Artistes non-professionnels ou Amateurs ?

Dans la vie, elles et ils sont salariés ou chômeurs, jeunes ou vieux, ruraux ou urbains… mais elles et ils ont aussi une vie sur scène, plateau, écran : ce sont des acteurs, danseurs, comédiens non professionnels.

Des amateurs ?

Peut-être ! Selon la définition que l’on donne à l’amateurisme.

Si l’on considère qu’il s’oppose aux professionnels (c’est-à-dire à ceux qui vivent de leur art), alors ces non professionnels sont des amateurs.
Si l’on s’en tient au joli sens étymologique du mot, l’amateur est celui qui aime… il est à souhaiter que cela les concerne comme quelques professionnels !

Soif d’authenticité, nouvelle mode ou démarche qui vise à réinterroger les pratiques artistiques, la présence des non professionnels dans le spectacle vivant comme au cinéma interroge. Elle fait bouger les lignes et demande aux professionnels de se repositionner pour jouer avec des amateurs, pour diriger ensemble amateurs et professionnels, pour mettre du sens et de la cohérence entre deux univers qui depuis longtemps (1969 et le divorce entre la Culture et l’Education populaire) se sont ignorés voire opposés.

Mais la présence d’amateurs sur la scène ou sur l’écran modifie également les rapports aux publics ; à côté de ceux qui viennent pour le spectacle, ils y a celles et ceux qui veulent applaudir le voisin, l’ami, le parent. Une manière d’entrer dans des lieux de culture qu’ils n’avaient pas considérés comme fait pour eux jusque-là. Une approche qui casse certains codes… pour un temps au moins.

L’article de Libération sur « Bernard Pruvost – Grand Quinquin » illustre cette réflexion à partir du portrait d’ « un attachant acteur non professionnel », jouant une série télévisée d’Arte réalisée par Bruno Dumont.

http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2014/11/26/bernard-pruvost-grand-quinquin_1151257

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Dans la vie, elles et ils sont salariés ou chômeurs, jeunes ou vieux, ruraux ou urbains… mais elles et ils ont aussi une vie sur scène, plateau, écran : ce sont des acteurs, danseurs, comédiens non professionnels.

Des amateurs ?

Peut-être ! Selon la définition que l’on donne à l’amateurisme.

Si l’on considère qu’il s’oppose aux professionnels (c’est-à-dire à ceux qui vivent de leur art), alors ces non professionnels sont des amateurs.
Si l’on s’en tient au joli sens étymologique du mot, l’amateur est celui qui aime… il est à souhaiter que cela les concerne comme quelques professionnels !

Soif d’authenticité, nouvelle mode ou démarche qui vise à réinterroger les pratiques artistiques, la présence des non professionnels dans le spectacle vivant comme au cinéma interroge. Elle fait bouger les lignes et demande aux professionnels de se repositionner pour jouer avec des amateurs, pour diriger ensemble amateurs et professionnels, pour mettre du sens et de la cohérence entre deux univers qui depuis longtemps (1969 et le divorce entre la Culture et l’Education populaire) se sont ignorés voire opposés.

Mais la présence d’amateurs sur la scène ou sur l’écran modifie également les rapports aux publics ; à côté de ceux qui viennent pour le spectacle, ils y a celles et ceux qui veulent applaudir le voisin, l’ami, le parent. Une manière d’entrer dans des lieux de culture qu’ils n’avaient pas considérés comme fait pour eux jusque-là. Une approche qui casse certains codes… pour un temps au moins.

L’article de Libération sur « Bernard Pruvost – Grand Quinquin » illustre cette réflexion à partir du portrait d’ « un attachant acteur non professionnel », jouant une série télévisée d’Arte réalisée par Bruno Dumont.

http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2014/11/26/bernard-pruvost-grand-quinquin_1151257