Revalorisation de tous les personnels de l’éducation : il faut une loi de programmation pluriannuelle

Suite

aux premières annonces de revalorisation des enseignant·es annoncées

lundi 16 novembre, l’UNSA Éducation écrit au Premier ministre pour

demander une loi de programmation pluriannuelle et la revalorisation de

tous les personnels de l’éducation.


Ivry sur Seine, le 19 novembre 2020

Monsieur le Premier ministre

Le ministre de

l’Éducation nationale a annoncé le 16 novembre de premières mesures de

revalorisation pour les enseignant·es et la répartition de l’enveloppe

de 400 millions prévue pour 2021.

Depuis des

mois, l’UNSA Éducation a insisté sur la nécessité et l’urgence de

revaloriser l’ensemble des personnels de l’éducation et de donner de la

visibilité à long terme.

Cette marche de

400 millions d’euros ne peut se concevoir que comme une première étape

avant d’autres hausses successives qui permettraient enfin de donner des

perspectives de revalorisation pour chacun des personnels.

C’est pourquoi

nous vous demandons d’annoncer explicitement et très rapidement une loi

de programmation pluriannuelle et les montants pour chaque année qui

viennent donner des perspectives de revalorisation sur le long terme.

Sans cette vision et cette clarté aucun « Grenelle des personnels de

l’éducation » ne sera possible.

Les discussions

en cours dans les différents chantiers de l’agenda social doivent

aboutir à des mesures concrètes. Aujourd’hui sur les 400 millions

d’euros, seuls 21 millions sont disponibles en mesures catégorielles

pour prendre en compte les personnels autres qu’enseignant·es, c’est

largement insuffisant. Il est urgent d’ouvrir des perspectives pour

toutes et tous :

– revaloriser les plus bas salaires, notamment les AESH mais aussi

les catégories B et C administratives et techniques et les AED
– prendre les mesures de revalorisation et de carrières pour les filières administratives, sociales, de santé et techniques
– concrétiser les engagements pris pour les personnels de direction et d’inspection
– poursuivre la revalorisation au-delà de 2021 pour les enseignant·es, Psy-EN, CPE

Notre

organisation syndicale prend toute sa place dans le dialogue social dès

qu’il est possible. L’enveloppe de 2021 n’est qu’une première étape. La

connaissance de l’enveloppe globale de revalorisation et la

programmation pluriannuelle sont aujourd’hui indispensables pour

concrétiser les mesures pour nos collègues. C’est le sens de notre

demande.

Veuillez recevoir, Monsieur le Premier ministre l’expression de mes salutations distinguées.

Frédéric MARCHAND
secrétaire général de l’UNSA Education

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aux premières annonces de revalorisation des enseignant·es annoncées

lundi 16 novembre, l’UNSA Éducation écrit au Premier ministre pour

demander une loi de programmation pluriannuelle et la revalorisation de

tous les personnels de l’éducation.


Ivry sur Seine, le 19 novembre 2020

Monsieur le Premier ministre

Le ministre de

l’Éducation nationale a annoncé le 16 novembre de premières mesures de

revalorisation pour les enseignant·es et la répartition de l’enveloppe

de 400 millions prévue pour 2021.

Depuis des

mois, l’UNSA Éducation a insisté sur la nécessité et l’urgence de

revaloriser l’ensemble des personnels de l’éducation et de donner de la

visibilité à long terme.

Cette marche de

400 millions d’euros ne peut se concevoir que comme une première étape

avant d’autres hausses successives qui permettraient enfin de donner des

perspectives de revalorisation pour chacun des personnels.

C’est pourquoi

nous vous demandons d’annoncer explicitement et très rapidement une loi

de programmation pluriannuelle et les montants pour chaque année qui

viennent donner des perspectives de revalorisation sur le long terme.

Sans cette vision et cette clarté aucun « Grenelle des personnels de

l’éducation » ne sera possible.

Les discussions

en cours dans les différents chantiers de l’agenda social doivent

aboutir à des mesures concrètes. Aujourd’hui sur les 400 millions

d’euros, seuls 21 millions sont disponibles en mesures catégorielles

pour prendre en compte les personnels autres qu’enseignant·es, c’est

largement insuffisant. Il est urgent d’ouvrir des perspectives pour

toutes et tous :

– revaloriser les plus bas salaires, notamment les AESH mais aussi

les catégories B et C administratives et techniques et les AED
– prendre les mesures de revalorisation et de carrières pour les filières administratives, sociales, de santé et techniques
– concrétiser les engagements pris pour les personnels de direction et d’inspection
– poursuivre la revalorisation au-delà de 2021 pour les enseignant·es, Psy-EN, CPE

Notre

organisation syndicale prend toute sa place dans le dialogue social dès

qu’il est possible. L’enveloppe de 2021 n’est qu’une première étape. La

connaissance de l’enveloppe globale de revalorisation et la

programmation pluriannuelle sont aujourd’hui indispensables pour

concrétiser les mesures pour nos collègues. C’est le sens de notre

demande.

Veuillez recevoir, Monsieur le Premier ministre l’expression de mes salutations distinguées.

Frédéric MARCHAND
secrétaire général de l’UNSA Education