2 novembre : le jour de l’année à partir duquel les européennes ne gagnent plus d’argent

C’est avec cette image frappante que trois commissaires européennes ont souhaité concrétiser le fait qu’en Europe, les femmes gagnent encore en moyenne 16,3% de moins que les hommes, soit une différence de salaire de 59 journées par an. 
Ces écarts on le sait, suivent les femmes tout au long de leur carrière et se répercutent sur leurs pensions de retraite.
Postes à moindres responsabilités, interruptions de carrières pour grossesses, soins aux enfants ou aux parents âgés, temps partiel non choisi…sont quelques unes des explications de ces différences de salaires qui peuvent passer inaperçues sur une grille de salaire mais font, dans les faits, toute la différence.
Sans oublier, souligne le Haut Commissariat à l’Egalité femmes hommes, que les emplois essentiellement occupés par des femmes sont dévalorisés.
L’Unsa Education le dénonce d’ailleurs régulièrement à travers ses syndicats santé sociaux en particulier confrontés à cette réalité : SNMSU- qui syndique les médecins de l’Education nationale, profession essentiellement féminine, SNASEN, les assistants sociaux, mais dans les faits presque essentiellement des assistantes sociales, SNIES, les infirmiers mais là aussi surtout des infirmières.
Fait encore plus inquiétant, alors que ces chiffres sont connus et dénoncés depuis des années, les écarts de salaire ne se réduisent que très très lentement. Les Commissaires européennes, à l’occasion de cette journée, alertent sur le fait qu’en l’état actuel des choses, il faudra attendre 70 ans pour atteindre l’égalité salariale.
La France fait un peu mieux : l’écart de salaire est légèrement inférieur à la moyenne européenne et s’est réduit depuis 5 ans, passant de 16,9% à 15,2%. Des chiffres certes encore décevants mais qui doivent encourager les Etats et la Commission européenne à prendre des mesures efficaces et contraignantes pour que l’égalité femmes hommes ne soit pas juste un slogan mais se concrétise dans les faits.

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Ces écarts on le sait, suivent les femmes tout au long de leur carrière et se répercutent sur leurs pensions de retraite.
Postes à moindres responsabilités, interruptions de carrières pour grossesses, soins aux enfants ou aux parents âgés, temps partiel non choisi…sont quelques unes des explications de ces différences de salaires qui peuvent passer inaperçues sur une grille de salaire mais font, dans les faits, toute la différence.
Sans oublier, souligne le Haut Commissariat à l’Egalité femmes hommes, que les emplois essentiellement occupés par des femmes sont dévalorisés.
L’Unsa Education le dénonce d’ailleurs régulièrement à travers ses syndicats santé sociaux en particulier confrontés à cette réalité : SNMSU- qui syndique les médecins de l’Education nationale, profession essentiellement féminine, SNASEN, les assistants sociaux, mais dans les faits presque essentiellement des assistantes sociales, SNIES, les infirmiers mais là aussi surtout des infirmières.
Fait encore plus inquiétant, alors que ces chiffres sont connus et dénoncés depuis des années, les écarts de salaire ne se réduisent que très très lentement. Les Commissaires européennes, à l’occasion de cette journée, alertent sur le fait qu’en l’état actuel des choses, il faudra attendre 70 ans pour atteindre l’égalité salariale.
La France fait un peu mieux : l’écart de salaire est légèrement inférieur à la moyenne européenne et s’est réduit depuis 5 ans, passant de 16,9% à 15,2%. Des chiffres certes encore décevants mais qui doivent encourager les Etats et la Commission européenne à prendre des mesures efficaces et contraignantes pour que l’égalité femmes hommes ne soit pas juste un slogan mais se concrétise dans les faits.