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Bonne année ?

Terminée, 2020, exit, ouste. Bon débarras. Une année pénible pour tous, qui nous a forcés à repenser notre rapport au travail, à la santé, à revoir nos priorités, à renoncer, aussi, beaucoup. Trop, sans doute.
Une année qui nous aura mis face à une évidence : quand toute la société chancelle, ceux qui nous permettent de garder le cap ne sont pas assis au sommet de la pyramide sociale, ils en sont la base, le socle.
Quelle reconnaissance, manifestée à grands coups d’applaudissements, de dessins d’enfants collés sur les poubelles pour remercier les éboueurs, de « mercis » affichés aux balcons, de médailles, même ! Une ferveur magnifique, mais tellement fugace…
On y a cru quelques temps, à cet utopique « monde d’après », ça nous fait tellement de bien. Et puis plus rien. Retour à la case départ.
Le constat était pourtant juste : les métiers de première ligne sont aussi les plus pénibles, et les moins rémunérateurs. Mais ils sont les plus indispensables. Ce paradoxe, nous l’avons expérimenté, collectivement.
Alors, en ce début d’année, s’il fallait former un seul vœu pour la nouvelle année, ce serait celui de voir germer germer la volonté collective du changement.

Caroline Sorez, 

Ivry le 6 janvier 2020

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Terminée, 2020, exit, ouste. Bon débarras. Une année pénible pour tous, qui nous a forcés à repenser notre rapport au travail, à la santé, à revoir nos priorités, à renoncer, aussi, beaucoup. Trop, sans doute.
Une année qui nous aura mis face à une évidence : quand toute la société chancelle, ceux qui nous permettent de garder le cap ne sont pas assis au sommet de la pyramide sociale, ils en sont la base, le socle.
Quelle reconnaissance, manifestée à grands coups d’applaudissements, de dessins d’enfants collés sur les poubelles pour remercier les éboueurs, de « mercis » affichés aux balcons, de médailles, même ! Une ferveur magnifique, mais tellement fugace…
On y a cru quelques temps, à cet utopique « monde d’après », ça nous fait tellement de bien. Et puis plus rien. Retour à la case départ.
Le constat était pourtant juste : les métiers de première ligne sont aussi les plus pénibles, et les moins rémunérateurs. Mais ils sont les plus indispensables. Ce paradoxe, nous l’avons expérimenté, collectivement.
Alors, en ce début d’année, s’il fallait former un seul vœu pour la nouvelle année, ce serait celui de voir germer germer la volonté collective du changement.

Caroline Sorez, 

Ivry le 6 janvier 2020