Temps d’échange du 26 août 2020

 

Les organisations syndicales représentatives au CTA et CHSCTA ont été invitées au rectorat à un temps d’échange autour de la rentrée.
Ces échanges apportent quelques réponses générales concernant les personnels mais sont plus ciblées pour les établissements du second degré.
Pour le premier degré, des temps d’échanges ont lieu ce vendredi. Un premier compte-rendu est disponible sur le site du SE-UNSA 71.

Nous avons été reçus par la secrétaire générale, Mme Benyahia, le directeur du cabinet de la rectrice, M. Duflanc. D’autres personnels du rectorat en matière de prévention et de santé étaient également présents.

Tous les élèves seront accueillis à cette rentrée pour qu’elle soit la plus normale possible.
Les objectifs sont d’assurer la protection de l’ensemble des personnels et des élèves. Assurer l’enseignement et sécuriser les parcours des élèves. Ces derniers ont été fragilisés lors de la période de confinement.

Les conditions sanitaires : le protocole a été publié très rapidement en juillet.
Le précédent était trop lourd ,celui-ci est plus adapté à la crise sanitaire actuelle même s’il semble trop léger.
Le virus est toujours en circulation, plus actif dans certaines régions.
Le nouveau protocole sanitaire sera mis à jour aujourd’hui, la circulation très active pourrait nous amener à prendre des décisions plus restrictives.
Des outils pédagogiques sont mis en ligne sur Eduscol pour réfléchir en équipe en cas de situations plus restrictives. En fonction de la circulation du virus, les conditions de la continuité pédagogique pourront évoluer.
Mise à jour : Le port du masque est obligatoire dans les espaces clos même si la distanciation physique est respectée.
Pour les lieux extérieurs, cela va dépendre de la configuration en extérieur.
Pour le port de masque des enseignants, la préconisation d’enlèvement du masque devrait se faire suivant la situation pédagogique (par exemple : en langues vivantes). (attention le protocole vient de changer, le masque est obligatoire en toute situation).

Le protocole actuel est adapté à la situation actuelle du virus.

Hypothèse 1 : circulation active du virus => présence alternée des élèves, tous les élèves ont accès aux cours en présentiel chaque semaine, avec présence obligatoire, public prioritaire (handicap et CP CE1 zone prioritaire)

Hypothèse 2 : circulation très active du virus => fermeture des écoles décidée par le préfet : l’enseignement en distanciel sera mis en place ( Dès la rentrée il faut fiabiliser les moyens de contacts avec les familles pour être certain de les joindre, assurer le transfert des compétences numériques dès le début de l’année scolaire).

Ces hypothèses ont fait l’objet de rédaction de fiches, qui seront complétées par un travail de coordination au sein des établissements.
Ce travail de coordination peut se faire par exemple en conseil d’enseignement, des maîtres en amont. Il ne faut pas attendre l’activation éventuelle d’une des hypothèses.

Quelle sera la gestion (protocole) en cas de personnel ou d’élève malade ?

Les élèves malades (fièvre…) n’ont pas de certificat à fournir pour le retour en classe. Il en est appelé à la responsabilité des familles. Un certificat de non contre-indication à la scolarité peut être fourni.(recommandation de l’ordre des médecins).

Pour les élèves (et les personnels concernés) : s’il y a un cas contact positif, les cas contacts sont placés en quatorzaine après enquête de l’ARS. Il y a mise en quatorzaine des cas contacts avant le résultat du test. Les autres élèves ne sont pas mis en quatorzaine. Il faut 48h pour un résultat de test. C’est seulement à ce moment que des décisions seront prises en accord avec l’ARS. La fermeture d’une classe, d’une école, d’un établissement ne sont pas systématiques.

Pour les personnels :si tous les gestes barrière sont respectés et appliqués, a priori, il n’y aura pas de cas contact. Avec l’appui de l’ARS un test est conseillé à ceux qui le souhaitent.

C’est le préfet qui décide de la fermeture d’un établissement.

