Être inclusive ou ne pas être ? C’est la question du RU pour les enfants Rom

Les enfants ayant l’anglais comme langue seconde -chiffre en continuelle croissance dans la région de Birmingham- ne sont pas acceptés dans les écoles du centre-ville. C’est le cas pour 900 enfants Rom qui n’ont pas de place à l’école traditionnelle.

Que cela soit en raison, leur non-maîtrise de la langue anglaise ou parce qu’ils se livrent à de l’intimidation envers les enfants des écoles du centre ville, les enfants Rom sont indirectement expulsés puisqu’on leur dit qu’il n’y a pas de place.

En fait, les enseignants semblent tout simplement oublier l’histoire !
Dans les années 60, beaucoup d’écoles refusaient purement et simplement d’inscrire à l’école les enfants de familles itinérantes irlandaises ou tsiganes. Il y a donc un problème culturel historique et il n’est pas surprenant que les enfants Rom aient le pire niveau de scolarité dans le pays, tous indicateurs confondus.
Même si c
ertains d’entre eux peuvent avoir une réelle attente par rapport à l’école, ils participent à l’activité économique de la famille et quelques fois depuis leur plus jeune âge.

En réponse à cette déshérence scolaire, l’Académie Baverstock, un nouveau centre d’éducation qui fonctionne comme une free-school, vient d’ouvrir à Birmingham et aurait une capacité d’accueil de 1000 enfants ayant l’anglais comme langue seconde.

Une trentaine pourra rapidement être inscrite suivi d’une cinquantaine qui pourrait rapidement les rejoindre.

Les Free School : pour répondre aux besoins spécifiques des enfants mais, Outre-Manche, le débat fait rage sur leur intérêt !

Les Free School sont des écoles que le Gouvernement Cameron a, dès mai 2010 encouragées par la transformation d’établissements publics en Academies. Le principe est simple. Les clés de l’école sont confiées à des groupes de parents, de professeurs ou à d’associations afin de créer leur propre établissement selon leurs propres règles.

Enfin, si l’on peut se réjouir que les enfants du voyage puissent enfin trouver une étape scolaire dans leur vie, la question de la pertinence de la prise en compte des élèves à besoins spécifiques, reste entière.

Cette forme de discrimination stigmatise encore plus les enfants Rom alors que l’insertion dans l’école de quartier permet de rompre ce cercle vicieux et facilite la projection vers un avenir scolaire et professionnel.

La bataille de l’école inclusive au Royaume Uni n’est de toute évidence pas encore gagnée mais l’est-elle dans d’autres pays d’Europe, en témoignent les récentes actualités de ces derniers jours.

Pour approfondir la différence entre Free School et Academies, lire le document joint plus bas.

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Les enfants ayant l’anglais comme langue seconde -chiffre en continuelle croissance dans la région de Birmingham- ne sont pas acceptés dans les écoles du centre-ville. C’est le cas pour 900 enfants Rom qui n’ont pas de place à l’école traditionnelle.

Que cela soit en raison, leur non-maîtrise de la langue anglaise ou parce qu’ils se livrent à de l’intimidation envers les enfants des écoles du centre ville, les enfants Rom sont indirectement expulsés puisqu’on leur dit qu’il n’y a pas de place.

En fait, les enseignants semblent tout simplement oublier l’histoire !
Dans les années 60, beaucoup d’écoles refusaient purement et simplement d’inscrire à l’école les enfants de familles itinérantes irlandaises ou tsiganes. Il y a donc un problème culturel historique et il n’est pas surprenant que les enfants Rom aient le pire niveau de scolarité dans le pays, tous indicateurs confondus.
Même si c
ertains d’entre eux peuvent avoir une réelle attente par rapport à l’école, ils participent à l’activité économique de la famille et quelques fois depuis leur plus jeune âge.

En réponse à cette déshérence scolaire, l’Académie Baverstock, un nouveau centre d’éducation qui fonctionne comme une free-school, vient d’ouvrir à Birmingham et aurait une capacité d’accueil de 1000 enfants ayant l’anglais comme langue seconde.

Une trentaine pourra rapidement être inscrite suivi d’une cinquantaine qui pourrait rapidement les rejoindre.

Les Free School : pour répondre aux besoins spécifiques des enfants mais, Outre-Manche, le débat fait rage sur leur intérêt !

Les Free School sont des écoles que le Gouvernement Cameron a, dès mai 2010 encouragées par la transformation d’établissements publics en Academies. Le principe est simple. Les clés de l’école sont confiées à des groupes de parents, de professeurs ou à d’associations afin de créer leur propre établissement selon leurs propres règles.

Enfin, si l’on peut se réjouir que les enfants du voyage puissent enfin trouver une étape scolaire dans leur vie, la question de la pertinence de la prise en compte des élèves à besoins spécifiques, reste entière.

Cette forme de discrimination stigmatise encore plus les enfants Rom alors que l’insertion dans l’école de quartier permet de rompre ce cercle vicieux et facilite la projection vers un avenir scolaire et professionnel.

La bataille de l’école inclusive au Royaume Uni n’est de toute évidence pas encore gagnée mais l’est-elle dans d’autres pays d’Europe, en témoignent les récentes actualités de ces derniers jours.

Pour approfondir la différence entre Free School et Academies, lire le document joint plus bas.