Budget 2019 : avec quels postes ?

En attendant la déclinaison précises des budget et des postes propres à chaque mission, la présentation du projet de loi de finances 2019 du début de semaine nous apporte des premières indications sur les intentions ministérielles : l’emploi dans la fonction publique à la baisse et l’Education nationale belle et bien touchée.

En attendant la déclinaison précise des budgets et des postes alloués à chaque mission, la présentation du projet de loi de finances 2019 du début de semaine nous apporte des premières indications sur les intentions ministérielles : l’emploi dans la fonction publique à la baisse et l’Education nationale belle et bien touchée.

Le projet de lois de finances (PLF) pour 2019, prévoit des suppressions d’emplois à hauteur de
– 4164 équivalents temps plein dont – 1571 pour l’État et – 2593 dans les opérateurs.
Les ministères les plus impactés par les suppressions sont : l’Action et les comptes publics – 1 947, la Transition écologique et solidaire – 811, l’Education nationale – 1800

Du côté des ministères « éducatifs »

L’annonce des 1 800 postes en moins dans l’Éducation nationale vient d’être confirmée par le PLF 2019. Symbole de la politique gouvernementale : l’Éducation nationale n’est plus prioritaire. La vision comptable a eu le dernier mot. L’Éducation nationale contribuera pour un tiers aux suppressions de postes de fonctionnaires.

Les crédits pour la mission « enseignement scolaire » prévoit une augmentation de 1,6 % soit + 811 millions d’euros. Si une hausse est une bonne nouvelle en soi, il faut voir ce qu’elle recouvre.
Le 1er degré devrait gagner 2 325 postes devant élèves. L’entourage du ministre assure que pourront être assurés les dédoublements dans tous les CP et CE1 des écoles en REP+, l’amélioration des taux d’encadrement en zones rurales et l’extension de l’obligation scolaire à 3 ans : avec un budget en augmentation moindre que les années précédentes, on peut douter de la réalisation de ces objectifs.
Le 2nd degré devrait lui perdre 2 450 postes devant élèves, alors que 30 000 élèves supplémentaires y sont attendus. Ils seront compensés par des heures supplémentaires représentant un budget de 65 millions d’euros. Le gouvernement fait donc le choix des heures supplémentaires au détriment de celui des postes. Lire la réaction du SE-Unsa

Le budget 2019 prévoit également le recrutement de 4 500 AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap) supplémentaires et la transformation de 6 400 contrats aidés en autant d’AESH.

Les personnels administratifs et itrf subiront 400 suppressions de postes. Lire le communiqué d’A&I Unsa

Le ministère des Sports devrait perdre une partie des 1600 postes supprimés annoncés pour la fin du quinquennat : lire notre réaction ici. Le PLF 2019 ne donne pas plus d’éclairage, voir laisse interrogatif pour la suite. Cela montre un véritable désengagement de l’Etat dans la politique sportive et présage d’un transfert à un opérateur.

L’enseignement supérieur ne perdra ni ne gagnera de postes, le budget augmentera de 500 millions d’euros. Si l’augmentation est notable, cela reste insuffisant au regard des moyens nécessaires pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés : accompagnement des étudiants, ouverture des places nécessaires, reconnaissance des personnels.

L’enseignement technique agricole va perdre 50 ETP, soit un effort annuel proportionnellement équivalent à celui de l’Education nationale.

A l’UNSA Education, nous allons suivre de près l’élaboration de ces budgets dans les prochains jours, pour voir comment se déclineront concrètement les priorités affichées et leur impact sur les personnels.

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En attendant la déclinaison précise des budgets et des postes alloués à chaque mission, la présentation du projet de loi de finances 2019 du début de semaine nous apporte des premières indications sur les intentions ministérielles : l’emploi dans la fonction publique à la baisse et l’Education nationale belle et bien touchée.

Le projet de lois de finances (PLF) pour 2019, prévoit des suppressions d’emplois à hauteur de
– 4164 équivalents temps plein dont – 1571 pour l’État et – 2593 dans les opérateurs.
Les ministères les plus impactés par les suppressions sont : l’Action et les comptes publics – 1 947, la Transition écologique et solidaire – 811, l’Education nationale – 1800

Du côté des ministères « éducatifs »

L’annonce des 1 800 postes en moins dans l’Éducation nationale vient d’être confirmée par le PLF 2019. Symbole de la politique gouvernementale : l’Éducation nationale n’est plus prioritaire. La vision comptable a eu le dernier mot. L’Éducation nationale contribuera pour un tiers aux suppressions de postes de fonctionnaires.

Les crédits pour la mission « enseignement scolaire » prévoit une augmentation de 1,6 % soit + 811 millions d’euros. Si une hausse est une bonne nouvelle en soi, il faut voir ce qu’elle recouvre.
Le 1er degré devrait gagner 2 325 postes devant élèves. L’entourage du ministre assure que pourront être assurés les dédoublements dans tous les CP et CE1 des écoles en REP+, l’amélioration des taux d’encadrement en zones rurales et l’extension de l’obligation scolaire à 3 ans : avec un budget en augmentation moindre que les années précédentes, on peut douter de la réalisation de ces objectifs.
Le 2nd degré devrait lui perdre 2 450 postes devant élèves, alors que 30 000 élèves supplémentaires y sont attendus. Ils seront compensés par des heures supplémentaires représentant un budget de 65 millions d’euros. Le gouvernement fait donc le choix des heures supplémentaires au détriment de celui des postes. Lire la réaction du SE-Unsa

Le budget 2019 prévoit également le recrutement de 4 500 AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap) supplémentaires et la transformation de 6 400 contrats aidés en autant d’AESH.

Les personnels administratifs et itrf subiront 400 suppressions de postes. Lire le communiqué d’A&I Unsa

Le ministère des Sports devrait perdre une partie des 1600 postes supprimés annoncés pour la fin du quinquennat : lire notre réaction ici. Le PLF 2019 ne donne pas plus d’éclairage, voir laisse interrogatif pour la suite. Cela montre un véritable désengagement de l’Etat dans la politique sportive et présage d’un transfert à un opérateur.

L’enseignement supérieur ne perdra ni ne gagnera de postes, le budget augmentera de 500 millions d’euros. Si l’augmentation est notable, cela reste insuffisant au regard des moyens nécessaires pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés : accompagnement des étudiants, ouverture des places nécessaires, reconnaissance des personnels.

L’enseignement technique agricole va perdre 50 ETP, soit un effort annuel proportionnellement équivalent à celui de l’Education nationale.

A l’UNSA Education, nous allons suivre de près l’élaboration de ces budgets dans les prochains jours, pour voir comment se déclineront concrètement les priorités affichées et leur impact sur les personnels.