Femmes précaires et accès aux soins : il y a urgence pour le HCEfh !

Le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) lance une alerte dans un rapport remis au gouvernement ce jour et qui dresse un état des lieux édifiant des conditions de travail, difficultés financières, « freins culturels et symboliques » des femmes en situation de précarité.

L’Unsa Education, très attachée à ce que l’égalité entre les hommes et les femmes soit réelle, constate qu’en matière de santé et d’accès au soin, il y a maldonne.

En effet, dans son rapport, le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) montre une nouvelle fois que les femmes subissent l’effet combiné des inégalités de genre et des inégalités sociales. Elles ont également moins recours ou accès à la prévention et aux soins de santé.

« Les femmes représentent 70 % des travailleurs pauvres… »


Le taux de pauvreté chez les femmes est supérieur à celui des hommes.
On le sait, elles occupent plus que les hommes les emplois à temps partiel, les emplois non qualifiés, elles ont plusieurs employeurs et des temps de trajets importants…
Mais en parallèle, les femmes représentent 64 % des personnes ayant reporté ou renoncé à des soins au cours des 12 derniers mois !


Face à ce diagnostic, le HCEfh appelle à une politique volontariste de lutte contre les inégalités de santé qui tienne compte des inégalités de sexe et qui encourage le développement de dispositifs spécifiques à destination des femmes en situation de précarité. Il émet 21 propositions.

Une des propositions est de mieux évaluer les risques de pénibilité mais cette fois-ci du côté des femmes !
Le rapport demande également de simplifier l’accès aux soins, la généralisation effective du tiers payant… la prise en charge à 100% des soins psycho-thérapeutiques pour les femmes victimes de violence.

Pour l’UNSA Éducation ce nouveau rapport doit amener les décideurs à intensifier les politiques de réduction des inégalités.

Retrouver le rapport du HCEfh

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales

L’Unsa Education, très attachée à ce que l’égalité entre les hommes et les femmes soit réelle, constate qu’en matière de santé et d’accès au soin, il y a maldonne.

En effet, dans son rapport, le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) montre une nouvelle fois que les femmes subissent l’effet combiné des inégalités de genre et des inégalités sociales. Elles ont également moins recours ou accès à la prévention et aux soins de santé.

« Les femmes représentent 70 % des travailleurs pauvres… »


Le taux de pauvreté chez les femmes est supérieur à celui des hommes.
On le sait, elles occupent plus que les hommes les emplois à temps partiel, les emplois non qualifiés, elles ont plusieurs employeurs et des temps de trajets importants…
Mais en parallèle, les femmes représentent 64 % des personnes ayant reporté ou renoncé à des soins au cours des 12 derniers mois !


Face à ce diagnostic, le HCEfh appelle à une politique volontariste de lutte contre les inégalités de santé qui tienne compte des inégalités de sexe et qui encourage le développement de dispositifs spécifiques à destination des femmes en situation de précarité. Il émet 21 propositions.

Une des propositions est de mieux évaluer les risques de pénibilité mais cette fois-ci du côté des femmes !
Le rapport demande également de simplifier l’accès aux soins, la généralisation effective du tiers payant… la prise en charge à 100% des soins psycho-thérapeutiques pour les femmes victimes de violence.

Pour l’UNSA Éducation ce nouveau rapport doit amener les décideurs à intensifier les politiques de réduction des inégalités.

Retrouver le rapport du HCEfh