Andalousie : quand le droit des femmes est menacé par l’extrême droite

La montée du parti d’extrême droite, Vox, aux législatives andalouses de décembre a bouleversé l’échiquier politique espagnol.

Ce nouveau parti se développe rapidement en Espagne, un pays qui a été jusqu’à présent épargné par la montée de l’extrême droite.
Clairement xénophobe, autoritaire et s’inspirant des partis nationalistes que l’on trouve ailleurs en Europe, Vox a obtenu des sièges au parlement andalou, ce qui est une première depuis la transition démocratique qui a fait suite au franquisme.

Un avantage qui n’a pas échappé aux chefs de fil de Vox, Santiago Abascal (dirigeant national) et Francisco Serrano (dirigeant andalou), qui ont immédiatement avancé leurs pions en proposant une coalition au parti populaire (droite) et Cuidadanos (centre droite) contre le parti socialiste en place, en échange du retrait des mesures contre les violences sexistes.

Le PP vient ce 9 janvier 2019 de signer un accord avec Vox, qui soutiendra le nouveau pouvoir. Même si le parti d’extrême droite a abandonné sa première revendication concernant le droit des femmes, ce premier coup met dangereusement en péril la législation existante sur le sujet, qui avait fait de l’Espagne un des premiers pays à s’emparer de la question des violences faites aux femmes.

Malheureusement, pour des partis politiques à l’affût d’une possible prise de pouvoir, le sacrifice des dernières avancées en matière d’égalité femmes-hommes dans le pays, ne semble pas un problème et fait déjà consensus. Ainsi, en dépit de l’abandon des demandes préalables de Vox, il est à craindre que l’égalité femmes-hommes ou les droits LGBT soient très rapidement en péril en Andalousie.

Or, pour l’UNSA Éducation qui se positionne clairement en faveur du droit des femmes et contre l’extrême droite, ces tractations politiques sont totalement intolérables et inacceptables.

Les prochaines élections municipales en Espagne, qui auront lieu en mai, seront à regarder de près.
Il est à espérer que Vox ne se développe pas davantage au détriment des femmes et de leurs droits.

En Espagne, comme partout ailleurs en Europe ou dans le Monde, l’extrême droite tente de restreindre le principe d’égalité entre les femmes et les hommes. L’exemple andalou l’illustre cruellement : il faut que toutes et tous nous soyons vigilant.e.s sur la défense de l’égalité et des droits fondamentaux.

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Clairement xénophobe, autoritaire et s’inspirant des partis nationalistes que l’on trouve ailleurs en Europe, Vox a obtenu des sièges au parlement andalou, ce qui est une première depuis la transition démocratique qui a fait suite au franquisme.

Un avantage qui n’a pas échappé aux chefs de fil de Vox, Santiago Abascal (dirigeant national) et Francisco Serrano (dirigeant andalou), qui ont immédiatement avancé leurs pions en proposant une coalition au parti populaire (droite) et Cuidadanos (centre droite) contre le parti socialiste en place, en échange du retrait des mesures contre les violences sexistes.

Le PP vient ce 9 janvier 2019 de signer un accord avec Vox, qui soutiendra le nouveau pouvoir. Même si le parti d’extrême droite a abandonné sa première revendication concernant le droit des femmes, ce premier coup met dangereusement en péril la législation existante sur le sujet, qui avait fait de l’Espagne un des premiers pays à s’emparer de la question des violences faites aux femmes.

Malheureusement, pour des partis politiques à l’affût d’une possible prise de pouvoir, le sacrifice des dernières avancées en matière d’égalité femmes-hommes dans le pays, ne semble pas un problème et fait déjà consensus. Ainsi, en dépit de l’abandon des demandes préalables de Vox, il est à craindre que l’égalité femmes-hommes ou les droits LGBT soient très rapidement en péril en Andalousie.

Or, pour l’UNSA Éducation qui se positionne clairement en faveur du droit des femmes et contre l’extrême droite, ces tractations politiques sont totalement intolérables et inacceptables.

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Il est à espérer que Vox ne se développe pas davantage au détriment des femmes et de leurs droits.

En Espagne, comme partout ailleurs en Europe ou dans le Monde, l’extrême droite tente de restreindre le principe d’égalité entre les femmes et les hommes. L’exemple andalou l’illustre cruellement : il faut que toutes et tous nous soyons vigilant.e.s sur la défense de l’égalité et des droits fondamentaux.