Personnels à risque et port du masque

Tous les personnels et tous les élèves doivent faire la rentrée. C’est une circulation normale du virus.

Il n’y a pas d’ASA (autorisation spéciale d’absence) pour le moment ce seront uniquement des arrêts de travail.
La question du jour de carence est évoquée et reste en questionnement.

Une particularité pour les personnes vulnérables est prévue. Ils seront dotés de masques chirurgicaux de type 2 (et non FFP 2) dans leur exercice professionnel, fournis par le rectorat. Pour les pathologies plus graves, ces personnels seront placés en arrêt de travail par leur médecin traitant, dans les conditions classique d’un arrêt de travail.

Le rectorat a transmis les besoins en masques, masques qui seront fournis dans les établissements dans le courant de la semaine prochaine.

Personnels qui ont des proches à risque : L’administration ne se substitue pas au corps médical, les médecins émettent des recommandations d’éloignement momentané, de port de masques… Ce sont les personnels de santé qui donneront leurs directives.

Élèves concernés par une situation de vulnérabilité, d’extrême vulnérabilité

Des masques seront de type grand public seront fournis.
Si l’élève a une pathologie spécifique avec attestation médicale, le port du masque peut être recommandé.
Un PAI devra indiquer les modalités à suivre.

Le port du masque : contrairement à ce qui a été annoncé jusqu’ici le masque est obligatoire en toutes circonstances pour les personnels dans les lieux clos et ouverts.

Le ministre a annoncé jeudi sur France inter la volonté de doter en masques transparents un certain nombre d’enseignants dont la pratique nécessite que l’on voit leurs lèvres bouger (langues vivantes, maternelle, CP, malentendants…)

Gestes barrières :

Les besoins en masques, le gel hydro-alcoolique

L’état a demandé au rectorat d’estimer les besoins en masques chirurgicaux de type 1 et 2. D’ici la fin de la semaine, les établissements scolaires seront approvisionnés en masques.

Pour les élèves :
Les masques sont fournis par les familles, sauf pour les élèves en situation de précarité. L’état a fourni un stock tampon.
La collectivité régionale va doter d’un stock de précaution tous les lycées de la région à hauteur de 25% des effectifs afin de permettre aux chefs d’établissements de faire face à la situation.
En Saône et Loire, les élèves de collège sont dotés par le conseil départemental. Il n’y a pas de retours des autres départements.

Nous avons rappelé le principe d’équité qui devrait s’appliquer dans cette situation. Nous validons le fait de distribuer des masques aux familles en difficulté. Cependant Il est anormal qu’au sein d’une même académie, une même région les élèves aient un traitement différent.

Gel hydro-alcoolique
Le protocole n’indique pas que chaque lieu doit être équipé de gel hydro-alcoolique. (Il faut une évaluation du risque : chaque école, chaque établissement, ne se ressemble pas. Le risque n’est pas le même. Le protocole doit être adapté, au-delà lorsqu’il y a un risque pour permettre de le limiter. Il faut renforcer le protocole lorsque cela est nécessaire.)

Problèmes sur l’accès aux points d’eau et lavage des mains
Le lavage des mains est une difficulté dans certains EPLE. Cela a été souligné par les chef d’établissements. Cela reste un point de fragilité. Aucuns travaux n’ont été engagés.
Dans le premier degré, certaines communes se sont engagées à faire des efforts.
Ce dialogue continuera à avoir lieu entre le rectorat et les collectivités.
Au plus fort de la crise, le dialogue a toujours eu lieu. Les collectivités se sont mobilisées. Les élus sont extrêmement attentifs à l’éducation des jeunes.

Continuité pédagogique, outils informatiques en cas de confinement

Des états généraux du numérique vont avoir lieu. Des arbitrages budgétaires se feront, dans le cadre des négociations nationales avec le ministère. (Prime d’équipement).
Le matériel est la propriété des collectivités territoriales. Dans l’académie, le prêt a été extrêmement rapide et en nombre. (Surtout pour les élèves). En cas de difficulté un chef d’établissement peut décider de prêter du matériel à un enseignant.

