L’UNSA Éducation Normandie reçue par le président de l’université de Caen

Une délégation de l’UNSA Education Normandie composée de Sandrine Menil (AI-Unsa), Laurent Cordier (Unsa-ITRF-BiO) et Thierry Patinaux (UNSA Éducation) a rencontré Pierre Denise, président de l’université de Caen, le 10 avril 2019. Il s’agissait de faire un point avec le président sur le projet de fusion des universités normandes vu de Caen. Le président était accompagné de Mme la directrice générale des services.

Pour le président, il est engagé un processus devant aboutir à la création d’une nouvelle université (université de Normandie ?) en janvier 2022. Elle inclurait les trois universités normandes. Il n’est pas prévu d’entrer dans une quelconque expérimentation mais bien de bâtir un nouveau modèle d’établissement à l’échelle régionale. Cette université devra prendre la forme d’un réseau (réseau de campus ?). Pour mener ce travail, deux assises ont déjà été organisées. Les deuxièmes assises (27 mars 2019) ont travaillé sur la problématique de l’attractivité des masters normands. Le problème est connu, il manque environ 4500 étudiants dans les universités normandes en licence et master en regard du nombre de bacheliers diplômés dans la région. Il faut donc trouver les moyens d’attirer des étudiants pour compenser la migration des jeunes normands vers l’Ile-de-France, les métropoles lilloise ou rennaise visiblement plus attractives que Caen, Le Havre ou Rouen. Les troisièmes assises débattront de la recherche. Entre temps, l’encadrement administratif des trois universités (140 personnes concernées) sera réuni à Mont-Saint-Aignan le 25 avril 2019 pour mesurer les différences dans les fonctionnements respectifs. Un congrès des CLVU est programmé le 24 mai.

L’UNSA Éducation Normandie a évidemment rappelé sa position : pas de refus de principe aux évolutions des structures. Toutefois, quelques « lignes blanches » ne doivent pas être franchies : préservation de l’emploi enseignants, enseignant-chercheurs et non-enseignants, pas de dégradation des conditions de travail des personnels, pas de mobilité géographique ou fonctionnelle imposée, une carte des formations de proximité préservée, en particulier au niveau licence et bien évidement des laboratoires de recherches performants.

Dans tous les cas, un projet commun sera présenté par les présidents lors du renouvellement de leur mandat prévu en 2020. La validation ou l’invalidation par les personnels dépendra, de fait, du verdict des urnes. Les personnels des trois universités normande peuvent compter sur les élu.e.s et représentant.e.s de l’UNSA Education Normandie pour les tenir au courant de l’avancée de ce dossier.

Une délégation de l’UNSA Education Normandie composée de Sandrine Menil (AI-Unsa), Laurent Cordier (Unsa-ITRF-BiO) et Thierry Patinaux (UNSA Éducation) a rencontré Pierre Denise, président de l’université de Caen, le 10 avril 2019. Il s’agissait de faire un point avec le président sur le projet de fusion des universités normandes vu de Caen. Le président était accompagné de Mme la directrice générale des services.

Pour le président, il est engagé un processus devant aboutir à la création d’une nouvelle université (université de Normandie ?) en janvier 2022. Elle inclurait les trois universités normandes. Il n’est pas prévu d’entrer dans une quelconque expérimentation mais bien de bâtir un nouveau modèle d’établissement à l’échelle régionale. Cette université devra prendre la forme d’un réseau (réseau de campus ?). Pour mener ce travail, deux assises ont déjà été organisées. Les deuxièmes assises (27 mars 2019) ont travaillé sur la problématique de l’attractivité des masters normands. Le problème est connu, il manque environ 4500 étudiants dans les universités normandes en licence et master en regard du nombre de bacheliers diplômés dans la région. Il faut donc trouver les moyens d’attirer des étudiants pour compenser la migration des jeunes normands vers l’Ile-de-France, les métropoles lilloise ou rennaise visiblement plus attractives que Caen, Le Havre ou Rouen. Les troisièmes assises débattront de la recherche. Entre temps, l’encadrement administratif des trois universités (140 personnes concernées) sera réuni à Mont-Saint-Aignan le 25 avril 2019 pour mesurer les différences dans les fonctionnements respectifs. Un congrès des CLVU est programmé le 24 mai.

L’UNSA Éducation Normandie a évidemment rappelé sa position : pas de refus de principe aux évolutions des structures. Toutefois, quelques « lignes blanches » ne doivent pas être franchies : préservation de l’emploi enseignants, enseignant-chercheurs et non-enseignants, pas de dégradation des conditions de travail des personnels, pas de mobilité géographique ou fonctionnelle imposée, une carte des formations de proximité préservée, en particulier au niveau licence et bien évidement des laboratoires de recherches performants.

Dans tous les cas, un projet commun sera présenté par les présidents lors du renouvellement de leur mandat prévu en 2020. La validation ou l’invalidation par les personnels dépendra, de fait, du verdict des urnes. Les personnels des trois universités normande peuvent compter sur les élu.e.s et représentant.e.s de l’UNSA Education Normandie pour les tenir au courant de l’avancée de ce dossier.