Après l’attentat perpétré sur notre collègue Samuel Paty, l’heure est encore au recueillement.
Toutefois, tout en respectant cette émotion, le Rectorat de Paris a organisé un temps d’échange avec les représentant.es des personnels afin de
préparer la rentrée du 2 novembre mais aussi après.L’UNSA Education était demandeuse de ce temps de réflexion. Voici
les éléments à retenir.
Cellule d’écoute : mise en place au niveau national et académique. L’UNSA Education en avait fait la demande au niveau national dès le samedi 17 matin.
Les organisations syndicales parisiennes sont unanimes sur la nécessité d’échange en équipe pour préparer cette reprise. Elles demandent toutes un cadre clair, tant du point de vue du message à faire passer aux
enfants qu’aux parents. La liberté des modalités de transmission doit être laissée aux équipes, sur la base de conseils et non d’injonctions ministérielles ou académiques.
L’UNSA Education souligne l’importance du rôle des personnels spécialisés (membres RASED en Primaire et PsyEN Edo dans le 2nd degré) et de leur identification en tant que tel. Elle a démontré lors des échanges que les employer à d’autres fonctions, comme le remplacement en Primaire par exemple, révèle une fausse efficacité du système.
Le Rectorat a reconnu leur expertise en évoquant la possibilité de les associer à la rédaction d’un texte d’appui pour accompagner les collègues à la reprise.
La minute de silence évoquée par le Ministre a soulevé plusieurs questions
- sa pertinence selon les âges. Pour les organisations syndicales, les équipes sont les plus à même d’évaluer la nécessité de la proposer avant le cycle 3 mais dans tous les cas, de l’organiser pour tous les autres.
- son organisation : nous avons tou.tes insisté sur le besoin d’un courrier
aux parents suffisamment en amont pour expliquer que ce sont les équipes
qui choisissent la manière d’aborder le sujet (ou non pour les plus jeunes).
Dans le Primaire, l’académie envisage même la possibilité d’avoir recours
exceptionnellement à un accueil périscolaire si besoin est. Rien n’est arbitré
pour le moment.
- la manière d’aborder le sujet : pour l’UNSA Education, il ne faut pas
forcément provoquer le débat, surtout avec les plus jeunes. L’enjeu de
l’académie et du Ministère est de mettre à disposition des ressources pédagogiques, mais aussi humaines, pour épauler les enseignants sur le long terme. Le Recteur a conscience que cela ne sera pas une chose aisée pour bon nombre de collègues et tient à ce que l’académie puisse les accompagner.
L’UNSA Education a rappelé que se tenaient laplupart des conseils d’école et d’administration la semaine de la rentrée. Ce sont les instances où l’on
doit rappeler que l’Ecole est un lieu ouvert sur la société mais pas un lieu de négociation de la pédagogie.
Nous avons aussi rappelé que faire bloc contre l’obscurantisme, c’est aussi agir pour arrêter de renvoyer dos à dos personnels d’encadrement et personnels enseignant.es, au regard de cette actualité par exemple. Un travail est à mener pour arriver à la cohérence du discours de l’Ecole face aux parents d’élèves voire au-delà.
Sécurité des personnels :
une présentation de la convention signée avec le Préfet sera organisée en direction des personnels d’encadrement et de direction d’école par bassin, dans le courant du mois de novembre. Une campagne d’explication d’accès à la protection fonctionnelle aura lieu. L’UNSA Education a mis en garde sur le fait de régler les problèmes de délais de réponses des protections déjà
demandées avant de se lancer. Sinon, cela amoindrira l’efficacité de ce droit.
Ne nous leurrons pas, il ne sera pour autant pas LA solution au problème mais a le mérite d’exister et d’alerter l’institution.
La problématique des réseaux sociaux et des films tournés illégalementen classe est aussi au cœur des réflexions.
Sur la durée, l’académie envisage un temps d’échange académique avec la
venue de grands témoins et de production d’actions concrètes.
Il reste encore beaucoup à faire. Vous pourrez compter sur vos représentant.es de l’UNSA Education et ses syndicats pour vous accompagner.
Nos pensées vont encore une fois, à la famille de Samuel Paty, ses proches, ses collègues et ses élèves.
