17 mai 2016 : journée internationale de lutte contre l’homophobie, et la transphobie.

A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et de la transphobie, l’UNSA Éducation tient à rappeler que dans plus de 70 pays, les relations homosexuelles sont considérées comme des délits ou des crimes, passibles de peines de prison, voire de la peine de mort !

En France, la lutte contre la violence perpétrée envers des individus en raison de leur orientation sexuelle réelle ou supposée est inscrite dans la loi. Certains tribunaux condamnent des propos homophobes, comme par exemple cette ancienne députée des Yvelines qui a dû payer 5 000 € d’amende pour avoir affirmé que l’homosexualité est une « abomination ».
Cependant, et malgré le vote il y a trois ans de la loi sur « le mariage pour tous », l’association SOS homophobie constate dans son rapport annuel qu’ « une homophobie « ordinaire » continue à s’exprimer et que « la parole homophobe demeure décomplexée, banalisée et les LGBTphobies semblent s’ancrer durablement dans la société. » En outre, l’association souligne la persistance des agressions physiques.
On peut parler d’une homophobie « décomplexée » car dans plus de 60 % des cas signalés concernent la vie quotidienne: famille (14 %) ; lieux publics (12 %) ; travail (12 %) ; voisinage (9 %) ; commerces et services (8 %) ; milieu scolaire (6 %). Les conséquences de ces paroles et actes homophobes sont dramatiques puisqu’elles peuvent allées jusqu’au suicide…
Le rapport de SOS homophobie ne relève qu’une seule inflexion positive, c’est la diminution du nombre de propos homophobes rapportés sur Internet, qui passe de 40 % à 20 % du total en 2015. Cette inflexion serait liée à la moindre présence de l’homosexualité dans le débat public après le vote de la loi, mais également aux modérateurs des réseaux sociaux qui retirent assez rapidement les insultes à caractère homophobe.
Ce rapport vient complété celui du défenseur des droit sur « l’homophobie au travail » publié en mai 2015, qui révélaient que les pratiques discriminatoires sont encore trop largement répandues, aussi bien dans le secteur privé que dans la Fonction publique.
Dans ce rapport est aussi mis en avant que les personnes lesbiennes subissent une double discrimination : sexisme et homophobie !
Les profils types des victimes de lesbophobie au travail ont entre 35 et 50 ans car c’est pour cette tranche d’âge que la question du mariage et des enfants se pose le plus. Une femme de 35 ans ou plus, célibataire et sans enfants sera davantage exposée aux « soupçons » quant à son orientation sexuelle qu’une femme de 25 ans dans la même situation.
« À ce sexisme dont peuvent être victimes les lesbiennes parce qu’elles sont femmes, s’ajoute l’homophobie à laquelle elles sont exposées du fait de leur orientation sexuelle. »

Pour l’UNSA Éducation lutter contre toutes formes de discrimination est un combat quotidien qui exige l’engagement de tous et qui passe par la nécessaire dénonciation de tous propos ou actes homophobes !

Consulter le rapport 2016 SOS homophobie

Consulter le rapport 2015 du défenseur des droits homophobie au travail

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A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et de la transphobie, l’UNSA Éducation tient à rappeler que dans plus de 70 pays, les relations homosexuelles sont considérées comme des délits ou des crimes, passibles de peines de prison, voire de la peine de mort !

En France, la lutte contre la violence perpétrée envers des individus en raison de leur orientation sexuelle réelle ou supposée est inscrite dans la loi. Certains tribunaux condamnent des propos homophobes, comme par exemple cette ancienne députée des Yvelines qui a dû payer 5 000 € d’amende pour avoir affirmé que l’homosexualité est une « abomination ».
Cependant, et malgré le vote il y a trois ans de la loi sur « le mariage pour tous », l’association SOS homophobie constate dans son rapport annuel qu’ « une homophobie « ordinaire » continue à s’exprimer et que « la parole homophobe demeure décomplexée, banalisée et les LGBTphobies semblent s’ancrer durablement dans la société. » En outre, l’association souligne la persistance des agressions physiques.
On peut parler d’une homophobie « décomplexée » car dans plus de 60 % des cas signalés concernent la vie quotidienne: famille (14 %) ; lieux publics (12 %) ; travail (12 %) ; voisinage (9 %) ; commerces et services (8 %) ; milieu scolaire (6 %). Les conséquences de ces paroles et actes homophobes sont dramatiques puisqu’elles peuvent allées jusqu’au suicide…
Le rapport de SOS homophobie ne relève qu’une seule inflexion positive, c’est la diminution du nombre de propos homophobes rapportés sur Internet, qui passe de 40 % à 20 % du total en 2015. Cette inflexion serait liée à la moindre présence de l’homosexualité dans le débat public après le vote de la loi, mais également aux modérateurs des réseaux sociaux qui retirent assez rapidement les insultes à caractère homophobe.
Ce rapport vient complété celui du défenseur des droit sur « l’homophobie au travail » publié en mai 2015, qui révélaient que les pratiques discriminatoires sont encore trop largement répandues, aussi bien dans le secteur privé que dans la Fonction publique.
Dans ce rapport est aussi mis en avant que les personnes lesbiennes subissent une double discrimination : sexisme et homophobie !
Les profils types des victimes de lesbophobie au travail ont entre 35 et 50 ans car c’est pour cette tranche d’âge que la question du mariage et des enfants se pose le plus. Une femme de 35 ans ou plus, célibataire et sans enfants sera davantage exposée aux « soupçons » quant à son orientation sexuelle qu’une femme de 25 ans dans la même situation.
« À ce sexisme dont peuvent être victimes les lesbiennes parce qu’elles sont femmes, s’ajoute l’homophobie à laquelle elles sont exposées du fait de leur orientation sexuelle. »

Pour l’UNSA Éducation lutter contre toutes formes de discrimination est un combat quotidien qui exige l’engagement de tous et qui passe par la nécessaire dénonciation de tous propos ou actes homophobes !

Consulter le rapport 2016 SOS homophobie

Consulter le rapport 2015 du défenseur des droits homophobie au travail