Éducation et territoires : regard sur des expériences réussies de certaines communes

Education dans les territoires : rôle et initiatives des mairies.

A la veille des élections municipales, il est intéressant de se pencher sur l’investissement et les bonnes pratiques des mairies en matière d’éducation.
Pour L’Unsa Éducation, les politiques éducatives doivent être cohérentes à l’échelle d’un territoire et sur les différents temps de l’enfant: temps scolaire, périscolaire ou extrascolaire. La place des élus locaux est donc incontournable. Dans le respect des missions et compétences de chacun des acteurs, nous souhaitons la pérennité des actions, à travers une contractualisation cohérente et pluriannuelle permise par les PEDT par exemple.


Le Think Tank Vers le Haut vient d’éditer un rapport intitulé «l’éducation, une affaire de maire» qui recense 50 actions inspirantes portées par des communes. L’objectif affiché est de «valoriser des actions intéressantes pour montrer les marges de manœuvre importantes dont peuvent disposer les maires qui souhaitent s’engager dans le champ éducatif». On y observe que certaines communes développent une stratégie éducative qui dépasse la gestion scolaire ou périscolaire. Les politiques mises en œuvre sont plus ou moins volontaristes et les pratiques très différentes.


Les actions présentées sont regroupées autour de 7 domaines :
1) des initiatives pour «mieux coordonner l’action éducative entre les acteurs, favoriser la continuité éducative, la mise en relation et la complémentarité des intervenants». Cela se fait autour de la rédaction d’un projet éducatif local ou encore de la mobilisation autour des cités éducatives. L’idée n’est pas d’en faire un dispositif supplémentaire mais de renforcer la coordination de l’existant.
2) des exemples inspirants autour de la restauration scolaire, de l’accompagnement scolaire, du temps scolaire et péri-scolaire au service des écoles publiques. On y découvre des classiques comme les repas bio à la cantine ou encore l’organisation d’une opération petit-déjeuner. Mais également des innovations comme la mise en place de résidences d’artiste dans les écoles primaires en lien avec la DRAC.
3) la question de la petite enfance est abordée. Le rapport rappelle que cela ne relève pas des obligations municipales mais dans la réalité, ce sujet est porté par les élus. Des communes organisent des rencontres, sous forme de speed-dating, entre professionnels de la petite enfance et les parents.
4) dépasser l’éducation «scolaire». Des mairies s’engagent sur des activités de loisirs ou de jeu pour une éducation globale. L’objectif est de favoriser l’accès à la culture en finançant des cartes ou pass pour les jeunes ou en organisant un salon du livre jeunesse ou la venue d’un musée numérique.
5) le soutien à la parentalité autour duquel les acteurs locaux et les associations ont une place importante. Des mairies l’ont compris et elles mettent à disposition des associations liées au soutien à la parentalité, des lieux pour recevoir leur public. Il existe également des maisons des familles qui sont des lieux de partage entre parents, bénévoles et professionnels autour d’activités pour toute la famille.
6) les enfants en situation de fragilité. Des initiatives pour mieux accompagner et comprendre les besoins des jeunes en situation de handicap. Il peut s’agir d’un questionnaire mis en ligne ou d’une travail sur l’accessibilité et la mise aux normes des équipements.
7) le soutien aux acteurs éducatifs pour contribuer à la formation des professionnels et bénévoles du champ éducatif. Cela peut consister à financer une formation à la pédagogie Montessori et acheter le matériel nécessaire pour l’aménagement des classes. Autre idée possible : créer un poste de chargée de mission « accompagnement transversal petite enfance-enfance » pour accompagner et écouter les agents de la ville et les familles.

Il existe donc une diversité d’actions menées dans nos villes. En fonction des besoins des territoires, les équipes municipales peuvent et doivent contribuer à améliorer la vie scolaire, impulser des démarches participatives sur des questions éducatives et lutter contre les inégalités sociales et scolaires.


Pour l’Unsa Éducation, les initiatives des mairies contribuent à la réussite des élèves et au service public d’éducation. Elle se doivent d’être co-construites autour des projets éducatifs et inclure l’ensemble des acteurs éducatifs. A la veille des élections municipales, il nous semble indispensable que l’éducation ne soit pas absente des débats et des programmes.