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Après l’attentat perpétré sur notre collègue Samuel Paty, l’heure est encore au recueillement.
Toutefois, tout en respectant cette émotion, le Rectorat de Paris a organisé un temps d’échange avec les représentant.es des personnels afin de
préparer la rentrée du 2 novembre mais aussi après.L’UNSA Education était demandeuse de ce temps de réflexion. Voici
les éléments à retenir.
Cellule d’écoute : mise en place au niveau national et académique. L’UNSA Education en avait fait la demande au niveau national dès le samedi 17 matin.
Les organisations syndicales parisiennes sont unanimes sur la nécessité d’échange en équipe pour préparer cette reprise. Elles demandent toutes un cadre clair, tant du point de vue du message à faire passer aux
enfants qu’aux parents. La liberté des modalités de transmission doit être laissée aux équipes, sur la base de conseils et non d’injonctions ministérielles ou académiques.
L’UNSA Education souligne l’importance du rôle des personnels spécialisés (membres RASED en Primaire et PsyEN Edo dans le 2nd degré) et de leur identification en tant que tel. Elle a démontré lors des échanges que les employer à d’autres fonctions, comme le remplacement en Primaire par exemple, révèle une fausse efficacité du système.
Le Rectorat a reconnu leur expertise en évoquant la possibilité de les associer à la rédaction d’un texte d’appui pour accompagner les collègues à la reprise.
La minute de silence évoquée par le Ministre a soulevé plusieurs questions
– sa pertinence selon les âges. Pour les organisations syndicales, les équipes sont les plus à même d’évaluer la nécessité de la proposer avant le cycle 3 mais dans tous les cas, de l’organiser pour tous les autres.
– son organisation : nous avons tou.tes insisté sur le besoin d’un courrier
aux parents suffisamment en amont pour expliquer que ce sont les équipes
qui choisissent la manière d’aborder le sujet (ou non pour les plus jeunes).
Dans le Primaire, l’académie envisage même la possibilité d’avoir recours
exceptionnellement à un accueil périscolaire si besoin est. Rien n’est arbitré
pour le moment.
– la manière d’aborder le sujet : pour l’UNSA Education, il ne faut pas
forcément provoquer le débat, surtout avec les plus jeunes. L’enjeu de
l’académie et du Ministère est de mettre à disposition des ressources pédagogiques, mais aussi humaines, pour épauler les enseignants sur le long terme. Le Recteur a conscience que cela ne sera pas une chose aisée pour bon nombre de collègues et tient à ce que l’académie puisse les accompagner.
L’UNSA Education a rappelé que se tenaient laplupart des conseils d’école et d’administration la semaine de la rentrée. Ce sont les instances où l’on
doit rappeler que l’Ecole est un lieu ouvert sur la société mais pas un lieu de négociation de la pédagogie.
Nous avons aussi rappelé que faire bloc contre l’obscurantisme, c’est aussi agir pour arrêter de renvoyer dos à dos personnels d’encadrement et personnels enseignant.es, au regard de cette actualité par exemple. Un travail est à mener pour arriver à la cohérence du discours de l’Ecole face aux parents d’élèves voire au-delà.
Sécurité des personnels :
une présentation de la convention signée avec le Préfet sera organisée en direction des personnels d’encadrement et de direction d’école par bassin, dans le courant du mois de novembre. Une campagne d’explication d’accès à la protection fonctionnelle aura lieu. L’UNSA Education a mis en garde sur le fait de régler les problèmes de délais de réponses des protections déjà
demandées avant de se lancer. Sinon, cela amoindrira l’efficacité de ce droit.
Ne nous leurrons pas, il ne sera pour autant pas LA solution au problème mais a le mérite d’exister et d’alerter l’institution.
La problématique des réseaux sociaux et des films tournés illégalementen classe est aussi au cœur des réflexions.
Sur la durée, l’académie envisage un temps d’échange académique avec la
venue de grands témoins et de production d’actions concrètes.
Il reste encore beaucoup à faire. Vous pourrez compter sur vos représentant.es de l’UNSA Education et ses syndicats pour vous accompagner.
Nos pensées vont encore une fois, à la famille de Samuel Paty, ses proches, ses collègues et ses élèves.
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