Djibouti : les 6 enseignants ont été relâchés!

19 Septembre 2019  Les 6 enseignants emprisonnés en juin ont enfin été libérés. Profitant d’un déplacement du ministre de l’éducation à l’étranger, il semble que l’administration ait eu des ordres d’apaisement pour redorer l’image ternie du pays à l’international.

Le communiqué du SEP en bas de page.

09 Septembre  Communiqué de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH ) LA HONTE !!!!
Hier matin, les 6 enseignants incarcérés à GABODE ont comparu devant LA COUR SUPRÊME DE DJIBOUTI qui devait statuer sur leurs demandes de libération ou au moins à la liberté provisoire.

Il faut rappeler que ces enseignants ont comparu en étant en grève de faim. Selon les informations sûres que les familles nous ont communiquées, leurs demandes ont été purement et simplement rejetées par LA COUR SUPRÊME SANS AUCUN EXAMEN DES DOSSIERS ! !!!
La LDDH dénonce et condamne énergiquement le maintien en détention de ces enseignants arbitrairement incarcérés à GABODE.
La LDDH appelle l’opinion publique nationale et internationale à faire pression sur le régime en place à Djibouti pour obtenir la libération de ces enseignants.   Omar Ali Ewado, Président de la LDDH

Depuis le 18 juin 2019, six enseignants djiboutiens incarcérés à la prison de Gabode dans des conditions indignes, sont accusés par les autorités d’avoir organisé une fraude aux examens; aucune preuve jamais apportée. Le SEP, principal syndicat djiboutien de l’éducation, les a défendus. La justice locale, proche du pouvoir, avait décidé de leur libération en attente du jugement mais les enseignants restent à ce jour emprisonnés. Ils auraient été récemment séparés et transférés, selon la Ligue Djiboutienne des Droits Humains, dans des unités de droit commun. Le 26 août, ils auraient entamé une grève de la faim.
Le Comité syndical francophone de l’Éducation et l’Internationale de l’Éducation ont saisi les autorités djiboutiennes, demandant de libérer les enseignants, le 8e congrès mondial de l’Internationale de l’Éducation, à Bangkok en juillet, a voté à l’unanimité une résolution d’urgence .
Le secrétaire général et des membres du SEP ont été mutés dans des villages très isolés, dans l’extrême nord du pays à la frontière avec l’Érythrée et l’Éthiopie. Outre le caractère punitif de la mesure, les localités se trouvent dans des zones de rébellion. Les responsables du SEP sont placés devant le choix de rejoindre leur affectation ou refuser cette affectation et s’exposer à des sanctions. Dans un pays privé de liberté de presse, les syndicalistes enseignants poursuivent leur combat pour la démocratie et le droit.

Solidarité avec nos collègues !

(Article précédent)

Les enseignants présentés le 24 juin au tribunal se sont vu accorder la liberté provisoire, restant toutefois inculpés. Il devaient être libérés  de la prison centrale de Gabode. Le procureur général ayant fait appel de cette décision, ces enseignants restent emprisonnés, sauf la professeur de philosophie Oumalkhaire qui écope de 3 mois de sursis. Enceinte de 8 mois, elle a été arrêtée pour avoir soutenu ses collègues sur les réseaux sociaux.

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Le communiqué du SEP en bas de page.

09 Septembre  Communiqué de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH ) LA HONTE !!!!
Hier matin, les 6 enseignants incarcérés à GABODE ont comparu devant LA COUR SUPRÊME DE DJIBOUTI qui devait statuer sur leurs demandes de libération ou au moins à la liberté provisoire.

Il faut rappeler que ces enseignants ont comparu en étant en grève de faim. Selon les informations sûres que les familles nous ont communiquées, leurs demandes ont été purement et simplement rejetées par LA COUR SUPRÊME SANS AUCUN EXAMEN DES DOSSIERS ! !!!
La LDDH dénonce et condamne énergiquement le maintien en détention de ces enseignants arbitrairement incarcérés à GABODE.
La LDDH appelle l’opinion publique nationale et internationale à faire pression sur le régime en place à Djibouti pour obtenir la libération de ces enseignants.   Omar Ali Ewado, Président de la LDDH

Depuis le 18 juin 2019, six enseignants djiboutiens incarcérés à la prison de Gabode dans des conditions indignes, sont accusés par les autorités d’avoir organisé une fraude aux examens; aucune preuve jamais apportée. Le SEP, principal syndicat djiboutien de l’éducation, les a défendus. La justice locale, proche du pouvoir, avait décidé de leur libération en attente du jugement mais les enseignants restent à ce jour emprisonnés. Ils auraient été récemment séparés et transférés, selon la Ligue Djiboutienne des Droits Humains, dans des unités de droit commun. Le 26 août, ils auraient entamé une grève de la faim.
Le Comité syndical francophone de l’Éducation et l’Internationale de l’Éducation ont saisi les autorités djiboutiennes, demandant de libérer les enseignants, le 8e congrès mondial de l’Internationale de l’Éducation, à Bangkok en juillet, a voté à l’unanimité une résolution d’urgence .
Le secrétaire général et des membres du SEP ont été mutés dans des villages très isolés, dans l’extrême nord du pays à la frontière avec l’Érythrée et l’Éthiopie. Outre le caractère punitif de la mesure, les localités se trouvent dans des zones de rébellion. Les responsables du SEP sont placés devant le choix de rejoindre leur affectation ou refuser cette affectation et s’exposer à des sanctions. Dans un pays privé de liberté de presse, les syndicalistes enseignants poursuivent leur combat pour la démocratie et le droit.

Solidarité avec nos collègues !

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Les enseignants présentés le 24 juin au tribunal se sont vu accorder la liberté provisoire, restant toutefois inculpés. Il devaient être libérés  de la prison centrale de Gabode. Le procureur général ayant fait appel de cette décision, ces enseignants restent emprisonnés, sauf la professeur de philosophie Oumalkhaire qui écope de 3 mois de sursis. Enceinte de 8 mois, elle a été arrêtée pour avoir soutenu ses collègues sur les réseaux sociaux.