Diffuser les études de genre, une nécessité!

La notion de genre suscite des polémiques et crispe les débats. La prétendue théorie du même nom est saisie comme un épouvantail par différents groupes de pression. Polémiques sur les programmes, retrait des ABCD de l’égalité, actions virulentes et mensongères des « Vigi-gender ».

Pourtant, la notion de genre est un concept scientifique qui permet d’analyser et de comprendre la construction sociale des rôles sexués. Elle part du principe que les inégalités femmes-hommes ne sont pas naturelles, innées mais construites par un processus social.

Les études de genre, bien loin de la « théorie » qui n’existe pas, visent à étudier les mécanismes de hiérarchisation des individus en fonction du sexe, les inégalités ainsi générées et les moyens d’y remédier. Elles mettent à mal les certitudes les plus ancrées de position, de pouvoir ou de domination masculine. Elles sont indispensables à la lutte pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, c’est la raison pour laquelle elles rencontrent une si vive opposition. C’est pour cela que ces travaux doivent être popularisés, y compris et avant tout dans l’Éducation nationale.

Dans ce contexte, l’Unsa Education accueille favorablement le contenu et les recommandations du Rapport de l’Assemblée nationale « Études de genre : les sciences au services de l’égalité réelle*. »

Lutter contre les stéréotypes dans les classes :

Déconstruire les stéréotypes de genre doit s’inscrire dans l’action de l’Éducation nationale. C’est la raison pour laquelle le rapport parlementaire fait plusieurs préconisations :

– Développer la formation à l’égalité dans les ESPE
– Intégrer l’égalité femmes-hommes dans les programmes scolaires
– Mieux intégrer cette dimension dans les manuels scolaires, véhiculant trop souvent des stéréotypes
– Répertorier ces outils dans un guide pratique.

L’Unsa Éducation se félicite de ces propositions. Elles vont dans le bon sens et nécessiteraient une mise en œuvre rapide. . De même, le rapport aurait pu se pencher utilement sur les processus d’orientation dans l’Éducation nationale, encore trop marqués de déterminisme de genre.

*Rapport présenté par Maud Olivier, députée responsable des droits des femmes au groupe socialiste de l’Assemblée nationale depuis 2012.
 

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La notion de genre suscite des polémiques et crispe les débats. La prétendue théorie du même nom est saisie comme un épouvantail par différents groupes de pression. Polémiques sur les programmes, retrait des ABCD de l’égalité, actions virulentes et mensongères des « Vigi-gender ».

Pourtant, la notion de genre est un concept scientifique qui permet d’analyser et de comprendre la construction sociale des rôles sexués. Elle part du principe que les inégalités femmes-hommes ne sont pas naturelles, innées mais construites par un processus social.

Les études de genre, bien loin de la « théorie » qui n’existe pas, visent à étudier les mécanismes de hiérarchisation des individus en fonction du sexe, les inégalités ainsi générées et les moyens d’y remédier. Elles mettent à mal les certitudes les plus ancrées de position, de pouvoir ou de domination masculine. Elles sont indispensables à la lutte pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, c’est la raison pour laquelle elles rencontrent une si vive opposition. C’est pour cela que ces travaux doivent être popularisés, y compris et avant tout dans l’Éducation nationale.

Dans ce contexte, l’Unsa Education accueille favorablement le contenu et les recommandations du Rapport de l’Assemblée nationale « Études de genre : les sciences au services de l’égalité réelle*. »

Lutter contre les stéréotypes dans les classes :

Déconstruire les stéréotypes de genre doit s’inscrire dans l’action de l’Éducation nationale. C’est la raison pour laquelle le rapport parlementaire fait plusieurs préconisations :

– Développer la formation à l’égalité dans les ESPE
– Intégrer l’égalité femmes-hommes dans les programmes scolaires
– Mieux intégrer cette dimension dans les manuels scolaires, véhiculant trop souvent des stéréotypes
– Répertorier ces outils dans un guide pratique.

L’Unsa Éducation se félicite de ces propositions. Elles vont dans le bon sens et nécessiteraient une mise en œuvre rapide. . De même, le rapport aurait pu se pencher utilement sur les processus d’orientation dans l’Éducation nationale, encore trop marqués de déterminisme de genre.

*Rapport présenté par Maud Olivier, députée responsable des droits des femmes au groupe socialiste de l’Assemblée nationale depuis 2012.