CNESER: Non aux suppressions de licences en sciences de l’éducation

L'UNSA Éducation — et tout particulièrement les enseignants-chercheurs de SUP'Recherche-UNSA — est à l'origine d'une prise de position du CNESER (Conseil national de l'Enseignement supérieur et de la Recherche) du 17 décembre 2013 contre les suppressions brutales de licences en sciences de l'éducation à Nantes comme à la Réunion.

L’UNSA Éducation — et tout particulièrement les enseignants-chercheurs de SUP’Recherche-UNSA — est à l’origine d’une prise de position du CNESER (Conseil national de l’Enseignement supérieur et de la Recherche) du 17 décembre 2013 contre les suppressions brutales de licences en sciences de l’éducation à Nantes comme à la Réunion.

La motion a été présentée au nom de l’UNSA (Sup’Recherche-UNSA, SNPTES-UNSA, A et I-UNSA, SNPDEN-UNSA), du SNESup-FSU, du SGEN-CFDT et des organisations étudiantes UNEF et FAGE.

La motion a été adoptée par le CNESER à la majorité de 31 voix pour et cinq abstentions. Elle précise notamment:

La situation difficile des universités n’est pas une nouveauté et on voit des pratiques de suppression de formations se mettre en place pour pallier les difficultés budgétaires. D’autre part, la mise en œuvre dans la précipitation de la nouvelle nomenclature des mentions de licence pour 2014 conduit à des demandes de modifications des formations habilitées en cours de contrat.

Les licences de sciences de l’éducation — qui avaient fait l’objet d’un travail avec la DGESIP¹ afin de dessiner des parcours complets de licence font aujourd’hui l’objet de remises en cause brutales dans plusieurs universités et notamment à Nantes ou La Réunion par exemple.

Ces suppressions mettraient en danger tant la cartographie nationale de ces formations que la capacité des établissements publics de proposer ces cursus alors que dans le même temps se développent des demandes parallèles issues d’établissements privés, voire déjà des formations proposées avec des frais d’inscription ne garantissant pas l’accès à ces formations.

Enfin, la suppression de ces licences au sein des universités ne sera pas sans influence sur leurs stratégies « recherche » et sur leur capacité à délivrer des masters et doctorats dans ce domaine.

Nous demandons au ministère [de l’Enseignement supérieur et de la Recherche] de jouer son rôle de régulateur de l’offre du service public de formation et de recherche dans ce secteur et d’assurer un accès à ces formations dans l’ensemble du territoire. Plus généralement, nous demandons au ministère d’intervenir auprès de tous les établissements pour rappeler les priorités qui sont les siennes en matière d’éducation et empêcher la suppression de ces licences. 

¹ DGESIP : Direction générale de l’Enseignement supérieur et de l’Insertion professionnelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

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L’UNSA Éducation — et tout particulièrement les enseignants-chercheurs de SUP’Recherche-UNSA — est à l’origine d’une prise de position du CNESER (Conseil national de l’Enseignement supérieur et de la Recherche) du 17 décembre 2013 contre les suppressions brutales de licences en sciences de l’éducation à Nantes comme à la Réunion.

La motion a été présentée au nom de l’UNSA (Sup’Recherche-UNSA, SNPTES-UNSA, A et I-UNSA, SNPDEN-UNSA), du SNESup-FSU, du SGEN-CFDT et des organisations étudiantes UNEF et FAGE.

La motion a été adoptée par le CNESER à la majorité de 31 voix pour et cinq abstentions. Elle précise notamment:

La situation difficile des universités n’est pas une nouveauté et on voit des pratiques de suppression de formations se mettre en place pour pallier les difficultés budgétaires. D’autre part, la mise en œuvre dans la précipitation de la nouvelle nomenclature des mentions de licence pour 2014 conduit à des demandes de modifications des formations habilitées en cours de contrat.

Les licences de sciences de l’éducation — qui avaient fait l’objet d’un travail avec la DGESIP¹ afin de dessiner des parcours complets de licence font aujourd’hui l’objet de remises en cause brutales dans plusieurs universités et notamment à Nantes ou La Réunion par exemple.

Ces suppressions mettraient en danger tant la cartographie nationale de ces formations que la capacité des établissements publics de proposer ces cursus alors que dans le même temps se développent des demandes parallèles issues d’établissements privés, voire déjà des formations proposées avec des frais d’inscription ne garantissant pas l’accès à ces formations.

Enfin, la suppression de ces licences au sein des universités ne sera pas sans influence sur leurs stratégies « recherche » et sur leur capacité à délivrer des masters et doctorats dans ce domaine.

Nous demandons au ministère [de l’Enseignement supérieur et de la Recherche] de jouer son rôle de régulateur de l’offre du service public de formation et de recherche dans ce secteur et d’assurer un accès à ces formations dans l’ensemble du territoire. Plus généralement, nous demandons au ministère d’intervenir auprès de tous les établissements pour rappeler les priorités qui sont les siennes en matière d’éducation et empêcher la suppression de ces licences. 

¹ DGESIP : Direction générale de l’Enseignement supérieur et de l’Insertion professionnelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.