25 novembre : stop aux violences sexistes et sexuelles
Les chiffres des violences conjugales sont désespérément les mêmes chaque année.
D’après l’enquête Cadre de vie sécurité, chaque année en moyenne entre 2011 et 2018, 295 000 personnes dont 213 000 femmes déclarent avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles par leur conjoint ou ex/conjoint.
Un rapport d’octobre 2020 du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes insiste sur la nécessaire protection des victimes tout au long de leur parcours. Il interpelle également les pouvoirs publics sur l’insuffisance du financement.
Il propose ainsi 44 recommandations pour renforcer la sécurité des femmes victimes de violences conjugales et les accompagner à chaque étape. Il aborde aussi le sujet de la protection des enfants car 80% des femmes victimes sont aussi des mères.
Le gouvernement a déjà mis en place un site Internet qui permet de trouver les informations utiles à l’accompagnement des victimes.
Plus largement, une campagne mondiale de l’ONU se déroule également du 25 novembre au 10 décembre: « 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes » et qui se décline selon le thème « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ! »
Pour notre fédération, lutter contre toutes ces violences passent par l’information et l’éducation.
C’est pourquoi l’UNSA Éducation exige et continuera d’exiger une éducation à l’égalité filles-garçons menée dans les établissements scolaires et ce dès le plus jeune âge !
Pour aller plus loin :
Le tract de l’UNSA
Le Centre Hubertine Auclert vient de publier son rapport comparatif entre les politiques de lutte contre les violences faites aux femmes en France et en Espagne, pays régulièrement cité comme modèle européen en la matière. L’objectif ? Proposer des préconisations concrètes pour améliorer les politiques publiques de lutte contre les violences en France.