En éducation, il y a Recherche et… Recherches….

Retour sur deux événements de la semaine passée dans le monde de l’éducation –Assises de la Maternelle, Printemps de la Recherche en Espé-et leur point commun : le partage de connaissances issues de la Recherche en Education.
Si l’enjeu est de réussir à développer une culture de la recherche afin que dans chaque établissement scolaire, les équipes soient nourries de ces connaissances et s’en emparent, force est de constater que les formes de recherche mises en lumière étaient bien différentes voire opposées. Au plus près de l’activité des apprenants dans les classes (pour les travaux présentés par les enseignants-chercheurs en Espé), ou très éloignée avec des observations hors contexte de classe (pour la plupart des exposés présentés aux Assises de la Maternelle).
Parce qu’en matière d’éducation, il y a Recherche et… Recherches… : pratique réflexive, recherche-développement, recherche-action, expérimentations, enquêtes empiriques, théorisation, analyses qualitatives ou quantitatives ; des différences à considérer en complémentarité les unes des autres.
Les acteurs éducatifs pensent et agissent en documentant leur action au quotidien. Les chercheurs exercent leur pratique spécifique en étant plus ou moins éloignés du cœur de cette action. En France, 275 laboratoires de Recherche impliqués dans le champ de l’éducation et de l’apprentissage ont été recensés en 2016.  Ces laboratoires produisent des savoirs dispersés tous complémentaires pour faire progresser le système éducatif, et pourtant ce nombre élevé montre bien la difficulté à faire du lien pour faire œuvre utile de cette Recherche. D’autant plus complexe, si comme à l’Unsa Education, on pense l’éducation dans  sa globalité, et non pas comme exclusive de l’Ecole.
Voilà pourquoi, faire la synthèse des recherches en éducation sans en privilégier un axe plus qu’un autre semble une mission bien ambitieuse. C’est pourtant celle qui est donnée au Conseil Scientifique de l’Education nationale qui doit « dépasser les clivages » pour « nourrir le contenu des formations initiales et continues » des personnels d’éducation. Rien de moins !

 

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales

Retour sur deux événements de la semaine passée dans le monde de l’éducation –Assises de la Maternelle, Printemps de la Recherche en Espé-et leur point commun : le partage de connaissances issues de la Recherche en Education.
Si l’enjeu est de réussir à développer une culture de la recherche afin que dans chaque établissement scolaire, les équipes soient nourries de ces connaissances et s’en emparent, force est de constater que les formes de recherche mises en lumière étaient bien différentes voire opposées. Au plus près de l’activité des apprenants dans les classes (pour les travaux présentés par les enseignants-chercheurs en Espé), ou très éloignée avec des observations hors contexte de classe (pour la plupart des exposés présentés aux Assises de la Maternelle).
Parce qu’en matière d’éducation, il y a Recherche et… Recherches… : pratique réflexive, recherche-développement, recherche-action, expérimentations, enquêtes empiriques, théorisation, analyses qualitatives ou quantitatives ; des différences à considérer en complémentarité les unes des autres.
Les acteurs éducatifs pensent et agissent en documentant leur action au quotidien. Les chercheurs exercent leur pratique spécifique en étant plus ou moins éloignés du cœur de cette action. En France, 275 laboratoires de Recherche impliqués dans le champ de l’éducation et de l’apprentissage ont été recensés en 2016.  Ces laboratoires produisent des savoirs dispersés tous complémentaires pour faire progresser le système éducatif, et pourtant ce nombre élevé montre bien la difficulté à faire du lien pour faire œuvre utile de cette Recherche. D’autant plus complexe, si comme à l’Unsa Education, on pense l’éducation dans  sa globalité, et non pas comme exclusive de l’Ecole.
Voilà pourquoi, faire la synthèse des recherches en éducation sans en privilégier un axe plus qu’un autre semble une mission bien ambitieuse. C’est pourtant celle qui est donnée au Conseil Scientifique de l’Education nationale qui doit « dépasser les clivages » pour « nourrir le contenu des formations initiales et continues » des personnels d’éducation. Rien de moins !