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BTS : un oral de rattrapage à préciser

Contrairement à l’an passé le contrôle continu ne s’est pas substitué aux épreuves terminales de BTS, elles sont en cours sur tous les territoires. Le ministère a annoncé la création exceptionnelle d’un « oral de rattrapage » pour pallier les difficultés qu’auront pu rencontrer les candidats dans le cadre de la pandémie. Une initiative bienvenue qui manque encore de précisions, et met en tension les personnels chargés de la mettre en œuvre.

Une gestion bicéphale
Les BTS relèvent du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, et les formations sont accueillies dans des lycées. Les personnels qui les font vivre sont le plus souvent des personnels du ministère de l’éducation nationale. Première difficulté.

Lorsqu’est annoncé la création d’un oral de rattrapage, c’est un soulagement pour les étudiants mais cela entraine de nombreux problèmes à résoudre pour toute une chaîne administrative et pédagogique. Dans les rectorats, les DEC (Départements Examens et Concours) sont sous pression chaque année et particulièrement à cette période de concentration des examens (Bacs, CAP, Dnb, BTS, …). Sans parler du manque d’effectifs, le syndicat Administration et Intendance UNSA dénonce depuis longtemps une sous-administration du Ministère de l’éducation nationale. Voilà donc, une nouvelle surcharge de travail.


Un cadrage encore flou
Seront concernés les candidats ayant une moyenne inférieure à 10, avec une absence à une (ou plusieurs) épreuve justifiée par un certificat médical, ou ayant eu des difficultés et empêchements liées à la crise sanitaire. Les jurys présidés par les IA-IPR autoriseront les candidats à se présenter à la session de rattrapage sur la base de l’ensemble des résultats obtenus et des appréciations portées sur le livret scolaire ou de formation. Ils seront convoqués au plus tard dans les huit jours suivant la proclamation des résultats. Les épreuves d’oral porteront sur une épreuve du domaine général et l’autre de pratique professionnelle, la durée serait de 40mn avec 20 mn de préparation. Les rectorats ont commencé à envoyer des consignes aux personnels de direction des lycées pour prévoir un accompagnement de ces étudiants, qui ne pourra reposer que sur le volontariat des équipes de BTS. Équipes qui sont aussi sollicitées sur les jurys de bacs ….


Questions en suspens
Questions organisationnelles : Les ouvertures des lycées après le 13 juillet sont impossibles, sinon il faudra reculer les opérations de nettoyage estival, obliger les personnels de direction à rallonger leur période de travail, solliciter des enseignant.es et des inspectrices et inspecteurs en vacances pour constituer des jurys, solliciter les personnels agents territoriaux pour l’accueil, ……et bien sûr rémunérer toutes ces tâches supplémentaires. La question de la double convocation pour les enseignant.es a été posée également car à la même période se réuniront les jurys de Bacs, qui requièrent les mêmes personnes.
Questions pédagogiques : quelles épreuves et avec quels contenus ? Il existe de très nombreux BTS aux spécialités très diverses, un diplôme étant national, il faut s’assurer de l’équité de traitement entre les candidats et donc un cadrage est attendu sur les contenus à interroger pour rattraper les candidats en échec.

L’UNSA Éducation, reçue par les directions de l’administration centrale concernées (Dgesco et Dgesip) a mis en lumière tous ces problèmes. Demande a été faite d’obtenir le cadrage clair et précis de cet oral de rattrapage pour le 20 mai, date autour de laquelle l’ensemble des épreuves de BTS se termine. Les étudiants et les personnels doivent connaître les règles et pouvoir s’y préparer.

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Lorsqu’est annoncé la création d’un oral de rattrapage, c’est un soulagement pour les étudiants mais cela entraine de nombreux problèmes à résoudre pour toute une chaîne administrative et pédagogique. Dans les rectorats, les DEC (Départements Examens et Concours) sont sous pression chaque année et particulièrement à cette période de concentration des examens (Bacs, CAP, Dnb, BTS, …). Sans parler du manque d’effectifs, le syndicat Administration et Intendance UNSA dénonce depuis longtemps une sous-administration du Ministère de l’éducation nationale. Voilà donc, une nouvelle surcharge de travail.


Un cadrage encore flou
Seront concernés les candidats ayant une moyenne inférieure à 10, avec une absence à une (ou plusieurs) épreuve justifiée par un certificat médical, ou ayant eu des difficultés et empêchements liées à la crise sanitaire. Les jurys présidés par les IA-IPR autoriseront les candidats à se présenter à la session de rattrapage sur la base de l’ensemble des résultats obtenus et des appréciations portées sur le livret scolaire ou de formation. Ils seront convoqués au plus tard dans les huit jours suivant la proclamation des résultats. Les épreuves d’oral porteront sur une épreuve du domaine général et l’autre de pratique professionnelle, la durée serait de 40mn avec 20 mn de préparation. Les rectorats ont commencé à envoyer des consignes aux personnels de direction des lycées pour prévoir un accompagnement de ces étudiants, qui ne pourra reposer que sur le volontariat des équipes de BTS. Équipes qui sont aussi sollicitées sur les jurys de bacs ….


Questions en suspens
Questions organisationnelles : Les ouvertures des lycées après le 13 juillet sont impossibles, sinon il faudra reculer les opérations de nettoyage estival, obliger les personnels de direction à rallonger leur période de travail, solliciter des enseignant.es et des inspectrices et inspecteurs en vacances pour constituer des jurys, solliciter les personnels agents territoriaux pour l’accueil, ……et bien sûr rémunérer toutes ces tâches supplémentaires. La question de la double convocation pour les enseignant.es a été posée également car à la même période se réuniront les jurys de Bacs, qui requièrent les mêmes personnes.
Questions pédagogiques : quelles épreuves et avec quels contenus ? Il existe de très nombreux BTS aux spécialités très diverses, un diplôme étant national, il faut s’assurer de l’équité de traitement entre les candidats et donc un cadrage est attendu sur les contenus à interroger pour rattraper les candidats en échec.

L’UNSA Éducation, reçue par les directions de l’administration centrale concernées (Dgesco et Dgesip) a mis en lumière tous ces problèmes. Demande a été faite d’obtenir le cadrage clair et précis de cet oral de rattrapage pour le 20 mai, date autour de laquelle l’ensemble des épreuves de BTS se termine. Les étudiants et les personnels doivent connaître les règles et pouvoir s’y préparer.