L’utilisation et la désinfection des locaux

L’organisation de la journée doit permettre de limiter le brassage. Il est recommandé que ce soit les enseignants qui se déplacent, sauf ceux qui ont des salles spécialisées.

Utilisation de locaux tel que gymnase, salle des fêtes
En cas de circulation active du virus cela semble envisagé.
On est au confluent des relations avec les collectivités territoriales, il faut anticiper le plus possible.
Au plus fort de la crise, il y a eu un très bon échange avec les collectivités. Les élus font preuve d’une grande réactivité, et sont extrêmement attentifs. Nous n’avons pas de pouvoir sur eux.
Pour activer le plan de continuité scolaire, il faut anticiper et éviter une adaptation dans la précipitation.
Des échanges ont lieu avec les différents partenaires pour maintenir l’enseignement en présentiel.

Les règles ont a été assouplies notamment pour les restaurants scolaires et les internats, tant que la circulation est peu active.

Les salles : c’est aux enseignants de se déplacer sauf pour les salles spécialisées . Il faut favoriser l’aération des lieux.

Les salles spécialisées :
Elles seront à nouveau utilisées même s’il est préconisé un minimum de brassage des élèves.
Dans les laboratoires en sciences et SVT, le protocole préconise la désinfection 1 fois par jour pour les salles et le matériel. Le matériel doit-il être désinfecté après la manipulation de chaque classe ou en fin de journée ?

Il faut évaluer les risques, comme on l’a déjà fait par exemple pour l’emprunt de livres après mise à l’écart pendant 48h avant remise en rayon.
Les précautions sanitaires actuelles doivent être partie intégrante de la politique de prévention dans les établissements.
Il faut faire preuve d’inventivité pour garantir la sécurité de chacun. Il faut également responsabiliser et éduquer les élèves lors des manipulations.
Chorale : le chant n’est pas possible. (projections).
EPS : Rien de précis pour l’instant. Des éléments doivent être donnés prochainement. La question de reprise de l’UNSS se pose.

Lorsqu’il y a des salles climatisées en raison du matériel devant rester à une température basse, est ce qu’elles peuvent être utilisées ? A ce jour, il n’y a pas de réponse ni de l’ARS, ni de la DIRECCTE, ni de la région.

Cela dépend des filtres. Il faut un bon entretien. La réponse ne peut être donnée qu’avec une connaissance de l’état du système de climatisation.

Les salles « non ventilables » peuvent être utilisées (ex une salle où il y a 18h de cours mais pas d’autre salle disponible). Il y a une porte, le temps d’utilisation de la salle entre 2 classes doit être espacé. L’aération est nécessaire.

En cas de doute pour ces situations, il faut faire appel à l’assistant de prévention.

Les consignes en matière de rassemblements, pré rentrée, les sorties d’intégration et voyages

Tous les spécialistes de la prévention s’accordent à dire que c’est le collectif, le temps d’accueil dans les établissements est préconisé.

En juin, la priorité était sur les apprentissages et le retour des élèves en classe, les sorties et les voyages ne sont peut-être pas à envisager. La réponse sera identique. La priorité est le retour des élèves en classe et les apprentissages.
Il va y avoir les processus d’évaluation en début d’année, ce n’est donc pas forcément le moment.
Il va falloir faire preuve d’imagination pour développer les activités pour souder les groupes.

Pré rentrée

A propos des grands rassemblements, on est sur le pragmatisme au regard des mesures sanitaires.
Il est important que les journées de pré rentrée aient lieu pour conserver le lien avec les collègues.

L’enjeu principal pour la prévention est de renouer avec les temps d’accueil et d’échanges collectifs.

Stages des élèves en lycée professionnel

Pour les élèves en lycée professionnel PFMP (stage) peuvent être prévus très tôt dans l’année, à partir du 7 septembre.

