Une délégation Unsa Education était reçu le 17 octobre en audience au rectorat par le Secrétaire général d’académie.
Elle était composée de :
-Guénola Baleige, Secrétaire Académique du SNMSU Unsa Education
-Astrid Berny, Secrétaire Académique de A§I Unsa
-Richard Gazaud, Secrétaire Régional Académique Adjoint de l’Unsa Education
Dans les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime, la suppression de plusieurs postes de secrétaires médico-scolaires suscite une vive inquiétude parmi les professionnels de santé scolaire.
Déjà confrontés à un manque criant de médecins (25% des postes pourvus dans le 79 et 55% dans le 17), les équipes redoutent un nouvel affaiblissement du service.
Les secrétaires jouent un rôle essentiel dans l’organisation des visites médicales, la gestion des dossiers et la communication avec les familles. La réduction de leur effectif fragilise l’ensemble du dispositif, alors même que les conditions matérielles se dégradent : centres médico-scolaires vieillissants, matériel obsolète et moyens logistiques insuffisants.
Face à ces alertes, l’administration a indiqué vouloir travailler avec les médecins à une réflexion sur l’implantation des CMS. Elle précise que la réaffectation de certains postes en DSDEN a pour objectif de de rompre l’isolement de personnels souvent seul dans les centres médico-scolaire.
Le SNSMSU prend acte de cette ouverture au dialogue, mêmes si certains postes de secrétaires ont déjà disparu et ne pourront vraisemblablement jamais être récupérés.
La priorité doit rester le maintien des moyens humains (via l’affichage de postes pérennes) et matériels nécessaires à un service public de santé scolaire de qualité. Le syndicat insiste également sur la nécessité de procédures de recrutement claires, visibles et réactives, condition indispensable pour attirer et fidéliser de nouveaux médecins scolaires.
Sans secrétaires en nombre suffisant, sans centres médico-scolaires répartis sur l’ensemble du territoire et sans perspective de recrutement, la médecine scolaire risque de disparaître totalement dans un avenir proche au détriment des élèves et des familles les plus fragiles.

