Menace de mort aux Clôteaux : la coupe est pleine !
Le Ministère nous fait la leçon sur les Valeurs de la République. Dont acte, c’est le moment de les décliner. Notre employeur a pour responsabilité de nous protéger. A cet égard, la réponse de la DSDEN n’est pas de nature à rassurer le collègue et l’équipe entière de l’école. La réponse ne saurait être en aucun cas un changement de classe au sein de l’école ou une quelconque confrontation entre la victime et l’agresseur. Une mesure de ce type illustrerait une fois de plus la méconnaissance totale de ce qu’on appelle une situation de choc post traumatique. Nous exigeons la reconnaissance pleine et entière des traumatismes profonds vécus par les agents de plus en plus confrontés à ces attaques inqualifiables.
Pour l’UNSA Education, il n’y a pas dix mille solutions : on ne peut maintenir une victime en présence de son agresseur, qu’il s’agisse d’un enseignant ou de tout autre personnel agressé verbalement ou physiquement dans l’exercice de ses fonctions. Et en la matière, la Protection fonctionnelle ne sera pas suffisante. Aussi, nous demandons au Directeur Académique de dénouer cette situation au plus vite en diligentant toute action pouvant conduire à l’éloignement urgent de ce parent d’élève.
Les personnels ont besoin de sérénité pour faire leur métier. Ils ont besoin de reconnaissance, de protection, de sécurité et d’empathie, en bref, tout ce que l’Institution nous demande d’apporter à nos élèves au quotidien.
L’UNSA Education invite les personnels à se mobiliser massivement pour soutenir nos collègues. Nous serons présents au rassemblement prévu demain devant l’école des Clôteaux à 9h.