 

Les organisations syndicales représentatives au CTA et CHSCTA ont été invitées au rectorat à un temps d’échange autour de la rentrée.
Ces échanges apportent quelques réponses générales concernant les personnels mais sont plus ciblées pour les établissements du second degré.
Pour le premier degré, des temps d’échanges ont lieu ce vendredi. Un premier compte-rendu est disponible sur le site du SE-UNSA 71.

Nous avons été reçus par la secrétaire générale, Mme Benyahia, le directeur du cabinet de la rectrice, M. Duflanc. D’autres personnels du rectorat en matière de prévention et de santé étaient également présents.

Tous les élèves seront accueillis à cette rentrée pour qu’elle soit la plus normale possible.
Les objectifs sont d’assurer la protection de l’ensemble des personnels et des élèves. Assurer l’enseignement et sécuriser les parcours des élèves. Ces derniers ont été fragilisés lors de la période de confinement.

Les conditions sanitaires : le protocole a été publié très rapidement en juillet.
Le précédent était trop lourd ,celui-ci est plus adapté à la crise sanitaire actuelle même s’il semble trop léger.
Le virus est toujours en circulation, plus actif dans certaines régions.
Le nouveau protocole sanitaire sera mis à jour aujourd’hui, la circulation très active pourrait nous amener à prendre des décisions plus restrictives.
Des outils pédagogiques sont mis en ligne sur Eduscol pour réfléchir en équipe en cas de situations plus restrictives. En fonction de la circulation du virus, les conditions de la continuité pédagogique pourront évoluer.
Mise à jour : Le port du masque est obligatoire dans les espaces clos même si la distanciation physique est respectée.
Pour les lieux extérieurs, cela va dépendre de la configuration en extérieur.
Pour le port de masque des enseignants, la préconisation d’enlèvement du masque devrait se faire suivant la situation pédagogique (par exemple : en langues vivantes). (attention le protocole vient de changer, le masque est obligatoire en toute situation).

Le protocole actuel est adapté à la situation actuelle du virus.

Hypothèse 1 : circulation active du virus => présence alternée des élèves, tous les élèves ont accès aux cours en présentiel chaque semaine, avec présence obligatoire, public prioritaire (handicap et CP CE1 zone prioritaire)

Hypothèse 2 : circulation très active du virus => fermeture des écoles décidée par le préfet : l’enseignement en distanciel sera mis en place ( Dès la rentrée il faut fiabiliser les moyens de contacts avec les familles pour être certain de les joindre, assurer le transfert des compétences numériques dès le début de l’année scolaire).

Ces hypothèses ont fait l’objet de rédaction de fiches, qui seront complétées par un travail de coordination au sein des établissements.
Ce travail de coordination peut se faire par exemple en conseil d’enseignement, des maîtres en amont. Il ne faut pas attendre l’activation éventuelle d’une des hypothèses.

Quelle sera la gestion (protocole) en cas de personnel ou d’élève malade ?

Les élèves malades (fièvre…) n’ont pas de certificat à fournir pour le retour en classe. Il en est appelé à la responsabilité des familles. Un certificat de non contre-indication à la scolarité peut être fourni.(recommandation de l’ordre des médecins).

Pour les élèves (et les personnels concernés) : s’il y a un cas contact positif, les cas contacts sont placés en quatorzaine après enquête de l’ARS. Il y a mise en quatorzaine des cas contacts avant le résultat du test. Les autres élèves ne sont pas mis en quatorzaine. Il faut 48h pour un résultat de test. C’est seulement à ce moment que des décisions seront prises en accord avec l’ARS. La fermeture d’une classe, d’une école, d’un établissement ne sont pas systématiques.

Pour les personnels :si tous les gestes barrière sont respectés et appliqués, a priori, il n’y aura pas de cas contact. Avec l’appui de l’ARS un test est conseillé à ceux qui le souhaitent.

C’est le préfet qui décide de la fermeture d’un établissement.

