D11. Rentrée 2019 dans les Collèges : une pluie d’heures supplémentaires pour cacher les suppressions de postes.
Publié le 20 mars 2019
L’Unsa Éducation dénonce les 24 suppressions de postes d’enseignants (liste complète), dont pas moins de trois aux Collèges Alaric de Capendu et Corbières Maritimes de Sigean, deux aux Collèges Les Mailheuls de Coursan et Gaston Bonheur de Trèbes. Notre fédération pointe aussi quatre fermetures de postes qui ont été créés à la rentrée 2018. Ce « Yoyo » génère des mesures de carte scolaire pour les enseignants.
Les neufs professeurs impactés par une mesure de carte scolaire peuvent contacter les représentants des personnels élus en CAPA (Commission administrative paritaire académique) pour être conseillés et accompagnés pour le dossier de mutation intra. Contact11@se-unsa.org ouac-montpellier@se-unsa.org
Les ouvertures sont concentrées sur les Collèges Jules Verne de Carcassonne (4 postes), Rosa Parks de Lézignan (5 postes) et La Nadière de Port La Nouvelle (2 postes).
Les personnels de la DOSPE (division de l’organisation de la scolarité et du parcours des élèves) ont, cette année encore, réalisé un travail de qualité pour s’assurer que chaque élève aurait les heures d’enseignements dans chaque discipline à la rentrée et que la plupart des enseignants à service partagé puissent réaliser leur mission avec des déplacements raisonnables.
Cependant, ils restent par ailleurs quelques postes proposés sur trois établissements : de telles conditions de travail ne sont pas favorables au suivi et à la réussite des élèves.
Par ailleurs, après les opérations de regroupement des compléments de services entre Collège (les CSD-CSR liste complète) réalisées par l’administration et les établissements, les CSD (reliquats) non reliés et les BMP (besoins) restants ne permettent pas de nouvelles combinaisons.
S’ils sont moins nombreux que les deux années précédentes, la baisse des besoins non compensés est une illusion que dénonce l’Unsa-Éducation.
Les établissements ont positionné les heures supplémentaires HSA pour combler les heures postes supprimées.
Aussi, les heures manquantes seront d’autant plus compliquées à pourvoir par des TZR voire des contractuels qu’elles sont éparpillées aux quatre coins du département.
L’Unsa-Éducation dénonce la méthode ministérielle (voir notre déclaration liminaire) qui cache les suppressions de moyens pérennes en Collège par une distribution d’heures supplémentaires.
L’Unsa Éducation s’inquiète de ces besoins de 5 heure et moins dans toutes les disciplines qui ne peuvent être garanti aux élèves dès à présent.
L’Unsa Éducation constate que la baisse des moyens allouée à notre département n’est pas sans incidence sur les collèges les plus ruraux du département et marginalise parfois certaines disciplines : par exemple, le déficit départemental est de 41 heures en Éducation musicale dont 11 heures au Collège Michel Bousqué de Quillan, 28 heures en Arts plastiques dont 12 heures au Collège Jean-Batiste Bieules de Couiza et 25 heures en E.P.S.
Elles sont belles les annonces ministérielles autour de la loi de l’école de la confiance mais ne vous y laissez pas prendre. Avec moins de professeurs contraints à faire plus d’heures, l’épuisement des équipes d’enseignants formés n’est pas à sous-estimer.
Le service public ne pourra pas être assuré que par des contractuels qui s’investissent certes auprès des élèves mais dans quelles conditions précaires : sous-payés, temps partiel imposé, pas ou peu formés pédagogiquement…
A l’Unsa-Éducation, ce n’est pas de cette école que nous voulons pour nos élèves. Nous défendons les conditions de travail des personnels pour un service public d’enseignement de qualité qui ne réduit pas l’avenir des élèves et donc de notre pays à des économies budgétaires.
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Les ouvertures sont concentrées sur les Collèges Jules Verne de Carcassonne (4 postes), Rosa Parks de Lézignan (5 postes) et La Nadière de Port La Nouvelle (2 postes).
Les personnels de la DOSPE (division de l’organisation de la scolarité et du parcours des élèves) ont, cette année encore, réalisé un travail de qualité pour s’assurer que chaque élève aurait les heures d’enseignements dans chaque discipline à la rentrée et que la plupart des enseignants à service partagé puissent réaliser leur mission avec des déplacements raisonnables.
Cependant, ils restent par ailleurs quelques postes proposés sur trois établissements : de telles conditions de travail ne sont pas favorables au suivi et à la réussite des élèves.
Par ailleurs, après les opérations de regroupement des compléments de services entre Collège (les CSD-CSR liste complète) réalisées par l’administration et les établissements, les CSD (reliquats) non reliés et les BMP (besoins) restants ne permettent pas de nouvelles combinaisons.
S’ils sont moins nombreux que les deux années précédentes, la baisse des besoins non compensés est une illusion que dénonce l’Unsa-Éducation.
Les établissements ont positionné les heures supplémentaires HSA pour combler les heures postes supprimées.
Aussi, les heures manquantes seront d’autant plus compliquées à pourvoir par des TZR voire des contractuels qu’elles sont éparpillées aux quatre coins du département.
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L’Unsa Éducation s’inquiète de ces besoins de 5 heure et moins dans toutes les disciplines qui ne peuvent être garanti aux élèves dès à présent.
L’Unsa Éducation constate que la baisse des moyens allouée à notre département n’est pas sans incidence sur les collèges les plus ruraux du département et marginalise parfois certaines disciplines : par exemple, le déficit départemental est de 41 heures en Éducation musicale dont 11 heures au Collège Michel Bousqué de Quillan, 28 heures en Arts plastiques dont 12 heures au Collège Jean-Batiste Bieules de Couiza et 25 heures en E.P.S.
Elles sont belles les annonces ministérielles autour de la loi de l’école de la confiance mais ne vous y laissez pas prendre. Avec moins de professeurs contraints à faire plus d’heures, l’épuisement des équipes d’enseignants formés n’est pas à sous-estimer.
Le service public ne pourra pas être assuré que par des contractuels qui s’investissent certes auprès des élèves mais dans quelles conditions précaires : sous-payés, temps partiel imposé, pas ou peu formés pédagogiquement…
A l’Unsa-Éducation, ce n’est pas de cette école que nous voulons pour nos élèves. Nous défendons les conditions de travail des personnels pour un service public d’enseignement de qualité qui ne réduit pas l’avenir des élèves et donc de notre pays à des économies budgétaires.