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2020 : une année chaude et dense

Si l'année 2020 restera dans les esprits car nos vies auront été bouleversées par l'arrivée de la Covid, elle sera aussi marquante par la densité et l'impact des événements qui se sont déroulés sous nos yeux. 2020 est l' année la plus chaude avec des moyennes de températures jamais enregistrées jusqu’à présent. Retour sur ces 12 derniers mois...

Si l’année 2020 restera dans les esprits car nos vies auront été bouleversées par l’arrivée de la Covid, elle sera aussi marquante par la densité et l’impact des événements qui se sont déroulés sous nos yeux. 2020 est l’ année la plus chaude avec des moyennes de températures jamais enregistrées jusqu’à présent. Retour sur ces 12 derniers mois…

Des records de températures

   Le Service Copernicus pour le changement climatique a publié ses dernières données: 2020 est l’année la plus chaude enregistrée en Europe depuis 2016. Les écarts de température sont de plus en plus grands, les concentrations de CO2 dans l’atmosphère ne cessent de s’accroitre. Les feux de forêt ont été de plus en plus nombreux, de plus en plus longs (de mai jusqu’à l’automne pour certaines régions) et surtout de plus en plus importants. Ces incendies sont même allés jusqu’à libérer 244 mégatonnes de CO2 en 2020, soit la moitié de plus que le record établi en 2019. À cela s’ajoute, un automne et un hiver chauds. Ce dernier a dépassé le précédent record de 2016 de plus de 1,4°C. L’été n’a pas échappé à la liste: la vague de chaleur que nous avons subie lors de cette saison est une preuve supplémentaire que le réchauffement climatique est toujours en marche.

Catastrophes climatiques et pandémie


   Mais ce n’est pas tout, de janvier à décembre, 2020 a eu son lot d’événements marquants du point de vue de l’écologie. Souvenez-vous, l’année a débuté avec les méga feux en Australie: 19 millions d’hectares ravagés, des milliers d’habitations détruites et des centaines de morts. Parallèlement à cela, le gouvernement français évoquait qu’il souhaitait accélérer le démantèlement de l’Office National des Forêts. Pendant ce temps-là, en Chine, alors que l’Australie brulait sous nos yeux, apparaissaient les premiers cas du coronavirus.
Ce n’était encore que l’échauffement. Alors que petit à petit la pandémie se propage et que la communauté scientifique met de plus en plus en avant les liens entre propagation des virus et baisse de la biodiversité, le gouvernement français a pris des mesures n’allant pas dans le bon sens. La cellule Déméter est créée par le Ministère de l’Intérieur pour contrôler les «atteintes au monde agricole», mais surtout pour surveiller les actions des militant·es de l’écologie. Puis le printemps est arrivé, très sec, ce qui n’est pas sans conséquence pour l’est de la France et l’Europe centrale.

   Une lueur d’espoir s’est dessinée en été avec l’arrivée de la Convention Citoyenne et ses 149 propositions que le président de la République a semblé prêt à soutenir. Juillet a rappellé tout le monde à l’ordre: le Global Carbon Project, qui veille sur les émissions globales de gaz à effet de serre, montre que la concentration de méthane dans l’atmosphère ne cesse d’augmenter. Enfin, l’été se termine avec de nouvelles mauvaises nouvelles dans le monde de l’écologie: la canicule est de retour, l’utilisation des néonicoticoïdes aussi et la Californie brûle sous des feux ravageurs, forçant 240 000 personnes à quitter leur domicile.

   L’année 2020 se termine avec deux rapports du Haut Conseil pour le climat (voir nos articles sur le sujet). Le constat est amer: la France est non seulement loin de respecter ses engagements mais, en plus, ses émissions ne se limitent pas à celles produites sur son territoire. Les importations jouent un rôle indéniable avec une augmentation de plus de 78% des émissions.

Dans cette nouvelle année, il va falloir agir pour remporter le combat de la lutte contre le réchauffement climatique. Essayons alors de ne pas baisser les bras et de faire de 2021 l’année où le climat connaitra des jours meilleurs.
À l’UNSA Éducation, nous continuerons de suivre les différents dossiers et d’essayer de faire vivre au sein de notre fédération la carte à jouer du virage écologique car elle est essentielle et doit se généraliser au sein de la sphère éducative.

