Il est plus qu’urgent de faire preuve de solidarité envers les personnes migrantes.
18 décembre, journée internationale des personnes migrantes : une journée proclamée par l’ONU.
La journée
internationale des personnes migrantes a été proclamée par l’Assemblée
générale des Nations Unies le 4 décembre 2000. Elle commémore l’adoption
de la Convention internationale sur la protection des droits de tous
les travailleurs migrants et des membres de leur famille.
Depuis, la
journée internationale des perosnnes migrantes est l’occasion de
reconnaître les contributions qu’apportent les 258 millions de migrants
de par le monde et d’en célébrer la vitalité.
En outre, le
message du secrétaire général des Nations Unies est clair pour la
journée internationale des personnes migrantes en 2017 :
« De nombreuses
raisons amènent les gens à se déplacer – que ce soit pour étudier à
l’étranger, rejoindre des membres de la famille, chercher un emploi ou
des moyens de subsistance, ou assurer un meilleur avenir à leurs
enfants. D’autres quittent leur pays pour fuir la criminalité, la
violence, les conflits, la persécution, l’insécurité, la discrimination,
les catastrophes naturelles et la dégradation de l’environnement, ou
encore la pauvreté. » « Les preuves ne manquent pas pour montrer que les
migrants produisent des avantages économiques, sociaux et culturels
pour toutes les sociétés. Et pourtant, l’hostilité envers les migrants
ne fait, hélas, que croître à travers le monde. Il est, plus que jamais,
urgent de faire preuve de solidarité avec les migrants. »
Et en France ?
La Commission
Nationale Consultative des Droits de l’Homme adopté à l’occasion de son
Assemblée plénière du 17 octobre, une déclaration intitulée « Alerte sur
le traitement des migrants », dénonçant une dichotomie entre les
discours politiques et les conditions réelles d’accueil de ces
populations.
De nombreuses
associations ont tout dernièrement dénoncé un projet de circulaire du
ministère de l’intérieur qui « vise à recenser les migrants en fonction
de leur situation administrative. »
Par ailleurs,
le dernier rapport du défenseur des droits rejoint les conclusions de la
CNCDH vive préoccupation quant au traitement accordé aux mineurs non
accompagnés, rappelant que la situation se détériore continuellement.
Pour
l’UNSA Éducation les mineurs non accompagnés doivent faire l’objet
d’une priorité absolue de la part des pouvoirs publics. Notamment
concernant la scolarisation.
L’UNSA
Éducation a plusieurs fois alerté sur les nombreux freins à une
scolarisation normale dont sont victimes les enfants de réfugiés :
complexité et la lenteur des procédures administratives, insuffisance de
moyens permettant les accompagnements nécessaires. L’actualité récente a
également vu se développer les oppositions d’élus qui ne respectent pas
leurs obligations .
Pour l’UNSA Éducation notre pays doit agir pour être à la hauteur de ses principes et de ses valeurs.