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Action sociale : agir pour une meilleure qualité de vie au travail

Lors du dernier comité interministériel d’action sociale (C.I.A.S), l'UNSA a revendiqué une nouvelle fois que les budgets consacrés aux aides sociales soient ENTIÈREMENT utilisés en faveur de tous les personnels. L’État doit cesser de se satisfaire d'une sous consommation chronique des budgets.

Pour la deuxième année consécutive, des mesures exceptionnelles ont été prises en 2021 pour éviter la sous-consommation budgétaire de l’action sociale interministérielle. Pour l’UNSA, ce budget a vocation à être utilisé entièrement, pour les agent·es.

Pour une meilleure qualité de vie au travail

Sans qu’elle soit un élément salarial, l’action sociale, qu’elle soit interministérielle ou ministérielle, participe directement à la qualité de vie au travail des agent·es, mais également au mieux-vivre de l’agent·e et de sa famille. L’UNSA ne peut se satisfaire chaque année de mesures exceptionnelles pour répondre à cette sous-consommation chronique. Celle-ci doit être attaquée à la racine par des mesures structurelles.

Nos revendications sur la prestation «chèques vacances»

La baisse du nombre de bénéficiaires de la prestation Chèques-vacances doit être enrayée. L’UNSA revendique une amélioration de cette prestation par un raccourcissement de la durée d’épargne de quatre à deux mois, permettant de répondre aux attentes des personnels les plus précaires, ceux qui sont le moins en mesure d’épargner et de s’adapter aux changements de mode de consommation.

 

Agir pour améliorer l’ensemble des prestations sociales

D’autres prestations souffrent d’un manque de revalorisation régulière des barèmes d’accès comme le CESU garde d’enfants 0-6 ans ou l’aide à l’installation des personnels (AIP).

L’accès à la restauration collective et le logement sont deux priorités pour les agent·es. Une réflexion doit s’engager sur ces sujets. La restauration collective a souffert, souffre et souffrira des effets de la crise sanitaire. Celle-ci a mis en avant des défauts structurels. De moins en moins agent·es l’utilisent. La prestation interministérielle restauration d’un montant de 1,29 € est trop faible et trop restrictive. La participation supplémentaire des ministères est trop disparate. Il faudra aller plus loin, l’égalité de traitement d’ agent·es travaillant par exemple dans la même cité administrative n’étant plus respectée. La vie, voire la survie de la restauration collective a un coût. La restauration collective doit tenir son rôle dans la qualité de vie au travail.

La politique du logement doit être examinée de près. Le relèvement du montant maximal de l’AIP était une revendication de l’UNSA ainsi que son ouverture aux agent·es contractuel·les. Ces mesures seront pérennisées en 2022, ce que nous revendiquions. Pour aller plus en avant, une politique interministérielle plus volontariste doit être menée quant aux réservations de logements pérennes en direction des agent·es, notamment pour celles et ceux qui sont en situation de mobilité.

Pour l’UNSA, les mentions « Peut mieux faire » ou « A accompli quelques efforts » ne peuvent rester celles de l’action sociale interministérielle. Les progrès doivent être constants, les résultats plus que satisfaisants. L’employeur public qu’est l’État doit être exemplaire dans les faits.

Pour en savoir plus sur les aides sociales : demander notre mémento en cliquant ici

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