Déclaration UNSA Éducation en CTMEN

Madame la Présidente,
Monsieur le Président,

Pour l’UNSA Education, nous accueillons favorablement ce projet de texte. Il évite de nombreux écueils de la prime Covid du 1er confinement, qui avait généré un fort sentiment d’injustice. Nous vous remercions donc de nous avoir entendus, notamment sur le fait que cette indemnité sera versée dès la première demi-journée d’accueil.

Il reste un point sur lequel cependant nous souhaitons être pleinement rassurés et c’est l’objet de notre amendement. Bien que la formulation « agents publics » ne permette a priori d’exclure aucun personnel, nous voulons avoir l’assurance que cette indemnité pourra être versée à tous les personnels ayant participé à l’accueil des enfants prioritaires, qu’ils soient AED, AESH, CPE, directeurs et directrices ou personnels administratifs, à partir du moment où ils étaient présents dans les écoles et établissements pour organiser cet accueil.

Nous souhaitons être destinataires des instructions qui seront données aux académies pour la mise en paiement de cette indemnité.

Je vous remercie de votre attention.

Gwenola TEMPLÉ pour l’UNSA Éducation

Le Conseil Départemental de l’Education Nationale s’est tenu ce jour par visio conférence en présence des représentants des personnels (fédérations syndicales), des représentants des usagers (parents d’élèves, associations et familles) et des représentants des territoires (maires, conseil départemental).

L’ordre du jour portait sur 7 points : l’approbation du PV du précédent CDEN, la validation du renouvellement triennal des organisations du temps scolaire, la validation d’une candidature d’une DDEN, les créations d’ULIS aux collèges d’Artix et de Nay, les capacités d’accueil des collèges de Pontacq et d’Arette, les subventions allouées par le département aux collèges privés sous contrat et les questions diverses.

Le CDEN a été présidé par M. PESTEL (Dasen) et Mme LIPSOS SALLENAVE (vice présidente du CD64)

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Alors que la France s’engage cette semaine dans un nouveau confinement pour faire face à la crise sanitaire qui a débuté il y a plus d’un an, l’IRES, Institut de recherches économiques et sociales, vous invite le 8 avril à une matinée de conférences sur le thème suivant : «Les mobilisation sanitaires des États face à la 1ère vague du covid-19».

Plusieurs chercheur.es interviendront sur la mobilisation dans différents pays lors de la première vague du covid-19. Ces éclairages seront également complétés par des interventions de différents syndicalistes.

L’UNSA Éducation sera représentée par Christian Chevalier qui interviendra dans la seconde partie des débats.

L’IRES, créé en 1982 par la CGT, CFDT, FO, CFE-CGC et la FEN, est un lieu d’échanges entre chercheur.es, syndicalistes et responsables d’institutions et des pouvoirs publics. Il fournit des analyses et des éclairages sur la situation économique et sociale qui peuvent intéresser les organisations syndicales. L’UNSA Éducation, qui a pris la suite de la FEN, en fait partie.

Nous vous invitons à participer à cette visioconférence : pour recevoir le lien de connexion Zoom, merci de vous inscrire auprès de Caroline Aujoulet de l’IRES à l’adresse suivante :caroline.aujoulet@ires.fr  

Vous pouvez retrouver le programme complet sur le site de l’IRES

« Le futur ça fait peur » ; « Par rapport à l’ancienne génération, c’est difficile, déjà l’emploi, l’argent surtout » ; « Trouver plus facilement des patrons, pour les stages, avec le coronavirus c’est devenu compliqué. Moi, à chaque fois que j’appelle une entreprise, on me dit qu’ils ne prennent pas d’apprentis… » . Ce sont là quelques uns des témoignages de lycéens et apprentis recueillis dans le cadre du dernier baromètre de l’Education des Apprentis d’Auteuil. Celui-ci s’appuie sur un sondage commandité à OpinionWay et réalisé auprès de 3.200 personnes, jeunes, enseignants et parents d’élèves, pour mesurer le sentiment de cette jeune génération dite Covid quant à ses perspectives d’avenir. Les résultats du sondage sont édifiants : jeunes comme adultes « broient du noir » quand on les interroge sur le sujet.

Quelle que soit la véritable raison de cette anxiété, la jeune génération des 16-25 ans est profondément pessimiste quant à son entrée dans la vie active. Et le sondage d’OpinionWay a mesuré ce sentiment d’inquiétude avec force statistiques qui ne sont pas pour rassurer. Pour plus de 74 % d’entre eux, l’entrée sur le marché du travail est plus difficile qu’à l’époque de leurs parents, et il sont même 78 % de l’ensemble des répondants au sondage à le penser.

Emploi et logement

Les autres items par ordre décroissant sont la difficulté de trouver un logement (72 % de l’ensemble), celle de trouver un stage ou un apprentissage (64 %), puis le financement des études (60%). Viennent ensuite « se faire une place dans la société » et « trouver un job étudiant ou saisonnier » (respectivement 59 % et 56%). A regarder de plus près la composition de ces résultats, on s’aperçoit que le panel des jeunes de 16 à 25 ans est enclin à un petit plus d’optimisme que le panel des enseignants et celui des parents des jeunes de moins de 26 ans. Comme si l’expérience de la vie active accréditait le pessimisme plus important de ces derniers.

Au total, ce sont 13 items répertoriés et on peut noter que ceux touchant à l’emploi et à la formation figurent en tête de liste des réponses majoritairement pessimistes : les temps actuels sont ressentis comme bien plus difficiles qu’autrefrois, si l’on remonte à la génération des parents. L’accès aux soins, le voyage, la capacité à avoir des amis et l’accès à la culture figurent en toute fin de liste. 

Impact de la crise sanitaire

Le sondage s’est également intéressé à l’impact de la crise sanitaire dans ce résultat et près d’un tiers des jeunes se sont déclarés plus touchés que la moyenne des Français par cette situation. Là encore, les 16-25 ans estiment être profondément touchés par la Covid-19 pour trouver un stage, accéder à un emploi, étudier à l’étranger, par ordre d’importance décroissant.

La jeune génération se sent donc extrêmement vulnérable, chômage et logement en tête, face à l’avenir le plus proche. Outre le fait que ce sondage mesure le sentiment de ces jeunes plus que la réalité, on ne peut que déplorer cette situation bien réelle d’un ralentissement de l’économie qui a indubitablement des conséquences matérielles et psychologiques chez les jeunes, en fin de scolarité ou dans les études supérieures. L’UNSA Education s’est déjà fortement mobilisée pour alerter les pouvoirs publics quant à cette situation, demandant expressément au Gouvernement de ne pas oublier cette génération alors que des mesures financières exceptionnelles ont été prises à l’égard des secteurs économiques les plus touchés. La génération Covid doit bénéficier d’une aide de grande ampleur pour préparer et entrer sur ce marché du travail conjoncturellement malmené, entrée qui ne pourra que favoriser la reprise socio-économique du pays tout entier.