majeur. Le chef de ce parti, Matteo Salvini, à peine désigné Ministre de l’intérieur, a fait des déclarations fracassantes marquées par une xénophobie sans retenue. Comme Ministre de l’éducation, on retrouve également un partisan de la Ligue, ce qui ne peut que nous inquiéter.

L’accession au pouvoir de l’extrême-droite n’est donc plus impossible en Europe, y compris dans les plus proches voisins de la France, et il est urgent de riposter pour défendre les principes démocratiques.

Dans notre pays, Marion Maréchal-Le Pen (qui souhaite faire « oublier » son second patronyme pour se démarquer là encore de l’héritage sulfureux de son grand-père) a jeté les bases d’une école de formation de l’extrême-droite pour imposer ses idées au cœur des débats actuels dans la société française. Ce sera également le moyen de former un ensemble de cadres destinés à exercer dans l’avenir le pouvoir.

Pour éviter cela, l’UNSA Éducation participera à la riposte en dénonçant sans relâche les mensonges et les idées de ce courant politique, quel que soit le nom qu’il porte, quelles que soient les opérations de communication destinées à renouveler des vieilles idées d’extrême droite . Partout où cela s’impose, nous mènerons la bataille des idées pour défendre les valeurs et les principes de notre République.

Comme l’indique notre résolution générale adoptée en 2016 : « L’UNSA Éducation considère qu’il y a un véritable risque de prise de pouvoir de l’extrême droite en France comme en Europe. Elle est mobilisée pour contrer cette menace. Elle continue à décrypter le message de l’extrême droite et notamment du Front national qui est en contradiction avec les valeurs du syndicalisme, de la démocratie sociale et de la démocratie. »

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Le 1er juin 2018 a été officialisé le changement de nom du Front national en Rassemblement national.

Le but est double : il s’agit, tout d’abord, de se démarquer de l’héritage du parti créé en 1972 par Jean-Marie Le Pen, avec notamment l’aide d’anciens collaborateurs notoires et d’anciens SS. Cela est conçu pour faciliter l’accession au pouvoir en niant les idées et les pratiques trop marquées à l’extrême-droite.

Le but est également de favoriser autour de ce rassemblement des alliances en vue de la conquête des institutions.

Mais ce changement de nom ne doit pas nous leurrer : le FN, devenu RN, est et demeurera un parti d’extrême-droite.

L’UNSA Éducation a relaté régulièrement les dangers des idées de ce parti dans sa rubrique « Non à l’extrême-droite ! ».

Nous continuerons à le faire avec une détermination plus grande encore car la doctrine défendue par les partisans de Marine Le Pen est bien présente en France, mais aussi en Europe.

Ainsi, la semaine dernière, l’Italie s’est dotée d’un nouveau gouvernement de coalition où la Ligue, parti allié au RN sur le plan européen, tient un rôle majeur. Le chef de ce parti, Matteo Salvini, à peine désigné Ministre de l’intérieur, a fait des déclarations fracassantes marquées par une xénophobie sans retenue. Comme Ministre de l’éducation, on retrouve également un partisan de la Ligue, ce qui ne peut que nous inquiéter.

L’accession au pouvoir de l’extrême-droite n’est donc plus impossible en Europe, y compris dans les plus proches voisins de la France, et il est urgent de riposter pour défendre les principes démocratiques.

Dans notre pays, Marion Maréchal-Le Pen (qui souhaite faire « oublier » son second patronyme pour se démarquer là encore de l’héritage sulfureux de son grand-père) a jeté les bases d’une école de formation de l’extrême-droite pour imposer ses idées au cœur des débats actuels dans la société française. Ce sera également le moyen de former un ensemble de cadres destinés à exercer dans l’avenir le pouvoir.

Pour éviter cela, l’UNSA Éducation participera à la riposte en dénonçant sans relâche les mensonges et les idées de ce courant politique, quel que soit le nom qu’il porte, quelles que soient les opérations de communication destinées à renouveler des vieilles idées d’extrême droite . Partout où cela s’impose, nous mènerons la bataille des idées pour défendre les valeurs et les principes de notre République.

Comme l’indique notre résolution générale adoptée en 2016 : « L’UNSA Éducation considère qu’il y a un véritable risque de prise de pouvoir de l’extrême droite en France comme en Europe. Elle est mobilisée pour contrer cette menace. Elle continue à décrypter le message de l’extrême droite et notamment du Front national qui est en contradiction avec les valeurs du syndicalisme, de la démocratie sociale et de la démocratie. »