« Desserrer le verrou du 80-20… »

C’est le journal « La Croix » qui nous l’apprend… Le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique souhaite voir évoluer « la répartition des moyens enseignants entre public et privé. »

Certes, cette demande n’est pas nouvelle !

D’ailleurs dans son livre « Faire » paru en octobre 2015, François Fillon écrivait : « si l’enseignement privé donne de bons résultats, nous n’avons aucune raison de vouloir nous en passer et nous devrions même desserrer les carcans qui en limitent la portée. »

C’est une interpétation de chiffres qui donne l’occasion au SGEC de poser cette requête dans son escarcelle.

En effet, surfant sur une étude de la DEPP qui notait que la proportion d’enfants scolarisés dans les écoles maternelles et élémentaires privées (sous et hors contrat) a augmenté à 13,7% cette année, contre 13,5% en 2015/2016 et de 21,5%, contre 21,3% l’année précédente pour le collège, le SGEC demande que soit « reconsidérée la règle du 80-20, parce qu’elle ne permet plus de répondre à la demande des familles ».

Il s’agirait selon le SGEC et autres partisans du développement des établissements privés d’un « exode des élèves du public vers le privé ».

Or comme le souligne Claude Lelièvre, cet exode ne représente qu’une variation de 0,2% des  »parts » du privé et du public! Exode auquel s’ajoute chaque année, « la transhumance d’élèves du privé vers le public, et du public vers le privé… »

L’UNSA Éducation rappelle que la DEPP a publié, cet automne, une étude qui objectivait le manque de mixité sociale dans les établissements privés en démontrant que les élèves scolarisés dans les collèges privés sont issus d’un milieu social plus favorisé que ceux du public en moyenne.

L’UNSA Éducation martelle son opposition à tout financement des écoles et établissements privés par l’Etat !
C’est à l’école publique, laïque et gratuite qu’il faut donner la priorité !

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C’est le journal « La Croix » qui nous l’apprend… Le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique souhaite voir évoluer « la répartition des moyens enseignants entre public et privé. »

Certes, cette demande n’est pas nouvelle !

D’ailleurs dans son livre « Faire » paru en octobre 2015, François Fillon écrivait : « si l’enseignement privé donne de bons résultats, nous n’avons aucune raison de vouloir nous en passer et nous devrions même desserrer les carcans qui en limitent la portée. »

C’est une interpétation de chiffres qui donne l’occasion au SGEC de poser cette requête dans son escarcelle.

En effet, surfant sur une étude de la DEPP qui notait que la proportion d’enfants scolarisés dans les écoles maternelles et élémentaires privées (sous et hors contrat) a augmenté à 13,7% cette année, contre 13,5% en 2015/2016 et de 21,5%, contre 21,3% l’année précédente pour le collège, le SGEC demande que soit « reconsidérée la règle du 80-20, parce qu’elle ne permet plus de répondre à la demande des familles ».

Il s’agirait selon le SGEC et autres partisans du développement des établissements privés d’un « exode des élèves du public vers le privé ».

Or comme le souligne Claude Lelièvre, cet exode ne représente qu’une variation de 0,2% des  »parts » du privé et du public! Exode auquel s’ajoute chaque année, « la transhumance d’élèves du privé vers le public, et du public vers le privé… »

L’UNSA Éducation rappelle que la DEPP a publié, cet automne, une étude qui objectivait le manque de mixité sociale dans les établissements privés en démontrant que les élèves scolarisés dans les collèges privés sont issus d’un milieu social plus favorisé que ceux du public en moyenne.

L’UNSA Éducation martelle son opposition à tout financement des écoles et établissements privés par l’Etat !
C’est à l’école publique, laïque et gratuite qu’il faut donner la priorité !