Analyses et décryptages

Compte-rendu du conseil d’administration de l’AEFE

Mardi se déroulait en visioconférence le second conseil d’administration de l’AEFE de l’année scolaire, le premier sous la présidence de Bruno Foucher, personne qualifiée extérieure nommée par le ministère de tutelle.

Mardi se déroulait en visioconférence le second conseil d’administration de l’AEFE de l’année scolaire, le premier sous la présidence de Bruno Foucher, personne qualifiée extérieure nommée par le ministère de tutelle.

Retrouvez la déclaration liminaire de l’UNSA Éducation.

Revenons sur le point d’actualité proposé par le directeur de l’Agence Olivier Brochet : Actuellement seuls 42% des établissements du réseau fonctionnent en présentiel, tandis que 23% sont en mode hybride et le dernier tiers en distanciel complet. La situation du Liban est tout particulièrement préoccupante, pays en crise économique qui voit passer l’orage de la crise sanitaire sous fond de profonde crise politique. La remise en cause de la convention fiscale bilatérale par la Grèce perturbe grandement le fonctionnement du lycée Franco-Hellénique d’Athènes. Des personnels se voient sommés injustement de s’acquitter de factures fiscales importantes. L’UNSA Éducation surveille la situation après être intervenu à plusieurs niveaux.

Pour les congés de printemps, des consignes souples seront données : l’UNSA Éducation jugera sur pièce, le directeur a évoqué des possibilités pour les conseils d’établissement de permettre des modalités de reprise tenant compte d’éventuelles quarantaines. Au sujet des vaccinations, l’AEFE suit les consignes du quai d’Orsay. Il est envisagé des envois de vaccins dans les pays où une vaccination locale par accord de réciprocité ne serait pas possible. La campagne de renouvellement de détachements se déroule sans encombre, 80% des renouvellements ont déjà été validés, l’UNSA Éducation s’en réjouit.

Un bilan des aides spécifiques de l’État a été présenté en point d’information. Une phase 3 va être mise en œuvre. L’UNSA Éducation se félicite que notre proposition d’aider financièrement les familles étrangères ait été retenue. Une aide spécifique ira également en direction des établissements du Rythme Sud particulièrement marqués par les baisses d’effectif.

Alors qu’un point central de l’ordre du jour était l’étude du compte financier pour l’exercice financier 2020, on soulignera quelques remarques de la division du budget : pour deux euros dépensés par l’Agence, un euro provenait de l’État. L’UNSA Éducation rappelle néanmoins qu’un élève français à l’étranger coûte moins cher à la France que sur le territoire national. Et l’AEFE a sous-consommé le budget alloué à la masse salariale pour un équivalent de 112 ETP ce qui n’est tout de même pas rien. S’il s’agit des conséquences de la crise sanitaire, cela confirme également les disparités d’attractivité selon les zones géographiques.

L’UNSA Éducation s’est réjoui du vote favorable d’une mesure d’aide à l’installation du télétravail pour les collègues de centrale à hauteur de 150€ par an pendant deux ans. On soulignera le vote en abstention du Ministère chargé du Budget sous prétexte de discussion en cours à la DGAFP (lire notre article UNSA Fonction publique) sur la même problématique. Nous dénonçons ce positionnement d’une administration freinant à la mise en œuvre d’une politique indemnitaire due aux agents car décidée dans leurs ministères d’origine.

Dans les questions diverses, nous avons abordé plusieurs points

• La laïcité à l’AEFE : l’UNSA Éducation propose la création d’un référent

• Le régime indemnitaire des PERDIR et des personnels administratifs : les postes postes sont de moins en moins attractifs

Partenariat avec des groupes éducatifs privés : l’UNSA Éducation dénonce dans la réponse qu’il lui est faite la quasi-validation d’opérateurs concurrents en son sein

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Mardi se déroulait en visioconférence le second conseil d’administration de l’AEFE de l’année scolaire, le premier sous la présidence de Bruno Foucher, personne qualifiée extérieure nommée par le ministère de tutelle.

Retrouvez la déclaration liminaire de l’UNSA Éducation.

Revenons sur le point d’actualité proposé par le directeur de l’Agence Olivier Brochet : Actuellement seuls 42% des établissements du réseau fonctionnent en présentiel, tandis que 23% sont en mode hybride et le dernier tiers en distanciel complet. La situation du Liban est tout particulièrement préoccupante, pays en crise économique qui voit passer l’orage de la crise sanitaire sous fond de profonde crise politique. La remise en cause de la convention fiscale bilatérale par la Grèce perturbe grandement le fonctionnement du lycée Franco-Hellénique d’Athènes. Des personnels se voient sommés injustement de s’acquitter de factures fiscales importantes. L’UNSA Éducation surveille la situation après être intervenu à plusieurs niveaux.

Pour les congés de printemps, des consignes souples seront données : l’UNSA Éducation jugera sur pièce, le directeur a évoqué des possibilités pour les conseils d’établissement de permettre des modalités de reprise tenant compte d’éventuelles quarantaines. Au sujet des vaccinations, l’AEFE suit les consignes du quai d’Orsay. Il est envisagé des envois de vaccins dans les pays où une vaccination locale par accord de réciprocité ne serait pas possible. La campagne de renouvellement de détachements se déroule sans encombre, 80% des renouvellements ont déjà été validés, l’UNSA Éducation s’en réjouit.

Un bilan des aides spécifiques de l’État a été présenté en point d’information. Une phase 3 va être mise en œuvre. L’UNSA Éducation se félicite que notre proposition d’aider financièrement les familles étrangères ait été retenue. Une aide spécifique ira également en direction des établissements du Rythme Sud particulièrement marqués par les baisses d’effectif.

Alors qu’un point central de l’ordre du jour était l’étude du compte financier pour l’exercice financier 2020, on soulignera quelques remarques de la division du budget : pour deux euros dépensés par l’Agence, un euro provenait de l’État. L’UNSA Éducation rappelle néanmoins qu’un élève français à l’étranger coûte moins cher à la France que sur le territoire national. Et l’AEFE a sous-consommé le budget alloué à la masse salariale pour un équivalent de 112 ETP ce qui n’est tout de même pas rien. S’il s’agit des conséquences de la crise sanitaire, cela confirme également les disparités d’attractivité selon les zones géographiques.

L’UNSA Éducation s’est réjoui du vote favorable d’une mesure d’aide à l’installation du télétravail pour les collègues de centrale à hauteur de 150€ par an pendant deux ans. On soulignera le vote en abstention du Ministère chargé du Budget sous prétexte de discussion en cours à la DGAFP (lire notre article UNSA Fonction publique) sur la même problématique. Nous dénonçons ce positionnement d’une administration freinant à la mise en œuvre d’une politique indemnitaire due aux agents car décidée dans leurs ministères d’origine.

Dans les questions diverses, nous avons abordé plusieurs points

• La laïcité à l’AEFE : l’UNSA Éducation propose la création d’un référent

• Le régime indemnitaire des PERDIR et des personnels administratifs : les postes postes sont de moins en moins attractifs

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