 

Pour consulter le rapport : https://www.verslehaut.org/actualites/nouveau-rapport-leducation-une-affaire-de-maire/

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Pour L’Unsa Éducation, les politiques éducatives doivent être cohérentes à l’échelle d’un territoire et sur les différents temps de l’enfant: temps scolaire, périscolaire ou extrascolaire. La place des élus locaux est donc incontournable. Dans le respect des missions et compétences de chacun des acteurs, nous souhaitons la pérennité des actions, à travers une contractualisation cohérente et pluriannuelle permise par les PEDT par exemple.


Le Think Tank Vers le Haut vient d’éditer un rapport intitulé «l’éducation, une affaire de maire» qui recense 50 actions inspirantes portées par des communes. L’objectif affiché est de «valoriser des actions intéressantes pour montrer les marges de manœuvre importantes dont peuvent disposer les maires qui souhaitent s’engager dans le champ éducatif». On y observe que certaines communes développent une stratégie éducative qui dépasse la gestion scolaire ou périscolaire. Les politiques mises en œuvre sont plus ou moins volontaristes et les pratiques très différentes.


Les actions présentées sont regroupées autour de 7 domaines :
1) des initiatives pour «mieux coordonner l’action éducative entre les acteurs, favoriser la continuité éducative, la mise en relation et la complémentarité des intervenants». Cela se fait autour de la rédaction d’un projet éducatif local ou encore de la mobilisation autour des cités éducatives. L’idée n’est pas d’en faire un dispositif supplémentaire mais de renforcer la coordination de l’existant.
2) des exemples inspirants autour de la restauration scolaire, de l’accompagnement scolaire, du temps scolaire et péri-scolaire au service des écoles publiques. On y découvre des classiques comme les repas bio à la cantine ou encore l’organisation d’une opération petit-déjeuner. Mais également des innovations comme la mise en place de résidences d’artiste dans les écoles primaires en lien avec la DRAC.
3) la question de la petite enfance est abordée. Le rapport rappelle que cela ne relève pas des obligations municipales mais dans la réalité, ce sujet est porté par les élus. Des communes organisent des rencontres, sous forme de speed-dating, entre professionnels de la petite enfance et les parents.
4) dépasser l’éducation «scolaire». Des mairies s’engagent sur des activités de loisirs ou de jeu pour une éducation globale. L’objectif est de favoriser l’accès à la culture en finançant des cartes ou pass pour les jeunes ou en organisant un salon du livre jeunesse ou la venue d’un musée numérique.
5) le soutien à la parentalité autour duquel les acteurs locaux et les associations ont une place importante. Des mairies l’ont compris et elles mettent à disposition des associations liées au soutien à la parentalité, des lieux pour recevoir leur public. Il existe également des maisons des familles qui sont des lieux de partage entre parents, bénévoles et professionnels autour d’activités pour toute la famille.
6) les enfants en situation de fragilité. Des initiatives pour mieux accompagner et comprendre les besoins des jeunes en situation de handicap. Il peut s’agir d’un questionnaire mis en ligne ou d’une travail sur l’accessibilité et la mise aux normes des équipements.
7) le soutien aux acteurs éducatifs pour contribuer à la formation des professionnels et bénévoles du champ éducatif. Cela peut consister à financer une formation à la pédagogie Montessori et acheter le matériel nécessaire pour l’aménagement des classes. Autre idée possible : créer un poste de chargée de mission « accompagnement transversal petite enfance-enfance » pour accompagner et écouter les agents de la ville et les familles.

Il existe donc une diversité d’actions menées dans nos villes. En fonction des besoins des territoires, les équipes municipales peuvent et doivent contribuer à améliorer la vie scolaire, impulser des démarches participatives sur des questions éducatives et lutter contre les inégalités sociales et scolaires.


Pour l’Unsa Éducation, les initiatives des mairies contribuent à la réussite des élèves et au service public d’éducation. Elle se doivent d’être co-construites autour des projets éducatifs et inclure l’ensemble des acteurs éducatifs. A la veille des élections municipales, il nous semble indispensable que l’éducation ne soit pas absente des débats et des programmes.

 

Pour consulter le rapport : https://www.verslehaut.org/actualites/nouveau-rapport-leducation-une-affaire-de-maire/