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27 janvier : une journée pour la mémoire et l’histoire

Le 27 janvier est la date anniversaire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. À cette occasion, de nombreuses commémorations et manifestations sont organisées. C’est aussi la journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité.

Le 27 janvier 1945, les troupes soviétiques ont découvert et libéré le camp d’Auschwitz situé en Pologne. Le monde découvrait alors toute l’horreur de l’extermination des Juifs d’Europe et des Tziganes, organisée par le nazisme et les partisans d’Hitler. Cette date est devenue la journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah. Elle permet également un travail de mémoire et d’histoire autours des génocides qui se sont déroulés au XXème siècle.

C’est aussi l’occasion de rappeler fermement les valeurs humanistes qui fondent la démocratie. La recherche de l’égalité et de la liberté, la lutte contre toutes les discriminations, la haine, le racisme et l’antisémitisme doivent être un combat de tous les jours. C’est aussi le combat que nous menons à l’UNSA Éducation. Il faut le mener sans relâche, alors que partout dans le Monde, la liberté et la justice semblent aujourd’hui menacées.

L’Histoire permet de comprendre les enjeux du temps présent, la Mémoire permet de se souvenir des victimes et de celles et ceux qui ont combattu pour la liberté et la démocratie.

Cette journée est l’occasion de mener une réflexion avec les élèves et les jeunes sur la Shoah et les génocides reconnus, en s’appuyant sur les programmes scolaires et sur les ressources disponibles. Celles-ci sont nombreuses : des sites Internet dédiés comme « Enseigner l’histoire de la Shoah » ; des ouvrages historiques accessibles au plus grand nombre, comme les récents « Tombeaux » d’Annette Wieviorka couronné par le prix Femina ou « Histoire des grands parents que je n’ai pas eu » d’Ivan Jablonka réédité ces jours-ci  ; des témoignages comme ceux d’Hélène Berr ou d’Anne Frank ou plus récemment ceux de Ginette Kolinka, qui continue inlassablement de témoigner dans les classes et auprès des jeunes et moins jeunes. Mais il existe aussi de nombreuses œuvres artistiques ou bien encore des bandes dessinées comme le formidable « Maus » d’Art Spiegelman.

On pourrait encore citer de nombreuses autres références qui sont les supports indispensables pour mieux connaître cette période. À l’heure où la génération des témoins directs est en train de disparaître, il est indispensable en ce jour du 27 janvier de rappeler à toutes et tous l’importance de l’histoire et de la mémoire des génocides. Comme l’indiquait Simone Veil dans un discours en 1990 : « Nous avons à faire toujours plus pour transmettre à nos enfants et nos petits-enfants notre douloureuse expérience afin que, prenant notre suite, dans la fidélité, tous ensemble ils luttent pour que plus jamais il n’y ait d’Auschwitz. »

Des ressources à utiliser :

Le site du MENJ sur le 27 janvier 23

Fondation pour la Mémoire de la Shoah 

Enseigner l’histoire de la Shoah

Le Grenier de Sarah, site pédagogique pour les 8-12 ans 

Le centre de documentation du Mémorial de la Shoah 

Éduquer contre le racisme et l’antisémitisme 

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