Carte scolaire en Dordogne : des blocages persistent

Le conseil départemental de l’Éducation nationale se penchera sur les cas de Campagne, Mensignac et Champcevinel à la rentrée scolaire.

Àprès la réunion du conseil départemental de l’Éducation nationale qui s’est tenue jeudi matin à Périgueux, en prévision de la rentrée, certains blocages persistent en Dordogne concernant la carte scolaire.

Certes, deux mesures de fermetures conditionnelles ont été levées. L’école élémentaire des Lèches et la maternelle de Mareuil garderont ainsi leur classe menacée. Des ouvertures ont également été prononcées pour Carsac-Aillac et Coursac. Une décharge de direction a par ailleurs été accordée à l’école du Gour-de-l’Arche à Périgueux.

Malgré ces nouvelles positives, les syndicats UNSA Éducation et le Snuipp-FSU se sont abstenus lors du vote. Au premier, on juge que d’autres ouvertures auraient pu être prononcées dès jeudi matin pour les écoles maternelles de Mensignac et Champcevinel.

« Mieux qu’un refus »

« Les blocages créent des situations difficiles pour les équipes, les familles et les élèves », constatent les syndicalistes de l’UNSA.

Les cas de Mensignac et Champcevinel, ainsi que celui du primaire de Campagne, feront l’objet d’un suivi à la rentrée. L’inspection académique procédera à un comptage avant de prendre sa décision finale. « C’est toujours mieux qu’un refus définitif, mais nous resterons vigilants, témoigne Cédric Jegou, un parent d’élève de Mensignac où 62 enfants sont attendus en septembre. La question est de savoir dans quel délai nous aurons le troisième poste. » Les parents se disent en tout cas prêts à se mobiliser pour le maintien de la troisième classe.

Une dotation nulle

D’autres situations pourraient susciter des mouvements de protestation. Les blocages à la fermeture sont maintenus à la maternelle Pauline-Kergomard de Bergerac, à l’élémentaire Eugène-Le Roy à Coulounieix-Chamiers, à l’élémentaire Jacques-Prévert de Ribérac et à Émile-Zola à Trélissac. Toutes ces écoles feront l’objet d’un comptage à la rentrée. Ce sera également le cas pour les regroupements pédagogiques du Pizou et de Saint-Germain-des-Prés qui font l’objet d’un blocage à l’ouverture.

13 expérimentations

Pour justifier ces fermetures conditionnelles, Jacqueline Orlay, l’inspectrice d’académie a rappelé notamment que la dotation en postes d’enseignants du département était nulle, cette année, compte tenu d’une prévision démographique en baisse de 55 élèves. « L’équité de traitement » des 452 écoles de Dordogne est également un facteur pris en compte dans l’élaboration de la carte scolaire.

Quant aux rythmes scolaires, l’inspection a donné 13 avis favorables pour l’expérimentation Hamon selon le compte rendu du Snuipp-FSU. Brantôme, le Pays jumilhacois, Ligueux- Négrondes, La Douze ou encore Marquay auront des activités périscolaires regroupées sur une seule demi-journée.

Sur ce dossier, les syndicats se sont également abstenus. Le Snuipp-FSU estime que les enseignants n’ont pas été suffisamment associés à la réflexion. L’UNSA juge de son côté que cette expérimentation ne va pas « nécessairement dans l’intérêt de l’enfant ».

Tous les acteurs de l’éducation se sont donné rendez-vous à la rentrée pour boucler de façon définitive la carte scolaire 2014-2015 et les modalités des nouveaux rythmes scolaires.

Lire l’article sur le site de Sud Ouest.

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Le conseil départemental de l’Éducation nationale se penchera sur les cas de Campagne, Mensignac et Champcevinel à la rentrée scolaire.

Àprès la réunion du conseil départemental de l’Éducation nationale qui s’est tenue jeudi matin à Périgueux, en prévision de la rentrée, certains blocages persistent en Dordogne concernant la carte scolaire.

Certes, deux mesures de fermetures conditionnelles ont été levées. L’école élémentaire des Lèches et la maternelle de Mareuil garderont ainsi leur classe menacée. Des ouvertures ont également été prononcées pour Carsac-Aillac et Coursac. Une décharge de direction a par ailleurs été accordée à l’école du Gour-de-l’Arche à Périgueux.

Malgré ces nouvelles positives, les syndicats UNSA Éducation et le Snuipp-FSU se sont abstenus lors du vote. Au premier, on juge que d’autres ouvertures auraient pu être prononcées dès jeudi matin pour les écoles maternelles de Mensignac et Champcevinel.

« Mieux qu’un refus »

« Les blocages créent des situations difficiles pour les équipes, les familles et les élèves », constatent les syndicalistes de l’UNSA.

Les cas de Mensignac et Champcevinel, ainsi que celui du primaire de Campagne, feront l’objet d’un suivi à la rentrée. L’inspection académique procédera à un comptage avant de prendre sa décision finale. « C’est toujours mieux qu’un refus définitif, mais nous resterons vigilants, témoigne Cédric Jegou, un parent d’élève de Mensignac où 62 enfants sont attendus en septembre. La question est de savoir dans quel délai nous aurons le troisième poste. » Les parents se disent en tout cas prêts à se mobiliser pour le maintien de la troisième classe.

Une dotation nulle

D’autres situations pourraient susciter des mouvements de protestation. Les blocages à la fermeture sont maintenus à la maternelle Pauline-Kergomard de Bergerac, à l’élémentaire Eugène-Le Roy à Coulounieix-Chamiers, à l’élémentaire Jacques-Prévert de Ribérac et à Émile-Zola à Trélissac. Toutes ces écoles feront l’objet d’un comptage à la rentrée. Ce sera également le cas pour les regroupements pédagogiques du Pizou et de Saint-Germain-des-Prés qui font l’objet d’un blocage à l’ouverture.

13 expérimentations

Pour justifier ces fermetures conditionnelles, Jacqueline Orlay, l’inspectrice d’académie a rappelé notamment que la dotation en postes d’enseignants du département était nulle, cette année, compte tenu d’une prévision démographique en baisse de 55 élèves. « L’équité de traitement » des 452 écoles de Dordogne est également un facteur pris en compte dans l’élaboration de la carte scolaire.

Quant aux rythmes scolaires, l’inspection a donné 13 avis favorables pour l’expérimentation Hamon selon le compte rendu du Snuipp-FSU. Brantôme, le Pays jumilhacois, Ligueux- Négrondes, La Douze ou encore Marquay auront des activités périscolaires regroupées sur une seule demi-journée.

Sur ce dossier, les syndicats se sont également abstenus. Le Snuipp-FSU estime que les enseignants n’ont pas été suffisamment associés à la réflexion. L’UNSA juge de son côté que cette expérimentation ne va pas « nécessairement dans l’intérêt de l’enfant ».

Tous les acteurs de l’éducation se sont donné rendez-vous à la rentrée pour boucler de façon définitive la carte scolaire 2014-2015 et les modalités des nouveaux rythmes scolaires.

Lire l’article sur le site de Sud Ouest.