L’UNSA Éducation reçue par le président de l’université de Rouen : échange riche et constructif

Une délégation de l’UNSA Education Normandie composée de Marion Duloir (AI-Unsa), Olivier Latry (Sup’Recherche-Unsa), Olivier Bellière (Unsa-ITRF-BiO) et Thierry Patinaux (UNSA Education) a rencontré Joël Alexandre, président de l’université de Rouen, le 21 décembre 2018. Il s’agissait d’évoquer avec le président le projet de fusion des universités normandes et de discuter de quelques points d’actualité (RIFSEEP des personnels de l’AENES et frais de scolarité des étudiants étrangers non européens).

1. Fusion des universités normandes

Le président à fait un point sur l’avancée de ce vaste chantier. Pour lui, il s’agit de construire une université d’un nouveau type rayonnant sur la région Normandie. Cette future université déléguerait une partie de sa gestion de proximité au niveaux des campus (à définir) qui sont effectivement les lieux de vie des étudiants. L’université de Normandie deviendrait ainsi un réseau de campus. Pour discuter de tout cela une deuxième phase des assises de l’université de Normandie est en préparation avec la participation des trois universités normandes. Elle travaillera sur le niveau master et doctorat.

Il n’y pas de projet d’établissement expérimental au sens du projet d’ordonnance relative à « l’expérimentation de nouvelles formes de rapprochement, de regroupement ou de fusions d’établissements d’ESR » . Seule la COMUE pourrait évoluer pour redevenir expérimentalement une structure proche de l’ex-PRES.

L’objectif est bien de constituer une université plus attractive et performante à l’horizon 2021 pour la recherche et 2022 pour la future carte des formations.

Dans tous les cas, la décision devra être validée démocratiquement avec l’élection en 2020 des présidents des universités actuelles.

Le président nous a donné deux informations :

  • Les présidents des trois universités sont accompagnés par M. Bernard Dizambourg, consultant mandaté par le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et le président de la région Normandie

  • M. Morin, président de la région Normandie, demandeur de la fusion des universités normandes ne semble plus, quand à lui, n’avoir pour seul interlocuteur que le président de la COMUE.

L’UNSA Éducation a évidemment rappelé sa position : pas de refus de principe aux évolutions des structures mais quelques « lignes blanches » ne doivent pas être franchies : préservation de l’emploi enseignant et non-enseignant, pas de dégradation des conditions de travail des personnels, pas de mobilité géographique ou fonctionnelle imposée, une carte des formations préservée, en particulier au niveau licence et bien évidement des laboratoires de recherches performants. L’UNSA Education a aussi rappelé que la nouvelle structure de devait pas devenir un « machin » ingouvernable.

2. RIFSEEP des personnes de l’AENES

L’UNSA Éducation a fait part du mécontentement des personnels administratifs quand ils se sont aperçu que leur salaire de novembre avait diminué.

Il s’agit en fait d’une régularisation d’une décision prise en 2016, au moment de la mise en place du RIFSEEP (décision du gouvernement de l’époque), qui n’avait jamais été appliquée.

L’UNSA Éducation a demandé que soit communiqué rapidement aux personnels intéressés la raison de ce rappel.

3. Frais de scolarité des étudiants étrangers non européens

L’UNSA Education a rappelé son opposition aux décisions ministérielles d’augmenter les frais de scolarité des étudiants étrangers non européens. (voir article sur ce sujet).

Le président est d’accord avec cette position qui risque de pénaliser fortement les universités normandes. Il a proposé un budget 2020 qui n’intègre pas cette augmentation (3.400.000 euros !). La balle est dans le camp du contrôleur de gestion.

Pour conclure, l’UNSA Education s’est félicitée de cet échange qui a duré plus d’une heure et assuré au président qu’elle se sent concernée au plus haut point par l’avenir de l’enseignement supérieur public normand. Elle continuera d’œuvrer pour la défense des personnels enseignants ou non enseignants, pour la qualité de l’offre de formation post-bac en Normandie et la préservation des laboratoires de recherches normands.

Une délégation de l’UNSA Education Normandie composée de Marion Duloir (AI-Unsa), Olivier Latry (Sup’Recherche-Unsa), Olivier Bellière (Unsa-ITRF-BiO) et Thierry Patinaux (UNSA Education) a rencontré Joël Alexandre, président de l’université de Rouen, le 21 décembre 2018. Il s’agissait d’évoquer avec le président le projet de fusion des universités normandes et de discuter de quelques points d’actualité (RIFSEEP des personnels de l’AENES et frais de scolarité des étudiants étrangers non européens).

1. Fusion des universités normandes

Le président à fait un point sur l’avancée de ce vaste chantier. Pour lui, il s’agit de construire une université d’un nouveau type rayonnant sur la région Normandie. Cette future université déléguerait une partie de sa gestion de proximité au niveaux des campus (à définir) qui sont effectivement les lieux de vie des étudiants. L’université de Normandie deviendrait ainsi un réseau de campus. Pour discuter de tout cela une deuxième phase des assises de l’université de Normandie est en préparation avec la participation des trois universités normandes. Elle travaillera sur le niveau master et doctorat.

Il n’y pas de projet d’établissement expérimental au sens du projet d’ordonnance relative à « l’expérimentation de nouvelles formes de rapprochement, de regroupement ou de fusions d’établissements d’ESR » . Seule la COMUE pourrait évoluer pour redevenir expérimentalement une structure proche de l’ex-PRES.

L’objectif est bien de constituer une université plus attractive et performante à l’horizon 2021 pour la recherche et 2022 pour la future carte des formations.

Dans tous les cas, la décision devra être validée démocratiquement avec l’élection en 2020 des présidents des universités actuelles.

Le président nous a donné deux informations :

L’UNSA Éducation a évidemment rappelé sa position : pas de refus de principe aux évolutions des structures mais quelques « lignes blanches » ne doivent pas être franchies : préservation de l’emploi enseignant et non-enseignant, pas de dégradation des conditions de travail des personnels, pas de mobilité géographique ou fonctionnelle imposée, une carte des formations préservée, en particulier au niveau licence et bien évidement des laboratoires de recherches performants. L’UNSA Education a aussi rappelé que la nouvelle structure de devait pas devenir un « machin » ingouvernable.

2. RIFSEEP des personnes de l’AENES

L’UNSA Éducation a fait part du mécontentement des personnels administratifs quand ils se sont aperçu que leur salaire de novembre avait diminué.

Il s’agit en fait d’une régularisation d’une décision prise en 2016, au moment de la mise en place du RIFSEEP (décision du gouvernement de l’époque), qui n’avait jamais été appliquée.

L’UNSA Éducation a demandé que soit communiqué rapidement aux personnels intéressés la raison de ce rappel.

3. Frais de scolarité des étudiants étrangers non européens

L’UNSA Education a rappelé son opposition aux décisions ministérielles d’augmenter les frais de scolarité des étudiants étrangers non européens. (voir article sur ce sujet).

Le président est d’accord avec cette position qui risque de pénaliser fortement les universités normandes. Il a proposé un budget 2020 qui n’intègre pas cette augmentation (3.400.000 euros !). La balle est dans le camp du contrôleur de gestion.

Pour conclure, l’UNSA Education s’est félicitée de cet échange qui a duré plus d’une heure et assuré au président qu’elle se sent concernée au plus haut point par l’avenir de l’enseignement supérieur public normand. Elle continuera d’œuvrer pour la défense des personnels enseignants ou non enseignants, pour la qualité de l’offre de formation post-bac en Normandie et la préservation des laboratoires de recherches normands.