Du 21 au 28 mars 2016 – Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme.

Le 21 mars est la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.
Jusqu’au 28 mars, la semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme est un moment privilégié pour promouvoir les actions, les projets, les débats qui valorisent le vivre-ensemble, les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.

Semaine plus que nécessaire si l’on en croit les chiffres du dernier rapport de la Délégation Interministérielle à la Lutte contre le Racisme et l’Antisémitisme (DILCRA) qui montre que les actes et menaces racistes, antisémites et anti-musulmans ont enregistré une hausse de 22 % par rapport à 2014 ! 

Ce chiffre n’est d’ailleurs certainement pas représentatif de l’augmentation des actes et des menaces commises puisque la DILCRA n’agrège que les plaintes ayant été déclarées de façon formelle.

Nous déplorons que cette augmentation rendue publique en janvier ait fait moins de « buzz médiatique » qu’ont pu le faire dernièrement d’autres débats. Pas de tweets indignés, ni de gros titres ulcérés…

Pourtant préjugés et stéréotypes ne sont pas des sujets théoriques, ils sont une humiliation quotidienne, vécue au présent, chacun pouvant être à la fois victime et coupable de racisme.

Pour faire face à la recrudescence des actes de rejet, le gouvernement a présenté, en 2015, un plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme qui a fait passer entre autres décisions, les paroles racistes du droit de la presse au droit pénal, notamment pour réguler ce qui se dit sur les réseaux sociaux.

Lutter contre le racisme commence donc par une interrogation sur notre propre rapport à l’autre. 

Par conséquent, la condamnation pénale des paroles délictueuses est incontournable mais ne peut à elle seule suffire pour combattre le rejet de l’autre.

Un effort constant de déconstruction des préjugés et de pédagogie est nécessaire. C’est un chantier de longue haleine qui passe par des politiques publiques volontaristes mais aussi par nos interventions individuelles et collectives lorsque nous sommes témoins ou victimes d’actes discriminatoires.

#TousUnisContrelaHaine

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Semaine plus que nécessaire si l’on en croit les chiffres du dernier rapport de la Délégation Interministérielle à la Lutte contre le Racisme et l’Antisémitisme (DILCRA) qui montre que les actes et menaces racistes, antisémites et anti-musulmans ont enregistré une hausse de 22 % par rapport à 2014 ! 

Ce chiffre n’est d’ailleurs certainement pas représentatif de l’augmentation des actes et des menaces commises puisque la DILCRA n’agrège que les plaintes ayant été déclarées de façon formelle.

Nous déplorons que cette augmentation rendue publique en janvier ait fait moins de « buzz médiatique » qu’ont pu le faire dernièrement d’autres débats. Pas de tweets indignés, ni de gros titres ulcérés…

Pourtant préjugés et stéréotypes ne sont pas des sujets théoriques, ils sont une humiliation quotidienne, vécue au présent, chacun pouvant être à la fois victime et coupable de racisme.

Pour faire face à la recrudescence des actes de rejet, le gouvernement a présenté, en 2015, un plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme qui a fait passer entre autres décisions, les paroles racistes du droit de la presse au droit pénal, notamment pour réguler ce qui se dit sur les réseaux sociaux.

Lutter contre le racisme commence donc par une interrogation sur notre propre rapport à l’autre. 

Par conséquent, la condamnation pénale des paroles délictueuses est incontournable mais ne peut à elle seule suffire pour combattre le rejet de l’autre.

Un effort constant de déconstruction des préjugés et de pédagogie est nécessaire. C’est un chantier de longue haleine qui passe par des politiques publiques volontaristes mais aussi par nos interventions individuelles et collectives lorsque nous sommes témoins ou victimes d’actes discriminatoires.

#TousUnisContrelaHaine