Quand la création est révisitée par Daniel Guenot, c’est un bon mélange d’humour, de tendresse, de poésie et de réalisme.
Le lecteur est surpris car l’auteur aime bousculer les idées reçues, les croyances abusives et fanatiques:
« Barbichon-Yavaitqmoi crée le monde, tout seul, comme un grand. Fâché après Adam et Eve, il les renvoie de l’Eden, et les invite à aller galipetter ailleurs.
Mais voici que lui parviennent d’étranges rumeurs, consignées dans la « Genèse » : des fils « fils du vrai Dieu » enlèveraient les filles des hommes, ces descendants du couple puini. Il y aurait donc un autre Dieu.
Pour mener l’enquête, Barbichon-Yavaitqmoi abandonne son statut de Dieu, et se transforme en simple mortel pour mieux se fondre dans la population. »
Daniel Guenot, Au nom des dieux, Éditions de la Noue Gavigné, 2012, 19€