Personnels à risque et port du masque

Tous les personnels et tous les élèves doivent faire la rentrée. C’est une circulation normale du virus.

Il n’y a pas d’ASA (autorisation spéciale d’absence) pour le moment ce seront uniquement des arrêts de travail.
La question du jour de carence est évoquée et reste en questionnement.

Une particularité pour les personnes vulnérables est prévue. Ils seront dotés de masques chirurgicaux de type 2 (et non FFP 2) dans leur exercice professionnel, fournis par le rectorat. Pour les pathologies plus graves, ces personnels seront placés en arrêt de travail par leur médecin traitant, dans les conditions classique d’un arrêt de travail.

Le rectorat a transmis les besoins en masques, masques qui seront fournis dans les établissements dans le courant de la semaine prochaine.

Personnels qui ont des proches à risque : L’administration ne se substitue pas au corps médical, les médecins émettent des recommandations d’éloignement momentané, de port de masques… Ce sont les personnels de santé qui donneront leurs directives.

Élèves concernés par une situation de vulnérabilité, d’extrême vulnérabilité

Des masques seront de type grand public seront fournis.
Si l’élève a une pathologie spécifique avec attestation médicale, le port du masque peut être recommandé.
Un PAI devra indiquer les modalités à suivre.

Le port du masque : contrairement à ce qui a été annoncé jusqu’ici le masque est obligatoire en toutes circonstances pour les personnels dans les lieux clos et ouverts.

Le ministre a annoncé jeudi sur France inter la volonté de doter en masques transparents un certain nombre d’enseignants dont la pratique nécessite que l’on voit leurs lèvres bouger (langues vivantes, maternelle, CP, malentendants…)

Gestes barrières :

Les besoins en masques, le gel hydro-alcoolique

L’état a demandé au rectorat d’estimer les besoins en masques chirurgicaux de type 1 et 2. D’ici la fin de la semaine, les établissements scolaires seront approvisionnés en masques.

Pour les élèves :
Les masques sont fournis par les familles, sauf pour les élèves en situation de précarité. L’état a fourni un stock tampon.
La collectivité régionale va doter d’un stock de précaution tous les lycées de la région à hauteur de 25% des effectifs afin de permettre aux chefs d’établissements de faire face à la situation.
En Saône et Loire, les élèves de collège sont dotés par le conseil départemental. Il n’y a pas de retours des autres départements.

Nous avons rappelé le principe d’équité qui devrait s’appliquer dans cette situation. Nous validons le fait de distribuer des masques aux familles en difficulté. Cependant Il est anormal qu’au sein d’une même académie, une même région les élèves aient un traitement différent.

Gel hydro-alcoolique
Le protocole n’indique pas que chaque lieu doit être équipé de gel hydro-alcoolique. (Il faut une évaluation du risque : chaque école, chaque établissement, ne se ressemble pas. Le risque n’est pas le même. Le protocole doit être adapté, au-delà lorsqu’il y a un risque pour permettre de le limiter. Il faut renforcer le protocole lorsque cela est nécessaire.)

Problèmes sur l’accès aux points d’eau et lavage des mains
Le lavage des mains est une difficulté dans certains EPLE. Cela a été souligné par les chef d’établissements. Cela reste un point de fragilité. Aucuns travaux n’ont été engagés.
Dans le premier degré, certaines communes se sont engagées à faire des efforts.
Ce dialogue continuera à avoir lieu entre le rectorat et les collectivités.
Au plus fort de la crise, le dialogue a toujours eu lieu. Les collectivités se sont mobilisées. Les élus sont extrêmement attentifs à l’éducation des jeunes.

Continuité pédagogique, outils informatiques en cas de confinement

Des états généraux du numérique vont avoir lieu. Des arbitrages budgétaires se feront, dans le cadre des négociations nationales avec le ministère. (Prime d’équipement).
Le matériel est la propriété des collectivités territoriales. Dans l’académie, le prêt a été extrêmement rapide et en nombre. (Surtout pour les élèves). En cas de difficulté un chef d’établissement peut décider de prêter du matériel à un enseignant.

