Éducation nationale, sans complaisance ni outrance : Exigeants !

 

 

L’UNSA Éducation n’appelle pas à la grève nationale du 12 février prochain organisée ensemble ou séparément par des fédérations et syndicats du ministère de l’Éducation nationale. Dans cette plateforme, le flou des revendications domine quand elles ne sont pas contradictoires. Entre ceux qui refusent tout ou partie de la loi sur la refondation – mais pas la programmation des 60 000 postes qui l’accompagne -, ceux qui prônent le statu quo complet et ceux qui pensent que notre système doit évoluer – mais si possible plus tard -, il est très difficile de s’y retrouver. Il sera donc encore plus compliqué de tirer des enseignements de cette journée, sans compter le manque de visibilité dont pâtiront  ceux qui manifesteront, ce jour là, des inquiétudes légitimes liées notamment à leur territoire.

Sur le fond, l’UNSA Éducation considère que, pour sortir notre École de la crise systémique dans laquelle elle est entrée il y a plus de 15 ans, et qui a été aggravée par les suppressions massives de postes ainsi que par les attaques idéologiques des cinq dernières années, il est urgent de donner toute sa chance à sa refondation. C’est pourquoi nous avons soutenu la loi d’orientation sur l’École ainsi que la  priorité budgétaire dont bénéficie le ministère de l’Éducation nationale. Cette loi sur l’École, si elle doit être confortée par une ambition éducative qui devra donner toute sa place à l’éducation non formelle et à ses personnels, constitue pour nous une bonne base.

L’UNSA Éducation et ses militants continueront, sans complaisance ni outrance, à être exigeants pour le changement. Notre fédération est ainsi en appui de ses syndicats qui portent les attentes, les inquiétudes et les revendications des collègues que nous représentons. Fidèles à nos principes, nous privilégions l’efficacité. Ainsi, sur le plan catégoriel, si nous exigeons des perspectives pour tous, nous avons établi des priorités. Nous avons donc redit au ministre l’urgence d’avancées rapides pour les catégories C ainsi que pour les enseignants des écoles. Nous agissons de la même façon, dans les autres ministères et plus largement dans le cadre de la Fonction publique où nous défendons la priorité aux personnels de catég orie C,  l’abrogation du jour de carence et le déblocage du point d’indice.

Lors des discussions qui vont s’ouvrir, nous exigeons d’avoir des réponses précises sur ces points. Si elles tardaient à venir, le temps de l’action s’imposerait. Forts de l’expérience des dernières années lorsqu’il s’agissait d’éviter les régressions, nous le ferons dans un cadre le plus unitaire possible, sur des mots d’ordre précis que nous pourrons faire partager à l’opinion publique. L’UNSA Éducation aura ainsi le souci constant d’éviter que ne se construisent des murs d’incompréhension entre les différentes catégories de personnels, comme entre eux et nos concitoyens.

Laurent Escure,
Secrétaire général
de l’UNSA Éducation

 

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L’UNSA Éducation n’appelle pas à la grève nationale du 12 février prochain organisée ensemble ou séparément par des fédérations et syndicats du ministère de l’Éducation nationale. Dans cette plateforme, le flou des revendications domine quand elles ne sont pas contradictoires. Entre ceux qui refusent tout ou partie de la loi sur la refondation – mais pas la programmation des 60 000 postes qui l’accompagne -, ceux qui prônent le statu quo complet et ceux qui pensent que notre système doit évoluer – mais si possible plus tard -, il est très difficile de s’y retrouver. Il sera donc encore plus compliqué de tirer des enseignements de cette journée, sans compter le manque de visibilité dont pâtiront  ceux qui manifesteront, ce jour là, des inquiétudes légitimes liées notamment à leur territoire.

Sur le fond, l’UNSA Éducation considère que, pour sortir notre École de la crise systémique dans laquelle elle est entrée il y a plus de 15 ans, et qui a été aggravée par les suppressions massives de postes ainsi que par les attaques idéologiques des cinq dernières années, il est urgent de donner toute sa chance à sa refondation. C’est pourquoi nous avons soutenu la loi d’orientation sur l’École ainsi que la  priorité budgétaire dont bénéficie le ministère de l’Éducation nationale. Cette loi sur l’École, si elle doit être confortée par une ambition éducative qui devra donner toute sa place à l’éducation non formelle et à ses personnels, constitue pour nous une bonne base.

L’UNSA Éducation et ses militants continueront, sans complaisance ni outrance, à être exigeants pour le changement. Notre fédération est ainsi en appui de ses syndicats qui portent les attentes, les inquiétudes et les revendications des collègues que nous représentons. Fidèles à nos principes, nous privilégions l’efficacité. Ainsi, sur le plan catégoriel, si nous exigeons des perspectives pour tous, nous avons établi des priorités. Nous avons donc redit au ministre l’urgence d’avancées rapides pour les catégories C ainsi que pour les enseignants des écoles. Nous agissons de la même façon, dans les autres ministères et plus largement dans le cadre de la Fonction publique où nous défendons la priorité aux personnels de catég orie C,  l’abrogation du jour de carence et le déblocage du point d’indice.

Lors des discussions qui vont s’ouvrir, nous exigeons d’avoir des réponses précises sur ces points. Si elles tardaient à venir, le temps de l’action s’imposerait. Forts de l’expérience des dernières années lorsqu’il s’agissait d’éviter les régressions, nous le ferons dans un cadre le plus unitaire possible, sur des mots d’ordre précis que nous pourrons faire partager à l’opinion publique. L’UNSA Éducation aura ainsi le souci constant d’éviter que ne se construisent des murs d’incompréhension entre les différentes catégories de personnels, comme entre eux et nos concitoyens.

Laurent Escure,
Secrétaire général
de l’UNSA Éducation