Bac-3/Bac+3 : l’Académie de Besançon se mobilise

Mobilisée depuis 2011 pour « fluidifier les parcours de la seconde au Bac +3 », l’académie de Besançon détaille dans une dépêche récente de l’AEF (n°496032) les résultats obtenus.

Michel Mazaudier, doyen des IA-IPR dans l’académie de Besançon, explique que 4 chantiers ont été traités de front : « la liaison CPGE-universités ; la liaison séries technologiques-IUT ; la liaison séries générales-enseignement supérieur ; la liaison bacs-pros-BTS ».

Différentes mesures ont été mises en place en fonction des publics concernés.

Pour les BAC techno, depuis 2011, les lycées qui disposent de sections technologiques ont signé une charte avec l’université pour informer leurs élèves sur la poursuite en études supérieures. Partant du principe que « la parole de l’étudiant est plus forte que la parole d’un adulte », les étudiants viennent dans les établissements échanger avec les lycéens. Ils ont ainsi listé les informations qu’ils auraient aimé recevoir en terminale.
Un « accompagnement aval » prend également en compte, à l’IUT, les besoins des jeunes issus de bacs technologiques. Mises en place à moyens constants, ces mesures trouvent leur place dans l’accompagnement personnalisé de l’étudiant.
Les résultats n’ont pas tardé à se faire sentir et en septembre 2014, 20% de jeunes issus d’un bac technologique ont été accueillis dans les IUT de Franche-Comté.

Pour les BAC PRO-STS, l’académie a préparé la rentrée 2014 en publiant un vade-mecum à destination des lycéens professionnels pour les aider à préparer au mieux, et ce, dès la première, une poursuite d’études( autonomie, travail personnel…).
Rentrée 2014 : 19% de bacheliers technologiques en plus ont été accueillis en BTS.

Parallèlement, autre axe indispensable : des rencontres entre professeurs de la voie professionnelle et de de BTS sont organisées.

Pour les CPGE, c’est une convention cadre qui est mise en place. Elle permet d’identifier pour chaque filière, les licences où l’inscription parallèle est possible. Un système de crédits ECTS est alors validé.

Quant aux liaisons lycées-universités, c’est à travers l’intervention de professeurs d’université dans certains lycées (plus particulièrement ceux où les taux d’orientation à l’université sont les plus faibles) qu’elle s’effectue dans le cadre des heures d’accompagnement personnalisé.


Comme d’autres que nous avons déjà rapportées, cette expérience est un exemple de plus de ce qui est faisable, à moyens constants et qui pourrait sans doute être étendu à d’autres académies.
Ces exemples nous démontrent que peu à peu un réseau se tisse et que cette problématique d’un parcours modulaire Bac-3/Bac+3 à laquelle nous restons très attachés à l’Unsa Education, montre tout son intérêt. Les avancées sont réelles. Les limites aussi. La généralisation d’un tel parcours se heurte encore à de nombreux obstacles qu’il faudra arriver à lever par une forte volonté institutionnelle.

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Mobilisée depuis 2011 pour « fluidifier les parcours de la seconde au Bac +3 », l’académie de Besançon détaille dans une dépêche récente de l’AEF (n°496032) les résultats obtenus.

Michel Mazaudier, doyen des IA-IPR dans l’académie de Besançon, explique que 4 chantiers ont été traités de front : « la liaison CPGE-universités ; la liaison séries technologiques-IUT ; la liaison séries générales-enseignement supérieur ; la liaison bacs-pros-BTS ».

Différentes mesures ont été mises en place en fonction des publics concernés.

Pour les BAC techno, depuis 2011, les lycées qui disposent de sections technologiques ont signé une charte avec l’université pour informer leurs élèves sur la poursuite en études supérieures. Partant du principe que « la parole de l’étudiant est plus forte que la parole d’un adulte », les étudiants viennent dans les établissements échanger avec les lycéens. Ils ont ainsi listé les informations qu’ils auraient aimé recevoir en terminale.
Un « accompagnement aval » prend également en compte, à l’IUT, les besoins des jeunes issus de bacs technologiques. Mises en place à moyens constants, ces mesures trouvent leur place dans l’accompagnement personnalisé de l’étudiant.
Les résultats n’ont pas tardé à se faire sentir et en septembre 2014, 20% de jeunes issus d’un bac technologique ont été accueillis dans les IUT de Franche-Comté.

Pour les BAC PRO-STS, l’académie a préparé la rentrée 2014 en publiant un vade-mecum à destination des lycéens professionnels pour les aider à préparer au mieux, et ce, dès la première, une poursuite d’études( autonomie, travail personnel…).
Rentrée 2014 : 19% de bacheliers technologiques en plus ont été accueillis en BTS.

Parallèlement, autre axe indispensable : des rencontres entre professeurs de la voie professionnelle et de de BTS sont organisées.

Pour les CPGE, c’est une convention cadre qui est mise en place. Elle permet d’identifier pour chaque filière, les licences où l’inscription parallèle est possible. Un système de crédits ECTS est alors validé.

Quant aux liaisons lycées-universités, c’est à travers l’intervention de professeurs d’université dans certains lycées (plus particulièrement ceux où les taux d’orientation à l’université sont les plus faibles) qu’elle s’effectue dans le cadre des heures d’accompagnement personnalisé.


Comme d’autres que nous avons déjà rapportées, cette expérience est un exemple de plus de ce qui est faisable, à moyens constants et qui pourrait sans doute être étendu à d’autres académies.
Ces exemples nous démontrent que peu à peu un réseau se tisse et que cette problématique d’un parcours modulaire Bac-3/Bac+3 à laquelle nous restons très attachés à l’Unsa Education, montre tout son intérêt. Les avancées sont réelles. Les limites aussi. La généralisation d’un tel parcours se heurte encore à de nombreux obstacles qu’il faudra arriver à lever par une forte volonté institutionnelle.