Mutations 2021, bilan pour l’académie de Montpellier.

Bilan 2021, nos collègues ne reçoivent pas d'information précise à l'issue des mutations. Au rectorat, l'UNSA Éducation insiste pour que l'administration dissipe le brouillard qui entoure la réponse aux demandes de mutations. L'UNSA Éducation intervient pour la question des postes vacants soit éclaircie, pour que les dernières dispositions des mouvements en éducation prioritaire soient réellement bilantées et pour qu'une discussion ait lieu sur l'efficience du vœu préférentiel.

Bilan des mutations au rectorat. Des informations utiles et des sujets à retravailler avec l’administration.

Le Comité technique académique du 30 novembre 2021 étudiait le bilan des lignes directrices de gestion mobilité. 1947 personnels titulaires (enseignants, CPE et psychologues) ont participé volontairement au mouvement 2021.  569 ont obtenu satisfaction soit 29.22 % (détail par corps ICI). Parmi eux 45.17 % sont mutés sur leur vœu 1. 675 personnels étaient obligés de participer (stagiaires, entrants, mesures de carte scolaire) leur taux de satisfaction en vœu 1 est bien plus faible : 11.6 % pour les stagiaires, 16.35% pour les autres (détail par corps ICI).

Nous avons insisté sur l’importance de l’information donnée aux personnels à l’issue du mouvement. Nos collègues doivent pouvoir comprendre pourquoi ils n’ont pas obtenu satisfaction. L’absence de transparence est toujours créatrice de doute sur le caractère équitable des opérations de mouvement. Sur ce sujet, il est indispensable que le rectorat s’améliore, car l’opacité est totale.

L’UNSA Education souhaite retravailler la question des postes vacants à l’issue du mouvement avec l’administration, 345 postes restent inoccupés à l’issue du mouvement.

275 postes lambda et 70 postes spécifiques. Le rectorat ne communique aucun autre élément sur ces postes. Rien sur les disciplines, rien sur la répartition départementale des vacants. Année après année, des postes spécifiques restent vacants. L’UNSA Education demande que la plus grande transparence soit faite autour de ces postes dont certains devraient perdre leur spécificité.

 

L’UNSA Education a demandé un bilan plus complet sur deux nouveautés mises en œuvre cette année.

La possibilité d’effectuer un vœu préférentiel départemental ne fait l’objet d’aucun bilan. Pour la fédération, c’est l’aveu du caractère inopérant de ce vœu dans les conditions actuelles : voeu1 départemental tous postes). Nous demandons que cette bonification puisse être attribuée sur le premier vœu départemental, quelque soit son rang dans la demande de mutation, ce qui permettrait de commencer la demande par des vœux précis (vœux établissement par exemple).

Éducation prioritaire, aucun bilan précis n’a été présenté sur la création d’un vivier de personnels pouvant obtenir une bonification (après entretien). Nous contestons l’intérêt de cette présélection et demandons son abandon. Dans la mesure ou l’administration l’a mise en place, un bilan doit être fait. Pour l’UNSA Éducation, cette absence est l’aveu d’un dévoiement du système : les entretiens ne visaient pas à créer un vivier mais à permettre au chef d’établissement du premier vœu REP/REP+ de choisir ses professeurs parmi les candidats.

Bien d’autres sujets ont été abordés, les recours, les bonifications handicap, l’équité femme homme…

Là ou d’autres organisations se contentent de dénoncer la fin de la compétence d’examen des mutations par les CAP (ce que nous portons aussi nationalement), l’UNSA Education fait des propositions, sans démagogie, pour améliorer les opérations de mobilité.