Différent par nature

Différent par nature.

Connaissez-vous l’EA ? Son site officiel chlorofil ? Son slogan 100% nature ?
Peut-être pas !
Ni prénom d’une jeune fille en fleur (Léa), ni publicité pour un produit alimentaire bio, ce « label des champs » concerne bien l’Éducation… puisqu’il s’agit de l’Enseignement Agricole.
Réellement structuré en 1848, puis transformé et consolidé sous la Troisième République, modifié et développé fortement à partir de 1960, largement modernisé en 1984, l’enseignement agricole répond à un triple objectif de formation professionnelle du monde agricole et agroalimentaire, d’élévation du niveau de formation de la jeunesse rurale, de développement et d’animation des territoires.
Avec près de 11 000 agents, plus de 80 000 élèves et étudiants et plus de 100 000 stagiaires de la formation professionnelle continue, l’enseignement agricole public représente « une petite académie » étendue sur l’ensemble du territoire (comme aime à le rappeler le SEA UNSA).
Cette petite taille est une chance car elle facilite la mise en réseau, les partenariats, une autre relation entre enseignants et enseignés. Elle est aussi un risque, celui de se voir imposer les règles de l’Éducation nationale et de perdre ainsi ses spécificités.
À la suite des concertations du printemps dernier, la future loi pour l’avenir de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt comportera des éléments de réforme de l’enseignement agricole.
Dans ce contexte, l’UNSA Éducation réaffirme que l’enseignement agricole n’est pas l’Éducation nationale et ne doit pas y être intégré. Des passerelles doivent certes exister davantage, les bonnes pratiques des uns doivent inspirer les évolutions des autres, dans les deux sens.
Pour autant, la valorisation de l’alternance, les liaisons entre formation initiale et formation professionnelle continuent, la valorisation de l’innovation et de la recherche, la dimension socio-éducative et culturelle doivent être préservées et renforcées, pour donner un avenir à un enseignement agricole public de qualité, naturellement différent.

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Ni prénom d’une jeune fille en fleur (Léa), ni publicité pour un produit alimentaire bio, ce « label des champs » concerne bien l’Éducation… puisqu’il s’agit de l’Enseignement Agricole.
Réellement structuré en 1848, puis transformé et consolidé sous la Troisième République, modifié et développé fortement à partir de 1960, largement modernisé en 1984, l’enseignement agricole répond à un triple objectif de formation professionnelle du monde agricole et agroalimentaire, d’élévation du niveau de formation de la jeunesse rurale, de développement et d’animation des territoires.
Avec près de 11 000 agents, plus de 80 000 élèves et étudiants et plus de 100 000 stagiaires de la formation professionnelle continue, l’enseignement agricole public représente « une petite académie » étendue sur l’ensemble du territoire (comme aime à le rappeler le SEA UNSA).
Cette petite taille est une chance car elle facilite la mise en réseau, les partenariats, une autre relation entre enseignants et enseignés. Elle est aussi un risque, celui de se voir imposer les règles de l’Éducation nationale et de perdre ainsi ses spécificités.
À la suite des concertations du printemps dernier, la future loi pour l’avenir de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt comportera des éléments de réforme de l’enseignement agricole.
Dans ce contexte, l’UNSA Éducation réaffirme que l’enseignement agricole n’est pas l’Éducation nationale et ne doit pas y être intégré. Des passerelles doivent certes exister davantage, les bonnes pratiques des uns doivent inspirer les évolutions des autres, dans les deux sens.
Pour autant, la valorisation de l’alternance, les liaisons entre formation initiale et formation professionnelle continuent, la valorisation de l’innovation et de la recherche, la dimension socio-éducative et culturelle doivent être préservées et renforcées, pour donner un avenir à un enseignement agricole public de qualité, naturellement différent.