Catégorie C : une revalorisation enfin obtenue ! mais déjà obsolète…
L’UNSA demandait avec insistance une revalorisation pour les collègues de catégorie C. (lire notre article : « Aucun agent∙e public∙que rémunéré∙e sous le SMIC : une exigence forte »)
L’UNSA a été entendue : la ministre de Montchalin a annoncé, lors du lancement de la conférence sur les perspectives salariales des fonctionnaires, l’augmentation de l’indice minimal de à l’indice 340 dès le 1er octobre 2021. (soit 1593,25 € brut mensuel pour un temps plein dès le 1er octobre 2021).
Hélas, la hausse de l’inflation depuis un an vient rebattre les cartes. Du fait de cette inflation, le SMIC sera augmenté de 2,2% au 1er octobre, ce qui est une mesure nécessaire.
L’effet positif des nouvelles grilles indiciaires pour les 1,2 million d’agent∙es de catérorie C s’en voit réduit. Aussi l’UNSA demande une nouvelle amélioration de ces grilles indiciaires afin de conserver une amélioration effective de la carrière des collègues de catégorie C. Pour l’UNSA, la priorité doit être portée pour améliorer les basses rémunérations.
L’UNSA Souhaite également que le chantier des grilles des agent∙es de catégorie B soit rouvert. De trop nombreux collègues sont rémunéré∙es selon une grille qui ne correspond pas aux missions qui leur sont confiées.
L’UNSA continue également de revendiquer, en urgence, la hausse de la valeur du point d’indice. Le gel de sa valeur dure depuis trop longtemps et conduit à une baisse de pouvoir d’achat et à un tassement des grilles indiciaires entre les grades et les catégories. C’est tout à fait inadmissible.
La conférence ouverte par la ministre de Montchalin n’aura de sens que si elle aboutit à des mesures et des propositions concrètes. Elle doit donner des perspectives d’amélioration de carrière pour tous les agent∙es public∙ques.
C’est la condition nécessaire pour redonner de l’attractivité aux métiers de la fonction publique. La Fonction Publique est un atout pour notre pays et nos concitoyens et non simplement une charge publique.