Pour aller plus loin:

Voir le Vendredi Lecture de Judith Rochefeld sur la justice pour le climat et le 5 minutes pour comprendre sur « Quelle justice pour le climat ?« 

Voir la vidéo de Joëlle Zask sur les méga feux et le Vendredi Lecture sur « Quand la forêt brûle« 

Le site de Copernicus

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Des records de températures

   Le Service Copernicus pour le changement climatique a publié ses dernières données: 2020 est l’année la plus chaude enregistrée en Europe depuis 2016. Les écarts de température sont de plus en plus grands, les concentrations de CO2 dans l’atmosphère ne cessent de s’accroitre. Les feux de forêt ont été de plus en plus nombreux, de plus en plus longs (de mai jusqu’à l’automne pour certaines régions) et surtout de plus en plus importants. Ces incendies sont même allés jusqu’à libérer 244 mégatonnes de CO2 en 2020, soit la moitié de plus que le record établi en 2019. À cela s’ajoute, un automne et un hiver chauds. Ce dernier a dépassé le précédent record de 2016 de plus de 1,4°C. L’été n’a pas échappé à la liste: la vague de chaleur que nous avons subie lors de cette saison est une preuve supplémentaire que le réchauffement climatique est toujours en marche.

Catastrophes climatiques et pandémie


   Mais ce n’est pas tout, de janvier à décembre, 2020 a eu son lot d’événements marquants du point de vue de l’écologie. Souvenez-vous, l’année a débuté avec les méga feux en Australie: 19 millions d’hectares ravagés, des milliers d’habitations détruites et des centaines de morts. Parallèlement à cela, le gouvernement français évoquait qu’il souhaitait accélérer le démantèlement de l’Office National des Forêts. Pendant ce temps-là, en Chine, alors que l’Australie brulait sous nos yeux, apparaissaient les premiers cas du coronavirus.
Ce n’était encore que l’échauffement. Alors que petit à petit la pandémie se propage et que la communauté scientifique met de plus en plus en avant les liens entre propagation des virus et baisse de la biodiversité, le gouvernement français a pris des mesures n’allant pas dans le bon sens. La cellule Déméter est créée par le Ministère de l’Intérieur pour contrôler les «atteintes au monde agricole», mais surtout pour surveiller les actions des militant·es de l’écologie. Puis le printemps est arrivé, très sec, ce qui n’est pas sans conséquence pour l’est de la France et l’Europe centrale.

   Une lueur d’espoir s’est dessinée en été avec l’arrivée de la Convention Citoyenne et ses 149 propositions que le président de la République a semblé prêt à soutenir. Juillet a rappellé tout le monde à l’ordre: le Global Carbon Project, qui veille sur les émissions globales de gaz à effet de serre, montre que la concentration de méthane dans l’atmosphère ne cesse d’augmenter. Enfin, l’été se termine avec de nouvelles mauvaises nouvelles dans le monde de l’écologie: la canicule est de retour, l’utilisation des néonicoticoïdes aussi et la Californie brûle sous des feux ravageurs, forçant 240 000 personnes à quitter leur domicile.

   L’année 2020 se termine avec deux rapports du Haut Conseil pour le climat (voir nos articles sur le sujet). Le constat est amer: la France est non seulement loin de respecter ses engagements mais, en plus, ses émissions ne se limitent pas à celles produites sur son territoire. Les importations jouent un rôle indéniable avec une augmentation de plus de 78% des émissions.

Dans cette nouvelle année, il va falloir agir pour remporter le combat de la lutte contre le réchauffement climatique. Essayons alors de ne pas baisser les bras et de faire de 2021 l’année où le climat connaitra des jours meilleurs.
À l’UNSA Éducation, nous continuerons de suivre les différents dossiers et d’essayer de faire vivre au sein de notre fédération la carte à jouer du virage écologique car elle est essentielle et doit se généraliser au sein de la sphère éducative.

Pour aller plus loin:

Voir le Vendredi Lecture de Judith Rochefeld sur la justice pour le climat et le 5 minutes pour comprendre sur « Quelle justice pour le climat ?« 

Voir la vidéo de Joëlle Zask sur les méga feux et le Vendredi Lecture sur « Quand la forêt brûle« 

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