Filles-garçons dans le monde : un accès au savoir encore trop inégal

Un rapport de l’UNESCO, publié le 9 avril 2015, révèle que l’objectif fixé dans le cadre de l’Education pour Tous (EPT)* d’assurer aux filles comme aux garçons un accès équitable et sans restriction à une éducation de base de qualité avec les mêmes chances de réussite sera atteint dans l’enseignement primaire dans 69 % des pays et à 48% seulement dans le secondaire.


En effet, malgré tous les efforts entrepris par les gouvernements, la société civile et la communauté internationale, le monde n’a pas réalisé « l’Éducation pour Tous ».

Si le nombre d’enfants et d’adolescents non scolarisés a chuté de près de la moitié depuis 2000, c’est dans le domaine de la parité entre les sexes, notamment au niveau de l’éducation primaire que les avancées les plus importantes ont été réalisées, même si cette disparité persiste dans près d’un tiers des pays disposant de données.
La plupart des 43 pays où l’on recensait en 2000 moins de 90 femmes alphabètes pour 100 hommes se sont rapprochés de la parité, même si aucun d’entre eux n’atteindra cet objectif à l’horizon 2015.

En 2012, le nombre de pays où l’on recensait moins de 90 filles scolarisées pour 100 garçons est passé de 33 à 16.
Parmi les enfants non scolarisés, les filles ont plus de risques que les garçons de ne jamais aller à l’école (48 % contre 37 %). En revanche, les garçons sont plus susceptibles d’abandonner l’école (26 % contre 20 %). Une fois scolarisées, les filles ont plus tendance à atteindre les classes supérieures.

En Afrique subsaharienne, ce sont toujours les filles les plus pauvres qui ont le plus de risques de ne jamais être scolarisées. En Guinée et au Niger, en 2012, plus de 70% des filles les plus pauvres n’avaient jamais été scolarisées dans le primaire, contre moins de 20 % des garçons les plus riches.

Le rapport de l’Unesco souligne par ailleurs que « les hommes moins instruits expriment des opinions discriminatoires à l’égard des femmes, qu’ils ont davantage tendance à se montrer violents à la maison et qu’ils s’occupent généralement moins de leurs enfants ».

La scolarisation des filles et des garçons est en effet, étroitement liée dans l’intérêt de tous et c’’est bien en défendant la scolarisation des uns comme des unes que l’on fera avancer la condition des autres.

Lire le rapport ici


*Le mouvement de l’Éducation pour tous (EPT) est un engagement global visant à assurer une éducation de base de qualité pour tous les enfants, jeunes et adultes. Lors du Forum mondial sur l’éducation (Dakar, 2000), 164 gouvernements ont plaidé en faveur de l’EPT et ont identifié six objectifs à atteindre d’ici à 2015. Des gouvernements, des agences du développement, la société civile et le secteur privé œuvrent ensemble à la réalisation des objectifs de l’EPT (voir site de l’UNESCO).

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Un rapport de l’UNESCO, publié le 9 avril 2015, révèle que l’objectif fixé dans le cadre de l’Education pour Tous (EPT)* d’assurer aux filles comme aux garçons un accès équitable et sans restriction à une éducation de base de qualité avec les mêmes chances de réussite sera atteint dans l’enseignement primaire dans 69 % des pays et à 48% seulement dans le secondaire.


En effet, malgré tous les efforts entrepris par les gouvernements, la société civile et la communauté internationale, le monde n’a pas réalisé « l’Éducation pour Tous ».

Si le nombre d’enfants et d’adolescents non scolarisés a chuté de près de la moitié depuis 2000, c’est dans le domaine de la parité entre les sexes, notamment au niveau de l’éducation primaire que les avancées les plus importantes ont été réalisées, même si cette disparité persiste dans près d’un tiers des pays disposant de données.
La plupart des 43 pays où l’on recensait en 2000 moins de 90 femmes alphabètes pour 100 hommes se sont rapprochés de la parité, même si aucun d’entre eux n’atteindra cet objectif à l’horizon 2015.

En 2012, le nombre de pays où l’on recensait moins de 90 filles scolarisées pour 100 garçons est passé de 33 à 16.
Parmi les enfants non scolarisés, les filles ont plus de risques que les garçons de ne jamais aller à l’école (48 % contre 37 %). En revanche, les garçons sont plus susceptibles d’abandonner l’école (26 % contre 20 %). Une fois scolarisées, les filles ont plus tendance à atteindre les classes supérieures.

En Afrique subsaharienne, ce sont toujours les filles les plus pauvres qui ont le plus de risques de ne jamais être scolarisées. En Guinée et au Niger, en 2012, plus de 70% des filles les plus pauvres n’avaient jamais été scolarisées dans le primaire, contre moins de 20 % des garçons les plus riches.

Le rapport de l’Unesco souligne par ailleurs que « les hommes moins instruits expriment des opinions discriminatoires à l’égard des femmes, qu’ils ont davantage tendance à se montrer violents à la maison et qu’ils s’occupent généralement moins de leurs enfants ».

La scolarisation des filles et des garçons est en effet, étroitement liée dans l’intérêt de tous et c’’est bien en défendant la scolarisation des uns comme des unes que l’on fera avancer la condition des autres.

Lire le rapport ici


*Le mouvement de l’Éducation pour tous (EPT) est un engagement global visant à assurer une éducation de base de qualité pour tous les enfants, jeunes et adultes. Lors du Forum mondial sur l’éducation (Dakar, 2000), 164 gouvernements ont plaidé en faveur de l’EPT et ont identifié six objectifs à atteindre d’ici à 2015. Des gouvernements, des agences du développement, la société civile et le secteur privé œuvrent ensemble à la réalisation des objectifs de l’EPT (voir site de l’UNESCO).