L’utilisation et la désinfection des locaux

L’organisation de la journée doit permettre de limiter le brassage. Il est recommandé que ce soit les enseignants qui se déplacent, sauf ceux qui ont des salles spécialisées.

Utilisation de locaux tel que gymnase, salle des fêtes
En cas de circulation active du virus cela semble envisagé.
On est au confluent des relations avec les collectivités territoriales, il faut anticiper le plus possible.
Au plus fort de la crise, il y a eu un très bon échange avec les collectivités. Les élus font preuve d’une grande réactivité, et sont extrêmement attentifs. Nous n’avons pas de pouvoir sur eux.
Pour activer le plan de continuité scolaire, il faut anticiper et éviter une adaptation dans la précipitation.
Des échanges ont lieu avec les différents partenaires pour maintenir l’enseignement en présentiel.

Les règles ont a été assouplies notamment pour les restaurants scolaires et les internats, tant que la circulation est peu active.

Les salles : c’est aux enseignants de se déplacer sauf pour les salles spécialisées . Il faut favoriser l’aération des lieux.

Les salles spécialisées :
Elles seront à nouveau utilisées même s’il est préconisé un minimum de brassage des élèves.
Dans les laboratoires en sciences et SVT, le protocole préconise la désinfection 1 fois par jour pour les salles et le matériel. Le matériel doit-il être désinfecté après la manipulation de chaque classe ou en fin de journée ?

Il faut évaluer les risques, comme on l’a déjà fait par exemple pour l’emprunt de livres après mise à l’écart pendant 48h avant remise en rayon.
Les précautions sanitaires actuelles doivent être partie intégrante de la politique de prévention dans les établissements.
Il faut faire preuve d’inventivité pour garantir la sécurité de chacun. Il faut également responsabiliser et éduquer les élèves lors des manipulations.
Chorale : le chant n’est pas possible. (projections).
EPS : Rien de précis pour l’instant. Des éléments doivent être donnés prochainement. La question de reprise de l’UNSS se pose.

Lorsqu’il y a des salles climatisées en raison du matériel devant rester à une température basse, est ce qu’elles peuvent être utilisées ? A ce jour, il n’y a pas de réponse ni de l’ARS, ni de la DIRECCTE, ni de la région.

Cela dépend des filtres. Il faut un bon entretien. La réponse ne peut être donnée qu’avec une connaissance de l’état du système de climatisation.

Les salles « non ventilables » peuvent être utilisées (ex une salle où il y a 18h de cours mais pas d’autre salle disponible). Il y a une porte, le temps d’utilisation de la salle entre 2 classes doit être espacé. L’aération est nécessaire.

En cas de doute pour ces situations, il faut faire appel à l’assistant de prévention.

Les consignes en matière de rassemblements, pré rentrée, les sorties d’intégration et voyages

Tous les spécialistes de la prévention s’accordent à dire que c’est le collectif, le temps d’accueil dans les établissements est préconisé.

En juin, la priorité était sur les apprentissages et le retour des élèves en classe, les sorties et les voyages ne sont peut-être pas à envisager. La réponse sera identique. La priorité est le retour des élèves en classe et les apprentissages.
Il va y avoir les processus d’évaluation en début d’année, ce n’est donc pas forcément le moment.
Il va falloir faire preuve d’imagination pour développer les activités pour souder les groupes.

Pré rentrée

A propos des grands rassemblements, on est sur le pragmatisme au regard des mesures sanitaires.
Il est important que les journées de pré rentrée aient lieu pour conserver le lien avec les collègues.

L’enjeu principal pour la prévention est de renouer avec les temps d’accueil et d’échanges collectifs.

Stages des élèves en lycée professionnel

Pour les élèves en lycée professionnel PFMP (stage) peuvent être prévus très tôt dans l’année, à partir du 7 septembre.