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Bac à l’étranger, enfin des annonces

Dans le courant de la semaine dernière, une FAQ spéciale examens a été publiée sur le site du ministère. Elle donne enfin des perspectives aux bacheliers des centres de l’étranger.

Dans le courant de la semaine dernière, une FAQ spéciale examens a été publiée sur le site du ministère. Elle donne enfin des perspectives aux bacheliers des centres de l’étranger.

Philosophie, tout ça pour ça ?

De manière générale, la note moyenne annuelle de contrôle continu de philosophie comptera à la place de la note de l’épreuve si cette moyenne est meilleure que la note obtenue à l’épreuve.
Pour les candidats de l’AEFE, le contrôle continu comptera si l’épreuve terminale de philosophie ne peut être organisée en raison de mesures réglementaires prises par les autorités locales dans le contexte de l’épidémie de Covid-19.
Nous rappelons que cela ne sera pas le cas si une dérogation locale permet d’organiser l’épreuve, même en cas de confinement. Quelques centaines de candidats seraient aujourd’hui concernés.
Les chefs d’établissements en tant que responsable des centres d’examens devront élaborer des protocoles sanitaires lourds et complexes pour ce maintien d’épreuve.

Pour l’UNSA Éducation Hors de France, cette annonce arrive bien tardivement. Cette solution sans surprise aurait pu être prise depuis longtemps. Si l’on ne pouvait présager de la situation sanitaire dans les pays aujourd’hui gravement concernés, il était déjà évident il y a quelques mois que des pays seraient confinés au moment des épreuves.

Grand oral, une mise en œuvre très floue

Concrètement, il n’y a pas d’avancée : le recours à un système de visioconférence était déjà prévu car de nombreux établissements de l’étranger ne disposaient pas de suffisamment d’évaluateurs localement.
Reste à savoir comment sera garantie la sincérité de l’épreuve en cas d’oral depuis le domicile de l’élève : quid de la vérification de l’identité du candidat et de la garantie contre le recours à la fraude ?

Pédagogiquement, l’UNSA Éducation s’interroge sur le sens de cette épreuve maintenue coûte que coûte si elle se déroule à distance : peut-on évaluer l’éloquence et l’aisance à l’oral si l’on est assis derrière un écran ?

Insatisfaction

Si ces annonces sont une avancée, elles ne nous satisfont pas. Elles ne correspondent pas à ce que vivent les personnels et les élèves dans les établissements scolaires. Certains lycées sont encore en distanciel, d’autres ont récemment fermé tandis que des pays n’ont pas du tout été perturbés dans le fonctionnement scolaire.

Nous avions alerté l’AEFE à de nombreuses reprises. Récemment, nous sommes intervenus auprès la DGESCO pour que le dossier avance favorablement pour les élèves à l’étranger.

Vous souhaitez nous alerter sur une situation locale compliquée, contactez-nous hdf@unsa-education.org .

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Dans le courant de la semaine dernière, une FAQ spéciale examens a été publiée sur le site du ministère. Elle donne enfin des perspectives aux bacheliers des centres de l’étranger.

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De manière générale, la note moyenne annuelle de contrôle continu de philosophie comptera à la place de la note de l’épreuve si cette moyenne est meilleure que la note obtenue à l’épreuve.
Pour les candidats de l’AEFE, le contrôle continu comptera si l’épreuve terminale de philosophie ne peut être organisée en raison de mesures réglementaires prises par les autorités locales dans le contexte de l’épidémie de Covid-19.
Nous rappelons que cela ne sera pas le cas si une dérogation locale permet d’organiser l’épreuve, même en cas de confinement. Quelques centaines de candidats seraient aujourd’hui concernés.
Les chefs d’établissements en tant que responsable des centres d’examens devront élaborer des protocoles sanitaires lourds et complexes pour ce maintien d’épreuve.

Pour l’UNSA Éducation Hors de France, cette annonce arrive bien tardivement. Cette solution sans surprise aurait pu être prise depuis longtemps. Si l’on ne pouvait présager de la situation sanitaire dans les pays aujourd’hui gravement concernés, il était déjà évident il y a quelques mois que des pays seraient confinés au moment des épreuves.

Grand oral, une mise en œuvre très floue

Concrètement, il n’y a pas d’avancée : le recours à un système de visioconférence était déjà prévu car de nombreux établissements de l’étranger ne disposaient pas de suffisamment d’évaluateurs localement.
Reste à savoir comment sera garantie la sincérité de l’épreuve en cas d’oral depuis le domicile de l’élève : quid de la vérification de l’identité du candidat et de la garantie contre le recours à la fraude ?

Pédagogiquement, l’UNSA Éducation s’interroge sur le sens de cette épreuve maintenue coûte que coûte si elle se déroule à distance : peut-on évaluer l’éloquence et l’aisance à l’oral si l’on est assis derrière un écran ?

Insatisfaction

Si ces annonces sont une avancée, elles ne nous satisfont pas. Elles ne correspondent pas à ce que vivent les personnels et les élèves dans les établissements scolaires. Certains lycées sont encore en distanciel, d’autres ont récemment fermé tandis que des pays n’ont pas du tout été perturbés dans le fonctionnement scolaire.

Nous avions alerté l’AEFE à de nombreuses reprises. Récemment, nous sommes intervenus auprès la DGESCO pour que le dossier avance favorablement pour les élèves à l’étranger.

Vous souhaitez nous alerter sur une situation locale compliquée, contactez-nous hdf@unsa-education.org .